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Confinement n’a pas à rimer avec isolement, dit une psychologue

Confinement ne veut pas dire isolement, assure une psychologue. Pour elle, ce n’est pas parce qu’on est confiné qu’on doit se sentir isolé. Alors, comment briser ce sentiment et aller mieux? Zoom sur quelques conseils et une nouvelle initiative. 

La pandémie nous l’aura appris brutalement: les conséquences du sentiment d’isolement sur la santé mentale sont nombreuses.

Dans un récent sondage mené par l’Ordre des psychologues du Québec auprès de ses membres, 86% des psychologues constatent ainsi une hausse de la détresse chez les gens qui les consultent. 

Qui plus est, selon l’INSPQ, la crise sanitaire pourrait même aggraver des facteurs de risque de suicide reconnus. 

«Il y a une pandémie parallèle en santé mentale, explique à Métro la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou. Ce qui rend les choses difficiles, c’est que cette pandémie est longue. On n’est pas capables non plus d’en prévoir la fin, et on n’a aucun contrôle sur la suite.» 

Les appels au bureau privé du psychologue Stéphane Migneault, eux, se sont multipliés ces derniers temps, au point que les gens sont désormais sur une liste d’attente. 

«C’est quand même préoccupant. Mes collègues font tout pour voir le plus de gens possible, mais il n’y a que 24h dans une journée», dit-il. 

Quand confiné ne veut pas dire isolé…

Cela dit, la psychologue Christine Grou croit qu’il est important de faire la différence entre isolement et confinement. Quand on est confiné, on a quand même la possibilité de maintenir un lien significatif avec une personne, indique-t-elle. 

Et ce lien peut tout changer, comme l’explique à son tour M. Migneault. 

«Durant la première vague de la pandémie, je discutais sur Zoom avec un ami d’enfance, tous les mardis à midi, pendant 45 minutes», raconte-t-il. Selon lui, ce genre de rituel est important. 

Même la connexion avec un animal de compagnie peut avoir un «effet protecteur», dit-il en entrevue avec Métro

«Je l’ai vu chez beaucoup de gens avec un passé difficile et qui vivaient de l’isolement. Avoir un animal de compagnie, même un poisson, peut faire la différence. Ça fait quelqu’un d’autre que soi-même dont il faut s’occuper.» -Stéphane Migneault, psychologue 

Comment aller mieux?

Outre le fait de prendre soin de son alimentation et de sortir dehors chaque jour, le psychologue Migneault ajoute que les choses les plus simples sont parfois les plus efficaces. 

«Une cliente parvenait à ne plus penser à ses problèmes en faisant des casse-têtes, dit-il. Si l’on a des colocataires, on peut aussi jouer aux cartes. Ça peut permettre de décrocher à 100%.» 

Mme Grou conseille quant à elle de ne pas oublier que cette pandémie va avoir une fin, et de vivre chaque émotion négative sans honte ni culpabilité. 

«Oui, on va être moins productif. On va peut-être manger davantage, s’entraîner moins. Mais ce n’est pas grave.» -Christine Grou, psychologue

Et les jeunes?

Du côté des jeunes, les chiffres compilés par la Direction de la santé publique de Montréal ne sont pas joyeux non plus. 

Les résultats d’un sondage effectué entre le 4 et le 14 septembre 2020 révèlent ainsi que 46% des jeunes Montréalais âgés entre 18 et 24 ans rapportent des symptômes compatibles avec l’anxiété généralisée ou la dépression majeure. 

La présidente Christine Grou croit qu’il est important pour eux de varier leurs activités: marches, vraies conversations sur FaceTime ou encore jeux en ligne. 

Quant aux réseaux sociaux, la modération est de mise. 

«Il faut se rappeler l’illusion des réseaux sociaux, et arrêter d’avoir l’impression qu’on est le seul pour qui rien ne va aujourd’hui. Parce que c’est un leurre.» -Christine Grou, psychologue 

Les vedettes se mobilisent pour aider la population

C’est dans ce contexte de confinement, et afin de briser cet isolement, qu’une nouvelle plateforme visant à rassembler des personnalités et leurs admirateurs a été lancée. 

Appelée HeyAllo, celle-ci permet au public d’offrir ou de se voir offrir des messages vidéo personnalisés d’une personnalité. 

