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Restauration: survivre dans un milieu cruel

Alors que de nombreux restaurateurs cherchent désespérément de la main-d’œuvre et que plusieurs meurent au bout de quelques années, des institutions comme La Binerie Mont-Royal, fleuron de la cuisine québécoise, sont ouvertes depuis un temps record. Et s’agrandissent!

Toujours bondé, le petit local de l’avenue Mont-Royal a vu défiler maints Montréalais affamés depuis 80 ans. Afin de pouvoir accueillir un plus grand nombre de gourmands en quête d’un bon plat de «bines», Philippe S. Brunet et Jocelyne G. Brunet, les propriétaires des lieux depuis 14 ans, se sont déplacés à quelques pas seulement, sur la rue Saint-Denis.

Même décor à la Binerie

Soyez sans crainte, le décor à la canadienne et l’ambiance «bon vivant» ont été conservés! En effet, on trouve sur les murs de La Binerie la série d’illustrations Nos Canadiens d’Autrefois d’Edmond-Joseph Massicotte, un illustrateur québécois qui dépeint les traditions canadiennes de l’époque. Les comptoirs et les tabourets ont suivi eux aussi…

Sur deux étages, le local compte 95 places assises. Et côté menu, tous les classiques sont demeurés sur la carte! La tourtière, les «bines», le ragoût de boulettes, le pâté chinois et le pouding chômeur trônent à côté de quelques nouveautés. De plus, afin d’attirer les fêtards à la sortie des bars, la Binerie prolongera ses heures d’ouverture les jeudi, vendredi et samedi. En effet, les amateurs de classiques québécois pourront y manger jusqu’à 4 h du matin. Trop tard pour un deuxième souper? Pas de problème, il n’est jamais trop tôt pour déjeuner.


La Binerie Mont-Royal, maintenant au 4167 rue Saint-Denis, à Montréal

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Transgresser les normes, une coupe de vin à la main

En tapant la phrase «manger seul au restaurant» dans l’internet, vous verrez apparaître une panoplie d’articles donnant des conseils pour manger en solitaire sans gêne.

Métro s’est posé la question: pourquoi ne peut-on pas manger seul au restaurant sans que cela soit perçu comme un problème? Pour y répondre, notre journaliste s’est rendue au restaurant Miel, sans livre, ni journal, ni appareil mobile afin de profiter à 100% des joies de la gastronomie en solitaire. Elle nous fait part de son expérience.

Réservation

Ça y est, la décision d’aller manger dans un bon restaurant sans être accompagnée est prise! Encore faut-il réserver une table. Dès l’instant où vous décrochez le téléphone et mentionnez à l’hôtesse que c’est une réservation pour une personne, un sentiment de gêne fait surface.

Selon Marie-Chantal Doucet, sociologue et professeure à l’École de travail social de l’UQAM, une norme est à l’origine de ce sentiment de malaise. «Dans les sociétés contemporaines, il y a une règle sociale établie nous dictant qu’il faut être accompagné au restaurant, explique-t-elle. De façon générale, on ne se vante pas d’être seul, il faut avoir des amis et une vie sociale active, alors le fait d’étaler sa solitude au su et au vu de tous dans un restaurant transgresse cette norme», ajoute la sociologue.

L’arrivée

Une fois accueillie par l’hôtesse, il faut prendre place. Au bar ou à une table? Le bar est plus animé, la cuisine y fait souvent face et il y a presque toujours un membre du personnel derrière pour croiser votre regard et vous parler. Le bar ce sera, alors!

Au restaurant Miel, c’est effectivement disposé ainsi; le chef Hakim Chajar se retrouve donc face à moi, où je peux le regarder cuisiner les petits plats qui me seront servis.

L’arrivée au restaurant est assez facile à supporter, car on est reçu par l’hôtesse, le sommelier vient nous proposer les alcools de la soirée, et il faut aussi faire son choix de menu et en faire part au serveur. À ce moment, la fébrilité liée au fait d’être dans un bon restaurant est trop présente pour sentir la gêne s’installer. Mais ensuite… on regarde autour.

