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À la rescousse des peaux fragiles

Photo: Collaboration spéciale

Fondée il y a 10 ans, la marque anglaise Pai continue à se distinguer parmi les cosmétiques naturels et biologiques exempts d’irritants. Rencontre avec la fondatrice, Sarah Brown, qui était de passage à la boutique Etiket plus tôt ce printemps.

Sarah Brown a lancé sa marque de cosmétiques ciblant les personnes à la peau sensible après avoir elle-même développé de l’urticaire chronique. «Du jour au lendemain, je ne pouvais plus rien appliquer sur ma peau, ni crèmes, ni maquillage, ni même parfum, se souvient-elle. Ça a changé ma vie.»

Surtout que les traitements médicaux conventionnels ne fonctionnaient pas pour elle et qu’elle ne trouvait rien sur le marché qui réponde à ses besoins particuliers.

C’est ainsi qu’est née sa marque, Pai, une gamme de cosmétiques formulés à partir d’ingrédients naturels et biologiques et bardée de certifications, mais qui ne se définit pas comme telle.

«Les produits sont une pièce du casse-tête, mais notre objectif est aussi d’éduquer les gens, de leur donner des conseils pour les aider à comprendre la complexité de la peau», fait valoir celle qui a ainsi développé un site internet truffé d’informations.

Son meilleur vendeur? L’huile de rosier sauvage pressée à froid (40$), efficace, selon elle, pour estomper les cicatrices, les imperfections, voire les dommages causés par le soleil. «Sa couleur orange est un indice de qualité, indique Sarah Brown. Deux ou trois gouttes suffisent.»

Parmi les produits chouchous, notons également le nettoyant en crème Camélia et rose (76$). Sa formule hydratante sans toutefois être lourde n’irrite pas les peaux les plus sensibles et est ultra efficace pour démaquiller même les plus résistants des mascaras. Il est même vendu avec une petite débarbouillette en mousseline, puisque Sarah Brown aime proposer des solutions clé en main. Autre grand favori: le gel lavant cheveux et corps (36$) de sa gamme pour bébés Petit Pai, qui vient, lui, avec une douce éponge Konjac.

Ne manque que l’écran solaire, un produit sur lequel Sarah Brown avoue plancher depuis au moins sept ans, sans encore être arrivée à la formule parfaite. «Nous cherchons la bonne formule pour créer un écran solaire naturel qui ne laissera pas de traces blanches et sans nanoparticules, précise-t-elle. C’est très complexe, mais nous nous rapprochons du but.»

Voilà qui semble prometteur.

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