«Avec l’isolement général que nous devons vivre actuellement, l’idée nous est venue de créer une nouvelle avenue de connexion entre le public et ceux qu’ils admirent.» -Véronique Dussault, fondatrice de HeyAllo  

HeyAllo prévoit en outre d’envoyer des contenus personnalisés gratuitement aux plus isolés, comme les enfants hospitalisés, les personnes âgées ou encore les plus défavorisées. 

Jusqu’à présent, plus de 30 personnalités sont inscrites, dont Véronique Cloutier, Louis Morissette, ou encore la finaliste de Canada’s Drag Race, Rita Baga. 

Pour Stéphane Migneault, la télévision québécoise devrait sérieusement penser à concevoir une émission dans laquelle des professionnels en santé mentale viendraient donner leurs trucs et astuces pendant 90 minutes. 

«Je crois que c’est aussi important que de chercher un vaccin», dit-il.


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«Longue vie aux tannants!»: la campagne qui veut vous surprendre

La Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants (le Children) a lancé cette semaine un grand appel aux dons. Cette campagne, intitulée «Longue vie aux tannants !», s’éloigne de ce qui est proposé habituellement dans le domaine de la santé. Analyse.

En entrevue avec Métro, Renée Vézina, présidente de la Fondation du Children, ne pourrait pas être plus enthousiaste de lancer sa campagne «Longue vie aux tannants!».

«Un enfant tannant est un enfant en santé, explique-t-elle. On a parlé avec des parents, des médecins. On voulait quelque chose qui vienne frapper l’imaginaire des Québécois et qui se concentre sur l’aspect positif de la guérison.» 

D’autant qu’il s’agit de la première campagne solo en 28 ans pour le Children. Et celle-ci a un objectif sans précédent: amasser 200 M$ pour soutenir l’innovation en recherche pédiatrique, en soins de santé et en enseignement. 

«Les médecins nous le disent: si les enfants sautent sur les sofas dans les salles d’attente, ça veut dire qu’ils ne sont pas si malades! (Rires)» -Renée Vézina, présidente du Children 

Santé et dons, un univers très compétitif

S’il est aussi essentiel de se démarquer dans le domaine philanthropique en santé, c’est que la compétition est féroce. Il y a beaucoup de fondations pour enfants, indique Mme Vézina. 

Il fallait donc quelque chose «qui touche droit au cœur», dit-elle. 

Pour Caroline Lacroix, experte en communication marketing et professeure à l’UQAM, la stratégie déployée est excellente. Et ce, grâce à un insight «fort», dit-elle, c’est-à-dire en jargon marketing: la capacité à venir toucher les croyances ou les attitudes d’un consommateur. 

«Plus une personne va être interpellée, plus elle va être engagée. Et donc, plus elle va avoir l’intention de faire un don.» -Caroline Lacroix, experte en communication marketing

L’experte estime également que la campagne se distingue de ce que l’on voit habituellement en santé où l’accent est plutôt mis sur la manière dont on va améliorer la condition de la personne. 

«Alors qu’ici, ça montre c’est quoi un enfant. S’il est tannant, il est en santé. Ça touche une corde chez tous les parents. Moi-même, étant mère, la vidéo est venue me chercher», explique-t-elle à Métro

Un fort potentiel de portée virale

Même son de cloche du côté de Daniel Lépine, président de Lépine Marketing. Pour cet expert, les vidéos sont un excellent moyen d’entrer en contact avec les gens sur le plan émotionnel. 

«Je crois que cette vidéo a le potentiel d’avoir une belle portée virale. L’émotion, surtout l’humour, est un grand moteur de partage social.» -Daniel Lépine, expert en marketing 

S’il aurait quand même un peu raccourci le segment triste et dramatique, M. Lépine ne peut que saluer la «montagne russe d’émotions» que fait vivre la vidéo en deux minutes et demie. 

«J’aime beaucoup le choix d’une petite fille énergique et moins stéréotypée pour jouer le rôle principal. On s’attache rapidement au personnage, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour la cause», estime-t-il.  

Selon lui, le concept est fort et parle aussi bien aux parents qu’au reste du monde, puisque tout le monde connaît un enfant «tannant» et peut faire des associations et des liens dans sa propre vie. 