«Curieusement, dans les grandes villes, il y a un nombre effarant de personnes qui vivent seules, et c’est intéressant de constater, en allant en solitaire au restaurant, que personne d’autre ne le fait, surtout pas les femmes, précise Mme Doucet. Dans d’autres contextes, au cinéma par exemple, on peut apercevoir des gens seuls, terrés dans la noirceur, à l’abri des regards, mais dans un restaurant, en pleine lumière, c’est trop gênant, et cela attire les regards et les questionnements des autres», approfondit-elle.

«Le fait de manger seul au restaurant transgresse la morale de l’alimentation définie dans les sociétés contemporaines.» – Marie-Chantal Doucet, Ph. D en sociologie, professeure à l’École de travail social de l’UQAM

Le regard d’autrui lorsqu’on est seul

En effet, lorsque les autres clients du restaurant ont pris conscience que je n’attendais personne, que je sirotais mon verre de Songe de Sévigné d’un rosé très clair, aux parfums de pêches et d’agrumes en solitaire, ils se sont sentis attristés pour moi. Ce sentiment de pitié et de désolation était facile à percevoir; leurs regards le trahissaient ostensiblement.

Pour la majorité des individus, «le regard social posé sur la solitude est difficile à supporter», affirme Marie-Chantal Doucet.

Le plaisir des sens

«La nourriture, c’est rassembleur, ça se partage.» Bien sûr, mais pas seulement! Cette expérience sociologique s’est rapidement transformée en aventure gastronomique des plus sensitives. Lorsque le chef Chajar m’a fait servir son plat de betteraves fumées au sabayon d’huîtres, tous mes sens étaient en émoi.

Je ne me suis pas contentée d’apprécier ma première bouchée, pour ensuite continuer la conversation avec mon invité; j’ai joui de chacune d’elles en les décortiquant afin de percevoir toutes les subtilités du plat.

Et cet éveil ne se limite pas aux alcools et à la nourriture. Tandis que je prenais plaisir à sentir les effluves d’écorce d’orange et de fleurs blanches de mon chablis Clotilde Davenne, mes yeux scrutaient les environs. Le bois du bar, les luminaires, les portes anciennes, les tableaux… Le jeune couple qui s’ennuie, le groupe d’amies qui profitent bruyamment de la soirée, les serveurs courant dans la salle en tentant d’offrir un bon service, les entrées et les sorties des clients, les visages qui défilent, le cuisinier concentré sur sa tâche, le plongeur grattant minutieusement la vaisselle et le chef qui crée ses plats comme dans une danse au cœur de sa cuisine.

Manger seul au restaurant, c’est tout ça! C’est porter attention au monde dans lequel on vit et réussir à l’apprécier pour ce qu’il est, du moins le temps d’un bon repas…


Plats dégustés lors de l’expérience
Nouveau menu d’automne du chef Hakim Chajar

Serrano
Serrano vieilli 18 mois au beurre noisette

Maitakes grillés, épices de merguez, yogourt au citron confit, pita frit, salade de concombre

Un plat parfaitement réussi! Le champignon charnu et spongieux absorbe les parfums des épices maghrébines et le yogourt au citron confit balance le tout par sa texture onctueuse et sa touche acidulée et salée. D’origines marocaine et espagnole, le chef Chajar offre le meilleur de son art en intégrant sa culture et son essence à ses plats.

Betteraves fumées, gel de betteraves, tuile de sarrasin, sabayon aux huîtres, moutarde marinée et huile d’argan

Que dire de plus que «quelle bonne idée de faire fumer des betteraves»? Leur saveur est quintuplée, et l’ajout du filet de sabayon d’huîtres est, selon moi, de la créativité culinaire parfaitement accomplie.

Chou-fleur césar, chorizo, anchoïade, croûtons, tuiles de parmesan

La cuisson de la crucifère est parfaite et l’anchoïade (spécialité de la cuisine provençale faite à base d’anchois, de câpres, d’huile d’olive et d’ail) est équilibrée; elle rehausse à merveille les saveurs neutres du chou-fleur sans être trop appuyée par l’anchois.

