Raffinée et sophistiquée, la liqueur est une boisson spiritueuse obtenue par l’aromatisation d’une base alcoolique issue de la macération de fruits ou de plantes. Afin d’en apprendre davantage sur la façon de les déguster, Métro a participé à une soirée de dégustation de Grand Marnier.
Il est primordial de connaître l’histoire de la liqueur qu’on s’apprête à déguster pour en capter toutes les subtilités.
Grand Marnier… dans le temps
L’histoire de Grand Marnier remonte à la fin du 19e siècle, et c’est à Patrick Raguenaud, maître-assembleur de la maison depuis 2004, que revient le rôle de perpétuer les connaissances et la tradition. M. Raguenaud est né à Jarnac, une commune de la région de Cognac, et sa famille est impliquée dans l’industrie du cognac depuis 1627. C’est en mettant l’accent sur l’importance de la connaissance que ce maître-assembleur reconnu internationalement commence l’animation de cette soirée.
«Déguster une liqueur, comme ça dans l’absolu, je n’y crois pas, personnellement. La dégustation a un sens uniquement lorsqu’on est capable de lui en donner un, et ce sens, c’est la connaissance, commence-t-il. Premièrement, Grand Marnier, c’est quoi? C’est deux choses: du cognac et de l’orange», précise le maître-assembleur.
En effet, la liqueur se caractérise par un mélange unique de cognac et d’oranges. «L’orange de Grand Marnier, c’est une orange amère. Nous, on utilise la bigarade: c’est une petite orange rustique qui pousse à l’état sauvage dans les Caraïbes. Alors, cette orange, on va la cueillir lorsqu’elle est encore verte, de façon à garder le bouquet, la typicité qui nous intéresse, explique M. Raguenaud. Sa pulpe est très peu juteuse, on la jette, on en fait du compost qu’on réutilise ensuite sur la plantation. On récupère la peau des oranges et on la fait sécher au soleil. C’est cette écorce d’orange qui est la matière première pour l’élaboration du principal ingrédient servant à fabriquer le Grand Marnier, c’est-à-dire l’essence d’orange», poursuit-il.
«Anecdote amusante: M. Marnier avait le sens du marketing. À l’époque, tout était petit: le petit journal, le petit écho de la mode… même lui était petit! Mais il décida d’appeler son produit “Grand Marnier”.» – Patrick Raguenaud, maître-assembleur chez Grand Marnier
La naissance de la liqueur
C’est en 1827 que Jean Baptiste Lapostolle fonde une distillerie à Neauphle-Le-Château, une petite ville non loin de Versailles. «En 1876, la petite-fille de M. Lapostolle épouse Louis-Alexandre Marnier, un vinificateur de la région de Sancerres», développe Patrick Raguenaud. «Arrive alors, en 1870, la première guerre contre les Allemands, contre les Prussiens, qui mène à la chute de l’Empire. À ce moment-là, les Prussiens occupent Paris. Les Lapostolle et les Marnier quittent alors la région parisienne et s’installent à Cognac. À la fin de la guerre, ils reviennent à la distillerie et reprennent leurs activités, mais Louis-Alexandre ne revient pas les mains vides, il rapporte avec lui des échantillons de cognac. Il ramène surtout la compréhension que le cognac est un produit de luxe», raconte le maître-assembleur.
C’est précisément à ce moment qu’il a l’idée de mélanger du cognac avec de l’écorce d’orange (qu’il avait déjà l’habitude de distiller). En 1880 naît ainsi le Grand Marnier!
Produits dégustés
Créée en 1977, cette recette s’inspire d’un rituel que Louis-Alexandre affectionnait particulièrement: ajouter une goutte de cognac à son verre. Dégustation: les saveurs d’orange confite et d’agrumes macérés sont adoucies par des notes de pin et de thé Earl Grey. Finale très longue avec un goût intense.
Introduit en 1927, le Grand Marnier Cuvée du Centenaire commémore le 100e anniversaire de la Maison Marnier Lapostolle. Dégustation: les saveurs sont riches, fines et complexes. L’orange confite et les arômes de vieux cognac rappellent le tabac et le balsamique.
