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Les partys de bureau seront différents cette année

On n’aura pas besoin d’une nouvelle robe à paillettes ou d’un nœud papillon plus coloré cette année, car les traditionnels partys de bureau de décembre n’auront pas lieu en 2020. On s’en doutait un peu, mais cela fait quand même mal au moral de savoir qu’on ne dansera pas la danse des canards cette année…

Au Groupe Maurice, on nous a confirmé la tenue d’un party de Noël pour les quelque 150 employés du siège social, mais sous une nouvelle forme. «C’est certain qu’il n’y aura pas de rassemblements physiques», a assuré la porte-parole de l’entreprise, Sara Ouellet. Mais on prépare quelque chose, a-t-elle précisé, ajoutant vouloir garder le secret pour ne pas que «les employés apprennent dans le journal» les détails de la surprise en question.

Il n’y aura pas de party non plus du côté de la firme comptable Mazars, a confirmé le directeur national, Talent, culture et marketing, Michel Delisle, au téléphone. Et la décision est sans appel, étant donné le peu temps qu’il reste pour organiser des événements de ce genre.

«On va souligner cette occasion, c’est certain, mais on ne sait pas encore de quelle façon. Justement, demain, je parle avec le responsable de la firme externe qui nous conseille sur ce plan», poursuit le responsable de ce cabinet comptable qui emploie 40 000 professionnels, dont 120 au Canada, dans 92 pays.

M. Delisle assure que le budget alloué aux célébrations de fin d’année sera quand même dépensé, mais autrement. «On veut créer un effet ‘‘wow’’, mais différent évidemment», assure-t-il.

Pas de party chez Apple au Texas

Pas de partys de bureau pour les équipes d’Apple au Texas non plus, a-t-on appris par le plus grand des hasards d’une source fiable dont nous tairons le nom, car elle n’était pas autorisée à parler aux médias.

L’employé à qui nous avons parlé en fin d’après-midi mercredi a expliqué qu’en cette année de pandémie, tout sera annulé et qu’aucune information «officielle» n’avait filtré jusqu’à maintenant. «On se croise les doigts», dit-il, se disant fatigué de travailler depuis sa maison depuis plusieurs mois. «C’est toujours une surprise, c’est une loi de la compagnie», a-t-il précisé au sujet des événements de l’entreprise.

Annulées aussi les célébrations avec les employés et leurs familles dans les différents parcs thématiques, comme c’est la tradition chez le géant qui a son siège social en Californie, a indiqué cette personne qui travaille chez Apple depuis trois ans.

Questionné à savoir combien d’employés œuvraient dans sa division, celui-ci parle «d’une très grosse unité mixte», mixte référant au service à la clientèle pour les clients canadiens et américains. Selon différentes sources, Apple emploierait près de 8 500 personnes au Texas.

Seuls, mais ensemble

Difficile de faire les choses différemment cette année sans passer par la technologie. Métro a trouvé deux pistes (mais pas de danse, cependant) pour vous.

Qui n’aimerait pas assister à un spectacle privé en direct de son salon?

C’est ce que propose Productions Hugues Pomerleau, de Saint-Jean-Chrysostome, en banlieue de Québec, dont le site web impressionne tant les possibilités sont nombreuses. L’entrepreneur, qui organise des partys d’entreprises depuis plusieurs années, espère «avoir ouvert les portes d’un marché mondial», rien de moins.

Il y a beaucoup de demandes en ce moment, confirme le propriétaire de la PME, Hugues Pomerleau, issu de la famille d’entrepreneurs beaucerons dont la renommée n’est plus à faire dans la province. Et 90 % des clients veulent des spectacles d’humoristes.»

Fait intéressant, la technologie permet d’organiser des happenings pour un nombre quasi illimité de participants où qu’ils soient sur la planète, indique M. Pomerleau. Tout se passe sur internet et par internet.

Il est possible pour l’animateur, l’humoriste ou le chanteur d’interagir avec les invités, car il les voit sur un écran. Il peut prendre les demandes spéciales dans le cas d’un chanteur, répondre aux commentaires des participants, taquiner «la madame avec la robe rouge, là au fond de la salle», illustre M. Pormerleau, qui assure que le rendu est stupéfiant avec l’effet de retour du son.

«On a des musiciens, des chanteurs qui sont bien équipés et qui ont acheté quelques caméras pour créer des automatisations, des mouvements de caméra qui dynamisent le spectacle», indique M. Pomerleau.

Côté budget, cela va de 1 500 à 25 000 $ et plus, mais «si le client veut Martin Matte ou un autre humoriste connu, cela va coûter plus cher, évidemment.»

Le Québec en cartes-cadeaux

La deuxième adresse va dans une autre direction, mais fait aussi appel à la technologie. Il s’agit d’une plateforme qui permet aux employeurs d’offrir un bon d’achat à une liste de leurs employés.