Poitrine de canard de Sainte-Pie, beurre de panais, prune compressée au gingembre, miel au yuzu, duxelles, crumble de céréales et de noix

Les douces saveurs de la poitrine de canard sont mises en évidence à chaque bouchée grâce au parfait équilibre «acide, sucre, épice» de la compotée de prune au gingembre. La viande est rosée et, malgré le fait qu’elle est moins grasse qu’un magret, elle fond en bouche. Un beau plat d’automne!

Serrano vieilli 18 mois, beurre noisette

Cette assiette m’a été servie à ma demande. Le jambon espagnol était là, sur le comptoir. Je l’ai contemplé toute la soirée, impossible de ne pas en vouloir une tranche! Le fait de le servir avec un beurre noisette et des morceaux de focaccia grillés au romarin rend l’expérience décadente!

Cheese-cake déconstruit au chocolat blanc, sorbet aux griottes

Une finale sucrée tout en élégance! Accompagné d’un verre de porto blanc, ce dessert a couronné cette sublime expérience gastronomique/sociologique.


Et pour amener un peu de légèreté et d’amusement à votre expérience, visionnez la capsule vidéo How to EAT ALONE and not be scared du blogue mtl food snob avant de vous rendre au restaurant. La blogueuse An Tran vous fera rire aux éclats en plus de vous donner des trucs et des astuces rigolotes afin de vous lancer.

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Le Central: une destination gastronomique unique

Personne n’avait vraiment entendu parler du Central; même les médias étaient dans le noir. Alors, quelle belle surprise ç’a été d’apprendre l’ouverture de cette nouvelle halle gourmande!

Le Central, c’est un grand espace de 20 000 pi2, c’est 700 places assises, c’est 25 restaurants qui proposent des saveurs et des parfums de partout dans le monde pour offrir une expérience gourmande des plus mémorables.

Situé à l’angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent, Le Central prend place au Quartier des spectacles, un point névralgique de la métropole pour ce qui est de la culture. Après cinq années de travail acharné, le projet, propulsé par la Société de développement Angus, en partenariat avec La Tribu, firme de l’industrie du spectacle et du divertissement, a vu le jour le 17 octobre dernier.

«Le Central, c’est une belle photo de la gastronomie montréalaise», explique Danny St Pierre, porte-parole et investisseur du projet. «Il a été mené par des Montréalais, pour des Montréalais», ajoute-t-il.

Guillaume Sasseville, designer, Lia Ruccolo, architecte et Jason Cantoro, artiste visuel, ont tous trois conçus le mobilier, l’aménagement des lieux ainsi que les œuvres murales qui mettent en appétit. L’espace vaste où figurent des rangées de tables communales bouillonne de gastronomes affamés. Voici quatre comptoirs à découvrir.

Bagado

Glace

Derrière ce comptoir coloré, vous trouverez Monica Rodriguez préparant des glaces et des sorbets maison d’une onctuosité incroyable. Osez l’étrange combinaison framboise-poivron rouge; c’est surprenant et totalement réussi! Et surtout, ne partez pas sans avoir essayé la pâte de fruits au chocolat et quelques-unes des mignardises, dont celle aromatisée à l’amaretto. Du plaisir en bouche!

Le Gras Dur

Poutine

Si vous avez envie d’une poutine ou de burgers bien juteux, le comptoir Le Gras Dur saura satisfaire votre désir. Déjà très connu auprès des amateurs de cuisine de rue, le comptoir propose ses grands classiques comme la poutine Tousqui (vainqueur au Festival de la poutine de Drummondville) et la cheeseburger (qui a remporté la deuxième place à la Poutine Week de 2017). Entièrement faits maison, les petits plats gourmands vous font ressentir le réconfort de «par chez nous»!

La République démocratique du jambon (RDJ)

Charcuterie

Petite salaison artisanale établie à Sherbrooke, la RDJ fabrique des charcuteries savoureuses ne contenant pas d’agents de conservation et préparées dans le respect des matières premières. En plus des plateaux de charcuteries, elle vous propose des sandwichs classiques tels le jambon beurre et le porchetta, que vous pourrez faire descendre avec une bonne Fenaison, une bière québécoise de la Brasserie 11 comtés.