Créée pour commémorer l’année de création du Grand Marnier, la Cuvée 1880 est une liqueur distinctive faite exclusivement de cognac XO de Grande Champagne (91 %) et d’essence d’orange. Dégustation: notes de vieux cognacs, beaucoup de rondeur, de la vanille, des fruits séchés, avec une touche légère et délicate d’orange. Longueur persistante.
Cette édition limitée a été introduite en 2011. Il s’agit d’un mélange rare de cognacs millésimés combiné à une double distillation d’oranges amères. Dégustation: un goût délicat et frais, une onctuosité en bouche, des notes de fruits secs. Très longue finale.
En tapant la phrase «manger seul au restaurant» dans l’internet, vous verrez apparaître une panoplie d’articles donnant des conseils pour manger en solitaire sans gêne.
Métro s’est posé la question: pourquoi ne peut-on pas manger seul au restaurant sans que cela soit perçu comme un problème? Pour y répondre, notre journaliste s’est rendue au restaurant Miel, sans livre, ni journal, ni appareil mobile afin de profiter à 100% des joies de la gastronomie en solitaire. Elle nous fait part de son expérience.
Réservation
Ça y est, la décision d’aller manger dans un bon restaurant sans être accompagnée est prise! Encore faut-il réserver une table. Dès l’instant où vous décrochez le téléphone et mentionnez à l’hôtesse que c’est une réservation pour une personne, un sentiment de gêne fait surface.
Selon Marie-Chantal Doucet, sociologue et professeure à l’École de travail social de l’UQAM, une norme est à l’origine de ce sentiment de malaise. «Dans les sociétés contemporaines, il y a une règle sociale établie nous dictant qu’il faut être accompagné au restaurant, explique-t-elle. De façon générale, on ne se vante pas d’être seul, il faut avoir des amis et une vie sociale active, alors le fait d’étaler sa solitude au su et au vu de tous dans un restaurant transgresse cette norme», ajoute la sociologue.
L’arrivée
Une fois accueillie par l’hôtesse, il faut prendre place. Au bar ou à une table? Le bar est plus animé, la cuisine y fait souvent face et il y a presque toujours un membre du personnel derrière pour croiser votre regard et vous parler. Le bar ce sera, alors!
Au restaurant Miel, c’est effectivement disposé ainsi; le chef Hakim Chajar se retrouve donc face à moi, où je peux le regarder cuisiner les petits plats qui me seront servis.
L’arrivée au restaurant est assez facile à supporter, car on est reçu par l’hôtesse, le sommelier vient nous proposer les alcools de la soirée, et il faut aussi faire son choix de menu et en faire part au serveur. À ce moment, la fébrilité liée au fait d’être dans un bon restaurant est trop présente pour sentir la gêne s’installer. Mais ensuite… on regarde autour.
«Curieusement, dans les grandes villes, il y a un nombre effarant de personnes qui vivent seules, et c’est intéressant de constater, en allant en solitaire au restaurant, que personne d’autre ne le fait, surtout pas les femmes, précise Mme Doucet. Dans d’autres contextes, au cinéma par exemple, on peut apercevoir des gens seuls, terrés dans la noirceur, à l’abri des regards, mais dans un restaurant, en pleine lumière, c’est trop gênant, et cela attire les regards et les questionnements des autres», approfondit-elle.
«Le fait de manger seul au restaurant transgresse la morale de l’alimentation définie dans les sociétés contemporaines.» – Marie-Chantal Doucet, Ph. D en sociologie, professeure à l’École de travail social de l’UQAM
Le regard d’autrui lorsqu’on est seul
En effet, lorsque les autres clients du restaurant ont pris conscience que je n’attendais personne, que je sirotais mon verre de Songe de Sévigné d’un rosé très clair, aux parfums de pêches et d’agrumes en solitaire, ils se sont sentis attristés pour moi. Ce sentiment de pitié et de désolation était facile à percevoir; leurs regards le trahissaient ostensiblement.
Pour la majorité des individus, «le regard social posé sur la solitude est difficile à supporter», affirme Marie-Chantal Doucet.
Le plaisir des sens
«La nourriture, c’est rassembleur, ça se partage.» Bien sûr, mais pas seulement! Cette expérience sociologique s’est rapidement transformée en aventure gastronomique des plus sensitives. Lorsque le chef Chajar m’a fait servir son plat de betteraves fumées au sabayon d’huîtres, tous mes sens étaient en émoi.