Est-ce que cela suffira pour que les dons abondent? Cela reste à voir. 

«Aujourd’hui, on le sait: ça prend de la répétition, dit M. Lépine. Il faut voir quelque chose de 7 à 10 fois pour que les gens passent à l’action.»


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Cuire avec du papier d’aluminium, un danger mortel?

Une lectrice a demandé l’avis du Détecteur de rumeurs après avoir lu un article intitulé «Les médecins lancent un avertissement: si vous utilisez du papier d’aluminium, arrêtez ou faites face à des conséquences mortelles».

Vérifier la source

Déjà, le long titre alarmiste devrait mettre la puce à l’oreille sur la qualité du contenu. Surtout quand on réalise que l’article provient du site Santé Nutrition, réputé pour son contenu peu crédible.

L’article relate les résultats d’une recherche de 2012 où l’on aurait découvert qu’un repas cuit dans du papier d’aluminium pourrait contenir jusqu’à 400 mg d’aluminium. Cela varierait suivant la température de cuisson et les ingrédients utilisés. De là, l’auteur extrapole plusieurs conséquences néfastes: problèmes au cerveau, aux os et aux poumons.

Ici encore, vérifier la source est important. Il s’avère que la recherche est authentique et tirée de l’International Journal of Electrochemical Science. Mais cette recherche ne «découvre» pas le transfert d’aluminium dans la nourriture (appelée, en chimie, la lixiviation) ni le fait qu’il varie selon le mode de préparation et les ingrédients utilisés : c’est un fait déjà bien connu des chimistes… et des cuisiniers. Il sera plus grand au contact de sels, d’épices ou d’aliments acides, comme les tomates.

Une autre étude publiée en 2019 a par exemple elle aussi constaté que la cuisson de divers aliments (saumon, porc, canard, tomates, fromage, marinés ou non…) dans du papier d’aluminium en augmentait la concentration en aluminium de façon très variable. Selon les ingrédients, une recette pouvait contenir jusqu’à 40 fois plus d’aluminium qu’une autre!

Des dangers?

Dès lors, la cuisson à l’aluminium est-elle dangereuse? Malgré ces résultats, les chercheurs n’ont pas jugé les quantités alarmantes, considérant qu’il serait difficile d’en absorber jusqu’à 2 mg par kilo de poids corporel par semaine, qui est la dose jugée dangereuse à long terme.

Ce seuil fait référence au seuil dit provisoire (dans l’attente de données supplémentaires) établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2011. Un adulte de 70 kilos pourrait donc consommer 140 mg par semaine d’aluminium sans risque. Ces seuils ont été établis en combinant les données de plusieurs études basées sur des animaux, et en ajoutant une marge de sécurité pour tenir compte des différences entre les espèces.

Un adulte de 70 kilos pourrait consommer 140 mg par semaine d’aluminium sans risque.

Pour référence, Santé Canada estime sur son site que les Canadiens absorbent en moyenne environ 10 mg d’aluminium par jour, principalement par la nourriture. Les autres sources sont l’eau, les médicaments et l’air. Il faut aussi savoir que plus de 99% de l’aluminium consommé est rapidement éliminé dans l’urine et dans les selles.

Même en cas d’exposition aiguë, Santé Canada indique que «l’aluminium présente une faible toxicité. Chez les humains, des doses orales atteignant 7200 mg/j (100 mg/kg de poids corporel par jour) sont couramment tolérées sans qu’apparaissent de signes d’effets nocifs à court terme.»

Il n’y a pas au Canada de dose limite d’aluminium dans l’eau potable, parce qu’il «n’existe aucune preuve convaincante et solide indiquant que l’aluminium dans l’eau potable peut être la cause d’effets nocifs chez l’être humain».

Toutefois, pour réduire les risques, Santé Canada recommande de ne pas cuire ni de conserver longtemps des aliments dans des contenants en aluminium. On suggère aussi l’utilisation de batteries de cuisine en aluminium anodisé, dont la surface traitée diminue le transfert d’aluminium aux aliments.


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Alzheimer: une boisson développée à Sherbrooke pourrait tout changer

Un professeur-chercheur à l’Université de Sherbrooke a développé une boisson cétogène qui améliore les fonctions cognitives des personnes à haut risque de développer la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une première mondiale.