Trou de beigne

Beignes

En vous présentant au comptoir du Trou de beigne, vous serez d’abord séduit par les fûts de boissons végétales qui ornent le comptoir, avant de vous régaler des trous de beigne au café. Cette entreprise montréalaise fabrique des beignes artisanaux roulés, cuits et glacés sur place pour le plaisir de les savourer chauds. Faits à partir d’huile de noix de coco biologique, les beignes sont légers et aériens, et ils sont offerts en six saveurs différentes.

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Trois nouveaux cafés à découvrir à Montréal

Que serait Montréal sans ses cafés conceptuels, rassembleurs et réconfortants? Ils sont l’âme de chaque quartier et le repère de ceux qui ne sauraient commencer la journée du bon pied sans leur dose de caféine. Tout beaux, tout chauds, Métro en a testé trois petits nouveaux!

Caffè in Gamba

Le Mile End est un quartier incontournable pour les amoureux du bon café. Parmi les meilleures adresses, on trouve le Caffè in Gamba, élevé au rang d’institution depuis son arrivée sur l’avenue du Parc en 2007. Bonne nouvelle, un second comptoir a récemment ouvert sur Saint-Viateur. On y vient notamment pour savourer d’excellents lattés – préparés par les frères Caron, plusieurs fois récompensés pour leur savoir-faire – mais aussi pour se procurer les grains d’une sélection pointue d’artisans torréfacteurs à déguster à la maison.

Au 71 rue Saint-Viateur Est (ouvert du lundi au vendredi), et au 5263 avenue du Parc 

*Les frères Caron ont remporté la première et la deuxième place du concours art latté du festival du café qui avait lieu le week-end dernier.

Par Amélie Revert

Café Troisième tasse

Situé dans le Village, à deux pas du métro Papineau, le Café Troisième tasse vient remplacer un Café Dépôt défraichi, fermé depuis longtemps déjà. Contrairement à son prédécesseur, l’endroit propose des viennoiseries et des cafés achetés auprès de fournisseurs locaux (Café Pista, Escape, Zab, Croissant Croissant). Il mise ainsi sur des produits de qualité et une ambiance lumineuse parfaite pour venir travailler ou prendre un breuvage entre amis. Déjà spacieux, le café devrait être agrandi prochainement puisque son deuxième étage est presque terminé.

Au 1800 Sainte-Catherine Est

Par Zoé Magalhaès

Éclair

Les amateurs de bon café aiment aussi les bons livres. Tel est le mantra du café Éclair, qui approvisionne son percolateur auprès du torréfacteur berlinois The Barn et sa micro librairie auprès de maisons d’éditions indépendantes soigneusement choisies. Les ouvrages, offerts en français et en anglais, portent sur une thématique qui change à chaque saison (le voyage, l’argent, le danger…). Des soirées de lecture et de lancement permettent d’en rencontrer les organisateurs. On y bouquinerait des heures, lové sur la divine banquette en velours ou accoudé à l’îlot derrière lequel les baristas préparent de délicieux lattés, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Au 12 rue Maguire

 

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Faire des pâtisseries sans sucre

Source de nombreux maux et maladies, le sucre raffiné est devenu l’ingrédient à abattre. Une traque de longue haleine, tant il se dissimule partout, des confiseries aux plats préparés, des viennoiseries aux sauces à spaghetti, des jus santé aux pains complets. Apprendre à décrypter les étiquettes permet de choisir les aliments qui n’en contiennent pas, ou peu. Mais comment consoler les becs sucrés?

Depuis plusieurs années, l’entrepreneuse et prêtresse du bien-manger Mériane Labrie, dites Madame Labriski, prône l’utilisation de la purée de dattes pour remplacer le sucre en pâtisserie. Son livre Bye-bye sucre raffiné, bonjour purée de dattes !, paru l’an dernier aux Éditions de l’Homme, présente une variété de recettes faciles à réaliser chez soi.

En plus de son goût neutre et sucré, la purée de dattes possède une texture liante et moelleuse très intéressante en pâtisserie. Bourrée de glucides, elle donne une dose d’énergie à l’heure de la collation ou dès le petit-déjeuner. Mais même si elles sont plus saines que les préparations à base de sucre raffiné, les gâteries qui en découlent sont évidemment à consommer raisonnablement.