Je ne me suis pas contentée d’apprécier ma première bouchée, pour ensuite continuer la conversation avec mon invité; j’ai joui de chacune d’elles en les décortiquant afin de percevoir toutes les subtilités du plat.
Et cet éveil ne se limite pas aux alcools et à la nourriture. Tandis que je prenais plaisir à sentir les effluves d’écorce d’orange et de fleurs blanches de mon chablis Clotilde Davenne, mes yeux scrutaient les environs. Le bois du bar, les luminaires, les portes anciennes, les tableaux… Le jeune couple qui s’ennuie, le groupe d’amies qui profitent bruyamment de la soirée, les serveurs courant dans la salle en tentant d’offrir un bon service, les entrées et les sorties des clients, les visages qui défilent, le cuisinier concentré sur sa tâche, le plongeur grattant minutieusement la vaisselle et le chef qui crée ses plats comme dans une danse au cœur de sa cuisine.
Manger seul au restaurant, c’est tout ça! C’est porter attention au monde dans lequel on vit et réussir à l’apprécier pour ce qu’il est, du moins le temps d’un bon repas…
Plats dégustés lors de l’expérience Nouveau menu d’automne du chef Hakim Chajar
Serrano vieilli 18 mois au beurre noisette
Maitakes grillés, épices de merguez, yogourt au citron confit, pita frit, salade de concombre
Un plat parfaitement réussi! Le champignon charnu et spongieux absorbe les parfums des épices maghrébines et le yogourt au citron confit balance le tout par sa texture onctueuse et sa touche acidulée et salée. D’origines marocaine et espagnole, le chef Chajar offre le meilleur de son art en intégrant sa culture et son essence à ses plats.
Betteraves fumées, gel de betteraves, tuile de sarrasin, sabayon aux huîtres, moutarde marinée et huile d’argan
Que dire de plus que «quelle bonne idée de faire fumer des betteraves»? Leur saveur est quintuplée, et l’ajout du filet de sabayon d’huîtres est, selon moi, de la créativité culinaire parfaitement accomplie.
Chou-fleur césar, chorizo, anchoïade, croûtons, tuiles de parmesan
La cuisson de la crucifère est parfaite et l’anchoïade (spécialité de la cuisine provençale faite à base d’anchois, de câpres, d’huile d’olive et d’ail) est équilibrée; elle rehausse à merveille les saveurs neutres du chou-fleur sans être trop appuyée par l’anchois.
Poitrine de canard de Sainte-Pie, beurre de panais, prune compressée au gingembre, miel au yuzu, duxelles, crumble de céréales et de noix
Les douces saveurs de la poitrine de canard sont mises en évidence à chaque bouchée grâce au parfait équilibre «acide, sucre, épice» de la compotée de prune au gingembre. La viande est rosée et, malgré le fait qu’elle est moins grasse qu’un magret, elle fond en bouche. Un beau plat d’automne!
Serrano vieilli 18 mois, beurre noisette
Cette assiette m’a été servie à ma demande. Le jambon espagnol était là, sur le comptoir. Je l’ai contemplé toute la soirée, impossible de ne pas en vouloir une tranche! Le fait de le servir avec un beurre noisette et des morceaux de focaccia grillés au romarin rend l’expérience décadente!
Cheese-cake déconstruit au chocolat blanc, sorbet aux griottes
Une finale sucrée tout en élégance! Accompagné d’un verre de porto blanc, ce dessert a couronné cette sublime expérience gastronomique/sociologique.
Et pour amener un peu de légèreté et d’amusement à votre expérience, visionnez la capsule vidéo How to EAT ALONE and not be scared du blogue mtl food snob avant de vous rendre au restaurant. La blogueuse An Tran vous fera rire aux éclats en plus de vous donner des trucs et des astuces rigolotes afin de vous lancer.
Personne n’avait vraiment entendu parler du Central; même les médias étaient dans le noir. Alors, quelle belle surprise ç’a été d’apprendre l’ouverture de cette nouvelle halle gourmande!
Le Central, c’est un grand espace de 20 000 pi2, c’est 700 places assises, c’est 25 restaurants qui proposent des saveurs et des parfums de partout dans le monde pour offrir une expérience gourmande des plus mémorables.