Dans la plus récente publication du journal Alzheimer ’s & Dementia, l’équipe du professeur-chercheur Stephen Cunnane de Sherbrooke a démontré que la prise quotidienne d’une boisson cétogène durant six mois améliorait significativement trois des cinq domaines de la cognition. 

Soit les fonctions exécutives, la mémoire et le langage. 

«On a établi un lien direct entre le captage de cétone par le cerveau et l’amélioration de son état énergétique, explique à Métro le chercheur Cunnane. Ce n’est pas juste une hypothèse, mais bien une preuve.»

Ces résultats pourraient considérablement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de troubles cognitifs légers (TCL), la phase qui précède la maladie d’Alzheimer, selon le chercheur du Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. 

«Pour moi, il est clair que la cétone fait partie de la solution dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer, sans être une solution en soi.» -Stephen Cunnane 

En matière de prévention, il est aussi primordial d’améliorer les habitudes de vie et la qualité du sommeil, de traiter l’anxiété et la dépression, et de maintenir les interactions sociales, assure à Métro le chercheur. 

Grâce à un partenariat avec Nestlé Health Science, il va pouvoir commercialiser sa boisson cétogène sous le nom de BrainXpert. Elle ira d’ici la fin de 2020 sur le marché européen, à destination des personnes vivant avec un déclin cognitif léger. 

Il faudra attendre l’approbation de Santé Canada pour la voir sur le marché canadien. 

Cétose et glucose: qu’est-ce que ça veut dire?

Mais qu’est-ce qu’une boisson cétogène au juste? En fait, il s’agit d’une boisson qui fournit de la cétone comme carburant au cerveau. Au lieu du glucose qui y est habituellement métabolisé. 

Les cétones sont des molécules fabriquées par le foie à partir de certains gras alimentaires, comme l’huile de coco. 

«Le cerveau d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer a de la difficulté à métaboliser le glucose. Alors je me suis demandé: et les cétones? C’est là qu’on a constaté que le captage de cétone se fait tout à fait normalement.» – Stephen Cunnane 

Le chercheur Cunnane croit ainsi que cette mauvaise utilisation d’énergie par le cerveau joue un rôle majeur dans le développement de la maladie neurodégénérative. Et ce, bien avant l’apparition des problèmes de mémoire. 

Notons qu’il existe également une diète cétogène, toutefois controversée, qui fonctionne sur le même principe et propose de supprimer les glucides afin que le corps entre en état de cétose. Ce qui engendre notamment une perte de poids. 

«C’est controversé, car on nous dit depuis toujours que les gras sont néfastes, mais dans la réalité ce sont les glucides raffinés qui sont mauvais», défend le professeur Cunnane. 

Mais contrairement à la diète, consommer la boisson cétogène ne veut pas dire supprimer les glucides, explique M. Cunnane, même s’il conseille quand même de les réduire pour sa propre santé. 

«Même en prenant le breuvage, il faudrait réduire le sucre de toute façon. Les pics d’insuline sont mauvais pour le système cardio-vasculaire, les yeux, les reins, etc. Mais avec le breuvage, on peut continuer à manger normalement», explique le chercheur.  

Une première mondiale

Avec l’essai clinique BENEFIC, l’équipe de M. Cunnane avait déjà réussi à démontrer l’an passé que les cétones fonctionnaient comme alternatives au glucose afin de fournir de l’énergie au cerveau. 

Le chercheur avait administré des cétones à 39 personnes présentant de légers changements cognitifs. Après 6 mois, un test d’imagerie médicale avait révélé que l’énergie au cerveau sous forme de cétones avait augmenté plus de 2 fois.  

Dans la lutte contre Alzheimer, le développement de cette boisson à Sherbrooke est une première mondiale. Jusqu’à maintenant, il n’existait aucun traitement pour les troubles cognitifs légers. 

Celle-ci ne présenterait aucune contre-indication assure à Métro le chercheur, hormis de légers effets secondaires comme des maux de ventre, le temps que le corps s’habitue. 