Puisqu’une bouchée vaut mille mots, il n’y a plus qu’à goûter. Voici une recette de pâtisserie à la purée de dattes délicieuse et presque inratable :

L’inspirant coco-banane (banane, noix de coco et choco)

Texture de feu. Goût parfait. On dirait de la haute cuisine sans gluten digne des plus grands chefs… mais ici, le maître, c’est vous. Allez ! Mélangez tout et savourez votre talent.

Cuisson : 30 minutes
Portions : 10 gros muffins

INGRÉDIENTS

  • 150 g (1/2 tasse) de purée de dattes 
  • 2 bananes écrasées à la fourchette
  • 155 g (2/3 tasse) de boisson végétale (ou de lait)
  • 1 œuf
  • 1/2 c. à soupe de poudre à pâte
  • Une pincée de sel
  • 90 g (3/4 tasse) de farine sans gluten ou votre farine préférée
  • 30 g (1/4 tasse) de farine de noix de coco
  • 40 g (1/4 tasse) de graines de chia
  • 25 g (1/4 tasse) de noix de coco non sucrée, râpée moyen
  • 50 g (1/2 tasse) de pépites de chocolat noir (ou au lait)
  • Noix de coco pour la déco

PRÉPARATION

  1. Préchauffer le four à 180°C (350°F).
  2. Dans un bol, bien mélanger les cinq premiers ingrédients.
  3. Dans un autre bol, mélanger les ingrédients restants (secs), puis les incorporer au premier mélange.
  4. Mettre des caissettes en papier ou en silicone dans les cavités d’un moule à muffins.
  5. Verser la pâte dans le moule. Décorer avec de la noix de coco.
  6. Cuire au four environ 30 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre ressorte propre.

Recette de Madame Labriski


Muffins
6 $, dans les supermarchés

 

 

 

Pas le temps de vous mettre aux fourneaux? Des muffins à la purée de dattes de Madame Labriski sont désormais vendus en supermarché. Et quand c’est santé, pas besoin d’excuses pour se gâter!

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Cajou, la cuisine ludique en famille

Convaincues que la préparation des repas ne doit pas se faire au détriment du temps passé en famille, les mamans pressées Carla Beauvais, Marjorie Morin-Lapointe et Abeille Gélinas ont créé un concept destiné à inclure les enfants de 4 à 11 ans dans cette tâche: Cajou Cuisine.

La cuisine clé en main

Cajou Cuisine est un kit de cuisine livré tous les deux mois par la poste. Chaque boîte met un pays et sa culture culinaire à l’honneur. Elle comprend 4 recettes faciles, 4 fiches informatives sur le pays, 4 fiches de conseils nutritionnels, 2 activités éducatives (type coloriage), un écusson du pays à collectionner, un instrument de cuisine, un échantillon d’épices, une liste d’épicerie et une playlist conçue par la DJ Abeille Gélinas. Plus qu’à rassembler les ingrédients nécessaires et revêtir son tablier de marmiton !

Ludique, éducative et conviviale, la boîte Cajou permet aussi de transmettre de saines habitudes alimentaires aux plus jeunes. Quand on sait que 10% des jeunes Québécois souffrent d’obésité et que la malbouffe en est la première cause, montrer le bon exemple à la maison ne peut pas faire de mal.

Métro a testé…

La toute première boîte Cajou est consacrée à la cuisine haïtienne. Attrayante et colorée, elle donne envie de goûter aux saveurs promises. Les fiches techniques sont intéressantes, une carte aux trésors présente l’île d’Haïti et ses mystères, et un sachet de chips de plantain vient même occuper les papilles pendant cette découverte !

Mais ces nombreuses fiches cartonnées et petits papiers, ainsi que la boîte en carton qui les contient, sont aussi un bémol à l’heure où les familles veulent plus que jamais réduire leur quantité de déchets. Aussi, l’accessibilité de certaines recettes peut rendre sceptique. L’une d’elles, qui suggère de faire frire des tranches de plantain dans une casserole d’huile (sous la supervision d’un adulte) pourrait faire hésiter plus d’un parent.