Situé à l’angle de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent, Le Central prend place au Quartier des spectacles, un point névralgique de la métropole pour ce qui est de la culture. Après cinq années de travail acharné, le projet, propulsé par la Société de développement Angus, en partenariat avec La Tribu, firme de l’industrie du spectacle et du divertissement, a vu le jour le 17 octobre dernier.
«Le Central, c’est une belle photo de la gastronomie montréalaise», explique Danny St Pierre, porte-parole et investisseur du projet. «Il a été mené par des Montréalais, pour des Montréalais», ajoute-t-il.
Guillaume Sasseville, designer, Lia Ruccolo, architecte et Jason Cantoro, artiste visuel, ont tous trois conçus le mobilier, l’aménagement des lieux ainsi que les œuvres murales qui mettent en appétit. L’espace vaste où figurent des rangées de tables communales bouillonne de gastronomes affamés. Voici quatre comptoirs à découvrir.
Bagado
Derrière ce comptoir coloré, vous trouverez Monica Rodriguez préparant des glaces et des sorbets maison d’une onctuosité incroyable. Osez l’étrange combinaison framboise-poivron rouge; c’est surprenant et totalement réussi! Et surtout, ne partez pas sans avoir essayé la pâte de fruits au chocolat et quelques-unes des mignardises, dont celle aromatisée à l’amaretto. Du plaisir en bouche!
Le Gras Dur
Si vous avez envie d’une poutine ou de burgers bien juteux, le comptoir Le Gras Dur saura satisfaire votre désir. Déjà très connu auprès des amateurs de cuisine de rue, le comptoir propose ses grands classiques comme la poutine Tousqui (vainqueur au Festival de la poutine de Drummondville) et la cheeseburger (qui a remporté la deuxième place à la Poutine Week de 2017). Entièrement faits maison, les petits plats gourmands vous font ressentir le réconfort de «par chez nous»!
La République démocratique du jambon (RDJ)
Petite salaison artisanale établie à Sherbrooke, la RDJ fabrique des charcuteries savoureuses ne contenant pas d’agents de conservation et préparées dans le respect des matières premières. En plus des plateaux de charcuteries, elle vous propose des sandwichs classiques tels le jambon beurre et le porchetta, que vous pourrez faire descendre avec une bonne Fenaison, une bière québécoise de la Brasserie 11 comtés.
Trou de beigne
En vous présentant au comptoir du Trou de beigne, vous serez d’abord séduit par les fûts de boissons végétales qui ornent le comptoir, avant de vous régaler des trous de beigne au café. Cette entreprise montréalaise fabrique des beignes artisanaux roulés, cuits et glacés sur place pour le plaisir de les savourer chauds. Faits à partir d’huile de noix de coco biologique, les beignes sont légers et aériens, et ils sont offerts en six saveurs différentes.
Que serait Montréal sans ses cafés conceptuels, rassembleurs et réconfortants? Ils sont l’âme de chaque quartier et le repère de ceux qui ne sauraient commencer la journée du bon pied sans leur dose de caféine. Tout beaux, tout chauds, Métro en a testé trois petits nouveaux!
Caffè in Gamba
Le Mile End est un quartier incontournable pour les amoureux du bon café. Parmi les meilleures adresses, on trouve le Caffè in Gamba, élevé au rang d’institution depuis son arrivée sur l’avenue du Parc en 2007. Bonne nouvelle, un second comptoir a récemment ouvert sur Saint-Viateur. On y vient notamment pour savourer d’excellents lattés – préparés par les frères Caron, plusieurs fois récompensés pour leur savoir-faire – mais aussi pour se procurer les grains d’une sélection pointue d’artisans torréfacteurs à déguster à la maison.
Au 71 rue Saint-Viateur Est (ouvert du lundi au vendredi), et au 5263 avenue du Parc
*Les frères Caron ont remporté la première et la deuxième place du concours art latté du festival du café qui avait lieu le week-end dernier.
Par Amélie Revert
Café Troisième tasse
Situé dans le Village, à deux pas du métro Papineau, le Café Troisième tasse vient remplacer un Café Dépôt défraichi, fermé depuis longtemps déjà. Contrairement à son prédécesseur, l’endroit propose des viennoiseries et des cafés achetés auprès de fournisseurs locaux (Café Pista, Escape, Zab, Croissant Croissant). Il mise ainsi sur des produits de qualité et une ambiance lumineuse parfaite pour venir travailler ou prendre un breuvage entre amis. Déjà spacieux, le café devrait être agrandi prochainement puisque son deuxième étage est presque terminé.