«Je suis très content. J’espère que d’autres chercheurs vont essayer de confirmer nos résultats. Vous savez, une étude n’est pas une preuve absolue, alors ça nous prend d’autres chercheurs qui s’engagent dans ce domaine.» – Stephen Cunnane 

Notons que près d’un Canadien sur cinq de plus de 65 ans souffrirait de problèmes de mémoire. La moitié des cas s’aggravent avec le temps pour conduire à l’Alzheimer.


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Projet de transformation d’une clinique en logements locatifs sur Bellechasse

La clinique Carpe Diem de la rue Bellechasse pourrait être transformée en 30 nouveaux logements, dont une partie serait destinée aux familles.

En plus de nécessiter un changement de zonage, le Comité logement Rosemont se questionne sur la réelle abordabilité de certaines de ces unités locatives. Des agrandissements sont prévus au projet, incluant l’ajout d’un troisième étage. De plus, la façade devra être conservée et mise en valeur.

La clinique de chirurgie esthétique cède sa place en raison notamment des récents aménagements sur la rue de Bellechasse qui ont réduit le nombre de stationnements. Des gens d’affaires ont d’ailleurs dénoncé les pistes cyclables dans une lettre envoyée à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en septembre.

La conversion de la clinique en logements locatifs sur Bellechasse «sera utile dans le secteur puisqu’il y a l’école Notre-Dame-du-Foyer ainsi que l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont à proximité», selon la codirectrice de Carpe Diem, Lucy Carvalho, aussi initiatrice du projet avec le Dr Charles Guertin.

Au moins six des logements auront trois chambres, mais rien n’oblige les propriétaires à sélectionner des locataires avec enfants.

«Ça pourrait être moi, seul, qui y habite, ça pourrait être un couple, avance l’organisateur communautaire du Comité logement Rosemont, Jean-Claude Laporte. On a beau dire qu’on construit des 5 et demi, s’il n’y a pas de familles qui habitent dedans, on n’est pas plus avancé.»

Dans le cas des logements sociaux, les coopératives ou organismes à but non lucratif (OBNL) se donnent des règles afin de s’assurer que les familles sont priorisées.

Toutefois, les propriétaires de la rue de Bellechasse ne prévoient aucun logement social. Ils ont plutôt choisi de verser une contribution financière au programme de stratégie locale d’inclusion de logements sociaux et abordables et de lutte à l’insalubrité de l’arrondissement de Rosemont−La Petite-Patrie pour de futures constructions.

Doutes

«Tous les logements seront construits avec des matériaux haut de gamme, mais demeureront abordables, en respect avec les loyers du secteur», explique Mme Carvalho.

Les règles actuelles ne permettent pas d’assurer que les nouvelles constructions offrent des loyers à prix modiques. De plus, les pertes de logements locatifs seraient particulièrement importantes dans l’arrondissement, selon M. Laporte.

«Pour tous les nouveaux appartements, le Tribunal administratif du logement n’a aucun droit de regard sur l’augmentation des loyers pendant cinq ans», explique-t-il.

Par exemple, un 4 et demi peut être loué à 960 $ par mois la première année, mais rien n’empêche le propriétaire de l’augmenter à 1500 $ l’année suivante.

«Le locataire ne pourra pas refuser la hausse, ajoute M. Laporte. C’est l’un des dangers avec le foutu logement dit abordable.»

D’ici la concrétisation du projet, l’arrondissement doit tenir une consultation publique par écrit. En cas d’opposition, un processus référendaire pourrait être enclenché. L’approbation finale n’aura donc pas lieu avant février 2021.

Construit en 1955 par la Commission des écoles catholiques de Montréal, le bâtiment hébergeait à l’origine les enseignantes religieuses dominicaines de l’école préscolaire et primaire Notre-Dame-du-Foyer, qui accueille actuellement environ 500 élèves.

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Recette de barres granola à la citrouille et aux fruits séchés

Cette recette de barres granola à la citrouille et aux fruits séchés est idéale pour combler la faim qui vous tiraille en fin d’après-midi. Récupérez vos restants de citrouille en cuisinant cette collation santé et délicieuse.