À partir de 50$ la boite + frais de livraison (ou possibilité de cueillette à Montréal)

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Une journée à l’italienne

Ah l’Italie! On en rêve tous. Le climat méditerranéen, les ruines antiques, le charme de ses habitants, et surtout, l’opulence de sa gastronomie. Visitez l’Italie sans quitter Montréal le temps d’une journée grâce aux meilleurs restaurants et cafés italiens de la ville.

Déjeuner-brunch 

brunc italien

Rendez-vous dans le Vieux-Montréal pour commencer cette visite culinaire, direction Jacopo. Ce restaurant du groupe Antonopoulos sert un nouveau brunch à l’italienne: Brunch & Bellini. Tous les week-ends, le restaurant propose une combinaison de spécialités locales italiennes telles que le toast alla francese con mascarpone, un pain doré aux amandes et au mascarpone monté à l’érable, et une panoplie de plats d’œufs revisités à l’italienne, tels que les cacio e pepe, des œufs brouillés avec pecorino, parmesan et poivre noir, et les uova pomodoro, des œufs pochés dans une riche sauce tomate, servis avec une focaccia maison. Profitez au maximum d’un brunch entre amis en optant pour le kit Bellini sur mesure, un sceau comprenant des cannettes de prosecco et de la purée de pêche pour faire vous-même votre Bellini à table.

Jacopo, 436, place Jacques-Cartier

Lunch et café 

Antipasti

L’Italie dans Saint-Henri! Après une séance de magasinage avec les copains ou une activité en famille, rien de mieux que de s’attabler dans ce café merveilleusement décoré de la rue Notre-Dame, où on sert des plats authentiques et savoureux certifiés par la nonna (grand-mère). Commencez avec un plateau de charcuteries italiennes et des frites au parmesan, un Apérol Spritz à la main. Continuez avec une entrée de panzanella pour rafraîchir le palais, cette salade de tomates, concombres, basilic, bocconcini et croûtons de focaccia. Poursuivez le repas avec des orrechietti à la saucisse et au rapini ou avec un panini au poulet parmigiana. Accompagnez ces plats d’un verre de prosecco ou de chardonnay Soprasasso 2017 pour faire descendre le tout. Finissez votre visite avec un espresso corsé comme les Italiens savent le faire, et un cannoli au chocolat et aux pistaches.

Caffè Farina, 3422, rue Notre-Dame Ouest

Souper à l’italienne

Pizza napolitaine

Impossible de faire une tournée à l’italienne sans visiter la Petite-Italie! Pour le souper, rendez-vous rue Saint-Zotique Est, à la Bottega Pizzeria. Les frères Covone, Fabrizio et Massimo, vous accueillent chaleureusement et vous proposent la meilleure pizza napolitaine de Montréal, et ce, depuis 2006. Quant à leur maman Giovanna, la chef pâtissière, elle vous fera fondre à l’heure du dessert avec son tiramisu et ses gelato maison.

En plus d’un riche choix de pizzas telles que la classique margherita faite de tomates San Marzano, de mozzarella et de basilic, et la tartufo nero, une pizza blanche composée de mozzarella, de truffes noires, d’un œuf et de copeaux de Grana Padano, on trouve au menu de la Bottega un choix d’entrées toutes plus appétissantes les unes que les autres. Les polpette con pomodoro, boulettes de viande avec sauce tomate, sont d’une telle tendreté qu’elles se brisent aisément à la fourchette, alors que les gnocchis vous garantissent une expérience gustative hors du commun.

Bottega Pizzeria, 65, rue Saint-Zotique Est

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MTL à table: quand la gastronomie se démocratise

La gastronomie est un Art! Ce qui implique qu’elle n’est pas accessible à tous. Découvrir les créations des artistes culinaires de Montréal est un plaisir qui devrait être offert à tout le monde, au moins une fois de temps et temps. L’événement MTL à table arrive à la rescousse des petites bourses!

Pour une huitième année, MTL à table fera vibrer la Métropole! Du 1er au 13 novembre, plus de 150 restaurants offriront des tables d’hôte 3 services à 23 $, 33 $ et 43 $, en plus d’une offre brunch à 17 $. Mais cette année, une grande nouveauté excite les papilles des plus gourmands: les événements Signature.