Au 1800 Sainte-Catherine Est
Par Zoé Magalhaès
Éclair
Les amateurs de bon café aiment aussi les bons livres. Tel est le mantra du café Éclair, qui approvisionne son percolateur auprès du torréfacteur berlinois The Barn et sa micro librairie auprès de maisons d’éditions indépendantes soigneusement choisies. Les ouvrages, offerts en français et en anglais, portent sur une thématique qui change à chaque saison (le voyage, l’argent, le danger…). Des soirées de lecture et de lancement permettent d’en rencontrer les organisateurs. On y bouquinerait des heures, lové sur la divine banquette en velours ou accoudé à l’îlot derrière lequel les baristas préparent de délicieux lattés, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.
Ah l’Italie! On en rêve tous. Le climat méditerranéen, les ruines antiques, le charme de ses habitants, et surtout, l’opulence de sa gastronomie. Visitez l’Italie sans quitter Montréal le temps d’une journée grâce aux meilleurs restaurants et cafés italiens de la ville.
Déjeuner-brunch
Rendez-vous dans le Vieux-Montréal pour commencer cette visite culinaire, direction Jacopo. Ce restaurant du groupe Antonopoulos sert un nouveau brunch à l’italienne: Brunch & Bellini. Tous les week-ends, le restaurant propose une combinaison de spécialités locales italiennes telles que le toast alla francese con mascarpone, un pain doré aux amandes et au mascarpone monté à l’érable, et une panoplie de plats d’œufs revisités à l’italienne, tels que les cacio e pepe, des œufs brouillés avec pecorino, parmesan et poivre noir, et les uova pomodoro, des œufs pochés dans une riche sauce tomate, servis avec une focaccia maison. Profitez au maximum d’un brunch entre amis en optant pour le kit Bellini sur mesure, un sceau comprenant des cannettes de prosecco et de la purée de pêche pour faire vous-même votre Bellini à table.
L’Italie dans Saint-Henri! Après une séance de magasinage avec les copains ou une activité en famille, rien de mieux que de s’attabler dans ce café merveilleusement décoré de la rue Notre-Dame, où on sert des plats authentiques et savoureux certifiés par la nonna (grand-mère). Commencez avec un plateau de charcuteries italiennes et des frites au parmesan, un Apérol Spritz à la main. Continuez avec une entrée de panzanella pour rafraîchir le palais, cette salade de tomates, concombres, basilic, bocconcini et croûtons de focaccia. Poursuivez le repas avec des orrechietti à la saucisse et au rapini ou avec un panini au poulet parmigiana. Accompagnez ces plats d’un verre de prosecco ou de chardonnay Soprasasso 2017 pour faire descendre le tout. Finissez votre visite avec un espresso corsé comme les Italiens savent le faire, et un cannoli au chocolat et aux pistaches.
Impossible de faire une tournée à l’italienne sans visiter la Petite-Italie! Pour le souper, rendez-vous rue Saint-Zotique Est, à la Bottega Pizzeria. Les frères Covone, Fabrizio et Massimo, vous accueillent chaleureusement et vous proposent la meilleure pizza napolitaine de Montréal, et ce, depuis 2006. Quant à leur maman Giovanna, la chef pâtissière, elle vous fera fondre à l’heure du dessert avec son tiramisu et ses gelato maison.
En plus d’un riche choix de pizzas telles que la classique margherita faite de tomates San Marzano, de mozzarella et de basilic, et la tartufo nero, une pizza blanche composée de mozzarella, de truffes noires, d’un œuf et de copeaux de Grana Padano, on trouve au menu de la Bottega un choix d’entrées toutes plus appétissantes les unes que les autres. Les polpette con pomodoro, boulettes de viande avec sauce tomate, sont d’une telle tendreté qu’elles se brisent aisément à la fourchette, alors que les gnocchis vous garantissent une expérience gustative hors du commun.