Portions : 12 barres

INGRÉDIENTS

  • 1/4 de tasse d’huile d’olive extra-vierge
  • 1/3 de tasse de sirop d’érable
  • 1/3 de tasse de purée de citrouille
  • 1 c. à thé d’extrait de vanille
  • 1 c. à thé d’épices pour tarte à la citrouille
  • 1 pincée de sel
  • 2 tasses de flocons d’avoine à l’ancienne
  • 1/2 tasse de mélange 3 fruits séchés Patience Fruit & Co
  • 1/2 tasse d’amandes effilées
  • 1/2 tasse de graines de citrouille
  • 2 c. à soupe de graines de chia

PRÉPARATION

  1. Préchauffer le four à 350°F. Tapisser un plat de cuisson carré de 8 po de papier parchemin et réserver.
  2. Dans un grand bol, fouetter l’huile d’olive, le sirop d’érable, la purée de citrouille, l’extrait de vanille, les épices pour tarte à la citrouille et le sel jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
  3. Ajouter le reste des ingrédients, et bien mélanger à l’aide d’une cuillère de bois.
  4. Transférer le mélange dans le plat de cuisson et presser pour aplatir.
  5. Cuire pendant 25 à 30 minutes, jusqu’à ce que les côtés soient dorés.
  6. Laisser refroidir à température ambiante avant de démouler et de couper en barres.

Cette recette de barres granola à la citrouille et aux fruits séchées est fournie par Patience Fruit & Co


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Lancement du bracelet Lexie en soutien à Opération Enfant Soleil

Pour une troisième année consécutive, Bizou et Familiprix s’associent à Opération Enfant Soleil en offrant le bracelet Lexie où tous les profits seront remis à la cause des enfants malades.

L’histoire de Lexie

Ayant été interpellé par l’histoire d’un des Enfants Soleil, Bizou a conçu le bracelet en l’honneur de Lexie Gendron. Âgée de cinq ans et originaire de Lévis, la petite est atteinte d’amyotrophie spinale de type 2. Cette maladie dégénérative rare attaque les cellules nerveuses. Depuis 2019, la petite Lexie reçoit un traitement qui améliore sa mobilité et lui permet de faire d’importants progrès. D’ailleurs, elle peut à nouveau marcher sans aide. Son histoire offre un réel espoir à plusieurs familles faisant partie du regroupement de l’organisme d’Opération Enfant Soleil.

Le bracelet Lexie

Le style intemporel et délicat du bracelet Lexie lui permettra de traverser le temps. Les perles naturelles, la petite chaîne dorée ainsi que la breloque à l’effigie d’Opération Enfant Soleil s’harmonisent merveilleusement. On l’adopte pour ajouter du style à nos tenues des fêtes ou en tant qu’idées-cadeaux à glisser dans le bas de Noël, tout en se rappelant la bonne action associée à l’achat.

Le bracelet Lexie sera vendu en édition limitée à partir du 5 novembre au coût de 10$. Il sera offert dans tout le réseau des boutiques Bizou ainsi que dans les pharmacies affiliées à Familiprix du Québec et du Nouveau-Brunswick.

L’achat du bracelet aidera à soutenir le développement d’une pédiatrie de qualité et offrira un vent d’espoir et de lumières dans les familles de tous les Enfants Soleil de la province de Québec.


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France Castel et Marie-Claude Barrette animeront On jase-tu?

Le 19 novembre prochain marquera le retour de l’action intergénérationnelle On jase-tu?, dont Marie-Claude Barrette et France Castel sont les porte-paroles.

Initiative du magazine Bel Âge, On jase-tu? sensibilise la population à l’importance de s’unir contre l’isolement social. Cette problématique occasionne des risques majeurs pour la santé physique et mentale, dont un fort taux de dépression et quatre à cinq fois plus d’hospitalisations, notamment pour des chutes. Sans compter la perte d’une vaste expérience: les aînés sont une véritable richesse pour la communauté.

Depuis bientôt trois ans, On jase-tu? réunit des milliers de personnes à travers le Québec, le même jour, au même moment, pour prendre un café ensemble. Cette année encore, la population est invitée à se mobiliser de deux façons:

Un grand rassemblement virtuel On jase-tu? le 19 novembre

Les Québécois pourront participer au grand rassemblement virtuel animé par Marie-Claude Barrette et France Castel, qui aura lieu à 11 h le jeudi 19 novembre prochain et sera diffusé sur différentes plateformes, dont les pages Facebook de On jase-tu?, de Bel Âge et de certains de nos partenaires, ainsi que la chaîne Youtube de Bel Âge. Plusieurs personnalités viendront jaser avec le duo aimé du public .