Présentant un marché potentiel intéressant à saisir, Outgo a lancé un outil pour pallier la disparition des partys de bureau. Car si les grands rassemblements risquent de ne pas être autorisés, les budgets alloués aux partys de bureau, eux, demeurent.

Outgo, fondée en 2016, se targue d’ailleurs d’être l’unique plateforme québécoise à offrir ce service.

L’outil d’Outgo permet de créer des laissez-passer personnalisés qui sont acheminés par courriel aux personnes sélectionnées par le client. Ceux-ci donnent accès à des activités, des escapades, des soins personnels ou des restaurants. Quelque 300 commerçants québécois sont du nombre.

«Des organisations nous ont approchés dans les derniers mois, car elles étaient à la recherche d’une solution digitale, simple et efficace pour récompenser leurs employés tout en respectant les normes émises par la Santé publique, explique Yanik Guillemette, président et fondateur de Outgo. C’est à ce moment que nous avons anticipé les besoins criants qu’occasionnerait le temps des Fêtes. S’en est suivie la décision d’adapter notre modèle et de présenter une alternative aux entreprises qui, en plus d’encourager l’achat local, permettrait d’éviter les délais postaux.»

Fait à souligner, le système est simple et facile à utiliser en plus d’être adapté au contexte de la pandémie de cette année hors de l’ordinaire.


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Deux jeunes entrepreneurs veulent sauver Halloween

Alors que la pandémie force l’annulation des activités traditionnelles reliées à la fête d’Halloween, Philippe Larouche et Sara-Jeanne Bouchard, cofondateurs de la crèmerie La Bûche Glacée, lancent une boîte clé en main comprenant tout ce qu’il faut pour organiser une chasse aux bonbons à domicile.

Les créateurs du projet ont été menés par le désir de sauver Halloween en offrant une solution de remplacement sans tracas pour les parents qui veulent permettre à leurs enfants de célébrer leur fête préférée en respectant les mesures sanitaires émises par la Santé publique.

«Halloween a toujours été importante pour nous quand nous étions jeunes et elle l’est tout autant  aujourd’hui, mentionne par voie de communiqué Philippe Larouche, copropriétaire de La Bûche Glacée. Annuler cette fête n’était pas une option pour nous cette année, c’est pourquoi nous avons créé ce concept clé en main afin de satisfaire les dents sucrées qui cherchent une façon sécuritaire de célébrer Halloween!»

La Bûche Glacée propose une solution «clé en main» pour célébrer Halloween à domicile

Son contenu

La boîte «Chasse aux bonbons» comprend une chasse aux trésors de huit énigmes, vingt friandises, deux défis d’Halloween à relever et un guide d’instruction. Et il y a une version facile et une plus difficile afin de l’adapter au niveau de l’enfant. Elle est conçue pour les familles de petites et moyennes tailles; elle permet la participation d’une à quatre personnes âgées de 5 ans et plus.

L’entreprise

La Buche Glacée est une entreprise locale située à Québec. Le bar laitier propose une grande variété de desserts glacés dont certains innovateurs, tels que les Inversés, de la crème glacée molle fourrée de coulis, et les Bûches, de la crème glacée liquide déposée sur une plaque à -20 degrés.

La boîte «Chasse aux bonbons», au coût de 19,50$, est livrée partout au Québec. Offerte sur labucheglacee.ca

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Deux entrepreneures aident les restaurateurs en lançant Weekendeurs

Afin d’aider les restaurateurs dans le contexte économique difficile de la pandémie, deux femmes du Sud-Ouest ont fondé Weekendeurs, une plateforme Web de distribution de plats prêts à cuire. Cette formule permet aux gens à la maison de compléter le repas en quelques étapes seulement.

En mars, Kassandra Brochu et Anne-Marie Giguère ont eu l’idée de rassembler les recettes et préparations de chefs montréalais afin de les aider à passer au travers cette épreuve.

Fortes d’une expérience combinée de plusieurs années dans la restauration, les deux femmes d’affaires du Sud-Ouest de 27 et 30 ans respectivement, ont décidé de donner un coup de pouce à l’industrie.

«On s’est mis à réfléchir à une manière de pouvoir continuer à offrir aux gens des restos, tout en pouvant garder et optimiser leur nourriture. Quand on se fait livrer par un service de livraison plus traditionnel, le plat a perdu de la chaleur», explique Kassandra Brochu.

Avec la popularité grandissante des boîtes-repas à emporter et des recettes prêtes à cuisiner, les deux femmes d’affaires souhaitaient profiter de l’occasion pour proposer une alternative face à d’autres entreprises qui proposent un format similaire. Aussi, Weekendeurs ne nécessite aucun abonnement.

«Avec l’arrivée des menus un peu plus style ‘épicerie’ [dans les] restaurants, ça nous a donné l’idée de créer une plateforme pour regrouper les plats de ce type», affirme-t-elle.