Sept grands restaurants montréalais offriront des tables d’hôtes 5 services (ou plus!) à 83 $. On vous présente leurs menus.

Renoir

Chef Olivier Perret

Menu :

  • Amuse-bouche en duo
  • Carpaccio de bar sauvage, pommes de terre rattes tièdes fumées au thym, huile citronnée
  • Pâté en croûte de pintade de la ferme Besnier, foie gras, pistaches, ris de veau, compote d’oignons rouges
  • Truite de la Ferme piscicole des Bobines, choux-fleurs, câpres, citron, croûtons
  • Magret de canard du Québec courge, cipollini, romanesco, érable
  • Pommeline façon Tatin, crème glacée à l’érable

Les 5, 6, 12 et 13 novembre 2019

Pastel

Menu :

  • Amuse-bouche (tarte aux thon blue fin, poireaux)
  • Mosaïque de betteraves avec foie gras
  • Gnocchetti avec piment Peblano
  • Omble Chevalier
  • Cerf avec Salsify, mûr
  • Chocolat

Les 10 et 13 novembre 2019

L’Atelier de Joël Robuchon (Casino de Montréal)

Tartare de betterave

Menu :

  • Pour commencer : Inspiration du moment
  • La Betterave : en duo de pommes, à l’avocat, aux pousses de salade, sorbet à la moutarde verte
  • Le Potimarron : en velouté onctueux sur une fine royale de lard fumé de la ferme du Rang 4
  • La Pintade de Plume des Champs : cuisse farcie au foie gras de Rougié (Marieville), haricots cocos cuisinés au jus
  • La Poire : lentement confite, crémeux au chocolat Manjari, fine gelée à la Belle de Brillet

Les 5, 6, 12 et 13 novembre 2019

Le Filet

Menu Nival du 5 novembre :

  • Huître, Trésor du Large, marmelade de yuzu
  • Oursin du Québec, algues, pomme Lécuyer
  • Huître, Trésor du Large, betteraves, crème fraîche maison, caviar
  • Huître, Trésor du Large, crème de safran, fenouil confit
  • Huître frite
  • Huître, Gratin de miso de Massawippi
  • Pétoncles poêlés, cidre de Saint-Paul, céleri-rave
  • Wagyu, miso, salsifis du Québec, champignons ferme Blanc de Gris
  • Bar européen, topinambours bio-Artisan 360, mousse au parmesan, sauce à la merise de la vallée de Missisquoi
  • Mignardises de Masami Waki

Menu Auval du 12 novembre :

  • Huître, Trésor du Large, vin orange, algues, yuzu
  • Huître, Trésor du Large, gelée de merise de la vallée de Missisquoi et concombre
  • Huître, Trésor du Large, Jalapeno et érable craquant de Éric Bernard
  • Huître, Gratin de miso de Massawippi
  • Huître frite
  • Anguille et foie gras ferme Hudson Valley
  • Pétoncles poêlés, sambal balinais, piment d’Espelette de Potton
  • Morue noire fumée glacée à l’érable d’Éric Bernard, bacon Porcmeilleur, piment sichuanais
  • Wagyu, miso, salsifis du Québec, champignons ferme Blanc de Gris
  • Mignardises de Masami Waki

Les 5 et 12 novembre 2019

Jellyfish Crudo + Charbon

Restaurant Jellyfish

Menu :

  • Huîtres Rockefeller, marmelade de porc Gaspor, fromage en grains
  • Crudo de flétan du Québec, patates douces, leche de tigre aux pommes de Rougemont
  • Carpaccio d’endives et de fenouil du Québec, fromage Majestic d’Élevages Buffalo Maciocia, émulsion bleuets et érable, ponzu
  • Filet de veau Montpak grillé, cavatellis de bananes plantains, ragoût de pleurotes d’Hochelaga
  • Tarte à la citrouille du Québec, crème glacée au miso de Massawippi, crumble d’avoine

Les 4, 5 et 6 novembre 2019

Estiatorio Milos

 

Menu :