Un mot-clic = 1$ versé à l’organisme Les Petits Frères

Tous les Québécois pourront aussi se prendre en photo ou écrire un message de soutien le 19 novembre, et les partager sur les réseaux sociaux, avec le mot-clic #onjasetu.

Pour chaque hashtag partagé, les commanditaires s’engagent à verser 1$ à l’organisme Les Petits Frères, qui lutte contre l’isolement social des personnes de 75 ans et plus au Québec. Un minimum de 10 000$ sera remis à l’organisme pour aider les aînés les plus isolés.

Depuis le début de la pandémie, beaucoup se sentent plus seuls que jamais. Or, notre magazine et l’équipe de notre action On jase-tu? s’engagent depuis plus de trois ans à briser l’isolement social au Québec. Nous tenions donc tous à nous investir bénévolement, en ces temps particulièrement difficiles, pour soutenir les personnes aînées, contraintes à une solitude encore plus grande.» – Aline Pinxteren, éditrice et rédactrice en chef de Bel Âge

Bien que les mesures de confinement soient pesantes pour l’ensemble de la population, elles se termineront une fois la pandémie contrôlée. Pour de nombreuses personnes aînées, par contre, cette privation de lien social subsiste toute l’année, au quotidien.


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Le pourcentage de jeunes vapoteurs a doublé en 2 ans

Le pourcentage de jeunes vapoteurs ayant fumé la cigarette électronique dans les 30 derniers jours a doublé en 2 ans, passant de 16,3% à 31,7%. C’est ce qu’une étude Léger, commandée par le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS), a révélé.

On observe une hausse fulgurante de la consommation des produits de vapotage chez les jeunes dans les dernières années. Les vapoteurs en quête d’un «buzz» utilisent la cigarette électronique un peu comme une drogue. Le phénomène s’appelle le «dosing». Certains inhalent au point de s’évanouir ou de vomir en raison des fortes doses de nicotine.

«En tant que pédiatre dédié à la toxicomanie au Québec, j’ai siégé sur plusieurs comités consultatifs et nous n’avons jamais vu un produit créant une dépendance gagner si rapidement en popularité chez les adolescents. C’est particulièrement inquiétant», souligne par voie de communiqué le Dr Nicholas Chadi, pédiatre et clinicien-chercheur spécialisé en médecine de l’adolescence et toxicomanie, CHU Sainte-Justine, et porte-parole de la campagne. Malheureusement, la dépendance à la nicotine peut s’installer beaucoup plus rapidement chez les adolescents que chez les adultes. Ainsi après quelques semaines, voire quelques jours de vapotage, ils peuvent déjà être dépendants.»

Parlons-en

Dans le cadre d’une initiative dénonçant les dangers du vapotage chez les jeunes, le CQTS dévoile que 5% des parents pensent que leurs enfants vapotent tandis que la réalité est jusqu’à 6 fois plus grande.

Destinée aux parents, une nouvelle campagne d’information a été lancée le 5 octobre dernier par le Conseil québécois sur le tabac et la santé.

«À la lumière de ces données, il y a une réelle nécessité de débanaliser le vapotage chez les jeunes, de comprendre les risques liés à celui-ci et de réaliser que les produits sont très attirants pour eux. Nous ne voulons pas voir émerger une nouvelle génération de fumeurs, souligne par voie de communiqué Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé. Nous devons mieux encadrer les produits de vapotage, en éliminant les saveurs et en contrôlant le taux de nicotine par exemple, sans oublier de sensibiliser les jeunes sur les risques liés au vapotage.»

Le CQTS rappelle aux parents qu’ils ont des outils à leur disposition pour accompagner leurs adolescents vapoteurs, dont le site www.parlonsenmaintenant.ca.

Ça aide les parents à savoir comment aborder le sujet. On les invite à regarder la vidéo avec leur jeune et à ouvrir la discussion, c’est excessivement important. – Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé

Financée par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, cette initiative a pour objectif de sensibiliser les parents à l’impact de la vapoteuse sur la santé des jeunes et le risque de développer des dépendances importantes à la nicotine, et de les orienter vers des outils pour les aider à discuter avec leurs jeunes.


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