Aider les restaurants

Même si Weekendeurs a été fondée il y a quelques mois à peine, une variété de choix permet aux clients de trouver ce qu’ils souhaitent, que ce soit pour un pique-nique à l’extérieur ou encore une cuisson sur un BBQ.

«On peut commander de plusieurs restaurants à la fois. […] C’est un service qui encourage beaucoup la convivialité. Recevoir chez soi, quand on a le droit, c’est le fun. Ça fait partie de l’esprit de notre service», souligne pour sa part Anne-Marie Giguère, cofondatrice de l’entreprise.

«Il y a des chefs qui ont mis de l’amour là-dedans et qui ont pris du temps à élaborer ces recettes-là.» – Kassandra Brochu, cofondatrice de Weekendeurs.

La création de cette entreprise dans une période difficile peut sembler risquée, pour certains, mais pas pour les cofondatrices.

«Dans ces moments-là, il y a deux manières de voir les choses : être un peu découragées et se demander ce qu’il va se passer ou utiliser cette opportunité-là pour se mettre en action et essayer de se sortir de cette situation», mentionne Mme Brochu.

Il faut dire que le moment était le bon pour se lancer dans cette industrie puisque cette initiative vient en aide aux restaurateurs.

Équitable

Selon les cofondatrices, le but de leur entreprise est également de répondre à une faille dans le système de livraison du Québec. Les grands noms de l’industrie, comme Uber ou DoorDash, demandent environ 30% de marge aux restaurateurs, contrairement à 15% pour Weekendeurs.

«Il n’était pas question pour nous de monter un service qui ressemblait aux autres et qui allait manger la laine sur le dos des restaurateurs», indique Mme Giguère.

Même si les restaurants proposés sur leur plateforme Web sont en partie des entreprises du Sud-Ouest, les cofondatrices de Weekendeurs affirment que d’autres endroits un peu partout à Montréal devraient s’ajouter au cours des prochaines semaines. En début de deuxième vague de COVID-19, les deux entrepreneures affirment qu’elles sont prêtes à répondre à la demande.


Quelques restaurants participants

  • Sumac
  • Mauvais garçons
  • Grumman’78
  • Moleskine
  • Street Monkeys
  • Tendresse
  • Wellington

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Alloprof dévoile sa nouvelle plateforme web

Alloprof, l’organisme d’aide aux devoirs, a dévoilé ce matin le fruit de près d’un an de travail: une toute nouvelle plateforme web à la fine pointe de la technologie afin de soutenir les jeunes élèves et leurs parents dans la persévérance scolaire.

Nouvelle plateforme web simplifiée

La nouvelle plateforme d’Alloprof intègre un outil de recherche guidée facilitant la recherche de sujets, contenus, matières et exercices, autant sur ordinateur qu’appareil mobile, ainsi que des recommandations de contenus selon le profil de l’utilisateur. Afin de rendre l’apprentissage encore plus intuitif, la navigation et l’ergonomie ont été simplifiées, et de nouvelles images et vidéos ont été intégrées à la plateforme.

«Ce que l’on souhaite, c’est que les importantes améliorations mises en place contribuent à l’augmentation de la réussite scolaire des élèves. Les jeunes apprennent tous à leur manière, et ces nouvelles fonctionnalités promettent d’accroitre la capacité de la plateforme à personnaliser l’expérience de l’apprentissage et donc de doubler l’utilisation des services d’Alloprof d’ici trois ans.» – Sandrine Faust, directrice générale et cofondatrice d’Alloprof.

D’ici trois ans, l’organisation prévoit aider 80% des élèves du Québec, alors qu’il en soutient actuellement 55% par année. Au total, l’organisme veut atteindre 100 millions d’accompagnements annuels d’élèves et de parents (pour 47 millions en 2019-2020, soit une augmentation de 113%).

Nouvelle identité visuelle

En plus d’avoir intégré des milliers de pages web résumant plus de 3000 notions scolaires dans la nouvelle plateforme, Alloprof en a profité pour revoir son identité virtuelle. En effet, Flo, un petit personnage taquin, devient officiellement le visage d’Alloprof. «Sympathique et rieur, il se veut une présence rassurante et constante pour accompagner les jeunes, les parents et les enseignants sur notre site web et se pointe le bout du nez dans nos outils numériques et imprimés. Son visage est très expressif, c’est comme un émoji!», se réjouit Marc-Antoine Tanguay, porte-parole et directeur de la stratégie d’Alloprof.

Alloprof a également annoncé qu’une vaste étude sur l’impact de sa nouvelle plateforme et de ses fonctionnalités avancées sur la réussite scolaire des élèves sera menée au cours des trois prochaines années par le professeur Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le numérique en éducation. Cette étude aidera notamment l’organisme à bonifier ses outils pour améliorer continuellement sa contribution à l’éducation au Québec.


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