  • Hareng fumé du Fumoir d’Antan (Îles-de-la-Madeleine), betteraves ancestrales, pommes de terre rattes
  • Salade Epirotiki, chou des fermes familiales Birri, huile d’olive, vinaigre balsamique blanc, fromage de chèvre vieilli quatre mois de Chèvrerie du Buckland
  • Ahino makaronada, spaghetti, oursins frais (Rimouski)
  • Cuisse d’agneau nourri aux algues du Québec, légumes racines rôtis
  • Pomme cuite, chèvre frais de Chèvrerie du Buckland, caramel au fromage de chèvre

Les 5, 6, 12 et 13 novembre 2019

Europea

Détails à venir

Pour consulter la liste des restaurants participants à MTL à table, et pour faire des réservations en ligne, rendez-vous au https://mtlatable.mtl.org/fr/restaurants

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Du riz au menu

Aliment de base à travers le monde, le riz a perdu quelque peu de sa popularité au Canada, mais il est grand temps de remettre les pendules à l’heure!

Source énergétique certaine, cette céréale cultivée dans des rizières tire son origine de la Chine, il y a plus de 5 000 ans. Sans sodium ni gluten, il est aussi une source de vitamines B, de phosphore et de zinc. Et lorsqu’il est consommé brun, il procure également des fibres, du magnésium, du sélénium et du manganèse à l’organisme. Pourquoi s’en passer alors?

Le riz cultivé aux États-Unis

On trouve davantage de riz en provenance des États-Unis sur les tablettes des marchés. Reconnus pour la qualité de leur produit, les États-Unis comptent parmi les plus grands exportateurs au monde. Modernes et sophistiqués, leurs procédés de culture sont à l’avant-garde avec de la machinerie équipée de techniques au laser.

Types de riz 

On trouve principalement 11 sortes de riz différents en provenance des États-Unis: le riz à grains longs, à grains moyens, à grains courts, le brun, le blanc, le rouge, le Arborio, le riz Basmati, le Japonica, le Jasmin et le riz étuvé. Comment cuisiner tous ces riz? Voici une recette de semaine parfaite qui vous fera remettre cette céréale au menu.

Recette

Egg rolls déconstruits au riz brun

riz menu

Portions : 4 à 6

Par portion (¼ de recette): 350 calories, 9 g lipides, 2 g gras saturés, 65 mg cholestérol, 830 mg sodium, 46 g glucides, 5 g fibres, 8 g sucre, 20 g protéines, calcium 9 %, fer 11 %, vitamine A 1 %, vitamine C 43 %

Ingrédients

  • 1 c. à soupe d’huile de canola
  • ½ lb de dinde hachée
  • 1 c. à soupe chacun, d’ail haché et de gingembre haché 
  • ½ c. à thé chacun, de sel et de poivre 
  • 1 sac de chou haché ou mélange pour salade de chou (environ 6 tasses)
  • 3 tasses de riz brun à grains longs des États-Unis cuit (environ 1 tasse sec)
  • 2 c. à soupe de sauce soya
  • 2 c. à soupe de vin de riz, de xérès ou d’eau 
  • 1 tasse de fèves germées (facultatif)
  • ½ tasse d’oignons verts hachés (plus pour la garniture)
  • Des lamelles de wonton croustillantes (facultatif)

Préparation

  1. Chauffer l’huile dans un wok ou une grande poêle profonde à feu moyen élevé.
  2. Ajouter la dinde hachée, puis l’émietter à l’aide d’une cuillère de bois.
  3. Ajouter l’ail, le gingembre, le sel et le poivre; faire sauter le tout jusqu’à ce que la dinde soit légèrement dorée.
  4. Ajouter le mélange de salade de chou; cuire, en brassant souvent, de 5 à 7 minutes ou jusqu’à ce que le chou soit flétri.
  5. Incorporer le riz cuit, la sauce soya et le vin de riz jusqu’à ce que le tout soit bien amalgamé.
  6. Ajouter les fèves germées et les oignons verts; remuer pour réchauffer le tout.
  7. Garnir d’oignons verts et de lamelles de wonton croustillantes, puis servir.

Recette fournie par inforiz.com

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