Les Québécois sont de plus en plus connaisseurs en matière d’alcool; ils aiment boire des alcools d’ici non seulement par fierté, mais aussi parce qu’on conçoit maintenant des produits de grande qualité. Le nouveau livre de la sommelière Jessica Harnois est un guide essentiel pour tous ces amateurs. Paru le 9 septembre dernier, le livre #boire local se dévore (et se boit) en un rien de temps tellement le langage utilisé est simple et bien vulgarisé! L’auteure et sommelière nous aide à nous y retrouver parmi les choix de bulles, de cidres, de vins, de bières et de spiritueux fabriqués au Québec. Des renseignements sur les producteurs, les prix et les codes de la SAQ, ainsi que des accords avec des mets 100 % québécois, figurent également dans ce guide pratique.
#boirelocal, 27 $, aux Éditions La Presse
Nouveauté alcoolisée
Boire le Québec
Bacchus serait fier des Québécois ces dernières années, car ils n’ont jamais produit plus de nectars divins qu’en ce moment! La distillerie du St. Laurent ne fait pas exception à la règle, bien au contraire! Le nouveau Gin Citrus, un gin aux agrumes distillé à froid dans un alambic vacuum expérimental, est une véritable révélation. Vif, extrêmement frais, ce gin propose des bouquets de genièvre et d’agrumes qui côtoient une finale mentholée. Cet alcool, idéal pour la préparation de cocktails, est aussi agréable à boire sur glace. Située à Rimouski, la distillerie du St. Laurent s’est laissé influencer par les côtes du Japon et du Vietnam pour créer un gin nouveau genre qui allie science et plaisir.
Presque rien n’a changé en 100 ans chez Fairmount Bagel. Des fours à bois aux recettes, le fabricant de petits pains en forme d’anneau demeure fidèle aux méthodes du fondateur Isadore Shlafman. Le respect de la tradition fait le succès de cette boulangerie du Mile End.
«Toutes les choses sont restées exactement pareilles comme notre grand-père l’avait fait quand il est venu de la Russie en 1919. Il l’a enseigné à mon père qui nous a transmis ses connaissances», explique le copropriétaire Irwin Shlafman, le petit-fils du bâtisseur.
Avec sa sœur Rhonda, ils ont repris l’entreprise familiale en 1979. Au fil du temps, la sélection de bagels a été bonifiée, mais jamais en touchant aux méthodes initiales de production.
«Si les bagels n’arrivent pas à la même texture, caractéristique et au même goût que l’original, on ne le fait pas, soutient M. Shlafman. Toutes les saveurs respectent la même façon de faire. Si votre grand-père venait en 1925 et qu’il revenait aujourd’hui, il achèterait le même bagel.»
L’attachement aux coutumes se dénote aussi jusqu’à la porte du commerce. Quand celle datant de 1897 a été remplacée par une nouvelle, les copropriétaires ont refusé l’installation d’une serrure afin d’imiter l’authentique.
«On fabrique et on est ouvert 24h sur 24, sept jours par semaine. Il y a toujours du monde dans l’immeuble», indique l’homme d’affaires de 63 ans.
Graines de sésame
Au quotidien, 1000 douzaines de bagels sont produites avec les deux fours à bois. La boulangerie offre 18 variétés. Leur meilleur vendeur demeure celui au sésame. Ce bagel a fait son apparition en 1952 à la demande d’un client qui voulait éviter l’orignal composé de graines de pavot.
«Il avait donné à notre grand-père un sac de graines de sésame, raconte M. Shlafman. Il avait dit “s’il vous plaît, faites-moi un bagel avec des graines de sésame parce que les petits points noirs se cachent en arrière de ma denture“. Il avait de la douleur.»
Le mot s’est passé et de plus en plus de clients ont passé la même commande, avec leur petit sac de sésame en main. Après quelques mois, Isadore Shlafman a décidé d’intégrer dans sa production cette sorte de bagel qui a d’abord porté le nom «le spécial».
Fairmount Bagel ne cherche pas à élaborer à tout prix de nouvelles saveurs. Les idées viennent au gré du vent. «C’est notre produit original qui est le plus intéressant pour tout le monde. On souhaite offrir des choses bonnes pour la santé et artisanales», décrit le commerçant.
La famille Shlafman ne planifie l’ouverture d’aucune franchise afin d’éviter de détériorer la renommée du produit. «Avec nos fours à bois et les bagels faits à la main, c’est impossible de garder la qualité au niveau que nous voulons», avance le copropriétaire.
L’entreprise opte pour une sélection plutôt restrictive du personnel. Elle préfère embaucher des employés provenant de l’extérieur de l’industrie pour les former à leur méthode unique dans la confection des bagels. Ils sont une trentaine à maîtriser l’art du bagel.
Étapes de confection
Façonner une pâte et la couper en bandes pour les transformer en bagels
Bouillir les bagels
Les placer sur des planches et les parsemer de graines, selon la saveur souhaitée
La gastronomie est un Art! Ce qui implique qu’elle n’est pas accessible à tous. Découvrir les créations des artistes culinaires de Montréal est un plaisir qui devrait être offert à tout le monde, au moins une fois de temps et temps. L’événement MTL à table arrive à la rescousse des petites bourses!
Pour une huitième année, MTL à table fera vibrer la Métropole! Du 1er au 13 novembre, plus de 150 restaurants offriront des tables d’hôte 3 services à 23 $, 33 $ et 43 $, en plus d’une offre brunch à 17 $. Mais cette année, une grande nouveauté excite les papilles des plus gourmands: les événements Signature.
Sept grands restaurants montréalais offriront des tables d’hôtes 5 services (ou plus!) à 83 $. On vous présente leurs menus.
Renoir
Menu :
Amuse-bouche en duo
Carpaccio de bar sauvage, pommes de terre rattes tièdes fumées au thym, huile citronnée
Pâté en croûte de pintade de la ferme Besnier, foie gras, pistaches, ris de veau, compote d’oignons rouges
Truite de la Ferme piscicole des Bobines, choux-fleurs, câpres, citron, croûtons
Magret de canard du Québec courge, cipollini, romanesco, érable
Hareng fumé du Fumoir d’Antan (Îles-de-la-Madeleine), betteraves ancestrales, pommes de terre rattes
Salade Epirotiki, chou des fermes familiales Birri, huile d’olive, vinaigre balsamique blanc, fromage de chèvre vieilli quatre mois de Chèvrerie du Buckland
Cuisse d’agneau nourri aux algues du Québec, légumes racines rôtis
Pomme cuite, chèvre frais de Chèvrerie du Buckland, caramel au fromage de chèvre
Les 5, 6, 12 et 13 novembre 2019
Europea
Détails à venir
Pour consulter la liste des restaurants participants à MTL à table, et pour faire des réservations en ligne, rendez-vous au https://mtlatable.mtl.org/fr/restaurants
Aliment de base à travers le monde, le riz a perdu quelque peu de sa popularité au Canada, mais il est grand temps de remettre les pendules à l’heure!
Source énergétique certaine, cette céréale cultivée dans des rizières tire son origine de la Chine, il y a plus de 5 000 ans. Sans sodium ni gluten, il est aussi une source de vitamines B, de phosphore et de zinc. Et lorsqu’il est consommé brun, il procure également des fibres, du magnésium, du sélénium et du manganèse à l’organisme. Pourquoi s’en passer alors?
Le riz cultivé aux États-Unis
On trouve davantage de riz en provenance des États-Unis sur les tablettes des marchés. Reconnus pour la qualité de leur produit, les États-Unis comptent parmi les plus grands exportateurs au monde. Modernes et sophistiqués, leurs procédés de culture sont à l’avant-garde avec de la machinerie équipée de techniques au laser.
Types de riz
On trouve principalement 11 sortes de riz différents en provenance des États-Unis: le riz à grains longs, à grains moyens, à grains courts, le brun, le blanc, le rouge, le Arborio, le riz Basmati, le Japonica, le Jasmin et le riz étuvé. Comment cuisiner tous ces riz? Voici une recette de semaine parfaite qui vous fera remettre cette céréale au menu.
Par portion (¼ de recette): 350 calories, 9 g lipides, 2 g gras saturés, 65 mg cholestérol, 830 mg sodium, 46 g glucides, 5 g fibres, 8 g sucre, 20 g protéines, calcium 9 %, fer 11 %, vitamine A 1 %, vitamine C 43 %
Ingrédients
1 c. à soupe d’huile de canola
½ lb de dinde hachée
1 c. à soupe chacun, d’ail haché et de gingembre haché
½ c. à thé chacun, de sel et de poivre
1 sac de chou haché ou mélange pour salade de chou (environ 6 tasses)
3 tasses de riz brun à grains longs des États-Unis cuit (environ 1 tasse sec)