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Le Pharmachien s’attaque à la polarisation dans un nouveau livre jeunesse

Photo: ICI Explora

Le vulgarisateur scientifique et pharmacien Olivier Bernard, mieux connu sous le pseudonyme du Pharmachien, lance un second livre jeunesse. Après les thèmes de la pensée critique et de la méthode scientifique dans son premier livre s’adressant à ce public, voilà qu’il s’attaque à l’enjeu de la polarisation dans Le mystère de la pyramide.

Inspirée par la découverte de mystérieux monolithes métallique en Utah, en Californie et en Europe à la fin de l’année 2020, l’histoire s’articule autour de la découverte d’une pyramide dans une clairière. L’accès à cette dernière est bloqué par une équipe de policiers, ce qui soulève la curiosité dans la communauté. Des groupes ayant toutes sortes de théories sur l’origine du monument se forment, puis certains individus estiment que la vérité leur est cachée.

«Quand j’ai publié mon premier livre pour enfants en 2018, j’ai rencontré plein de parents dans les salons et parmi les commentaires qui revenaient, c’est qu’ils trouvaient difficile d’aborder avec leurs enfants des choses délicates qui se passent dans le monde comme des sujets polarisants, des manifestations, des violences ou des mouvements de masse. Pendant la pandémie, ça a pris de l’ampleur. J’ai donc essayé de créer une histoire qui créerait un prétexte pour amorcer un dialogue entre les parents et les enfants», explique celui qui est aussi derrière l’ensemble des illustrations du bouquin.

Ce livre, Olivier Bernard l’a écrit en souhaitant qu’un public de tout âge puisse en profiter. «J’écris autant pour les adultes que les enfants. J’essaie de m’arranger pour qu’il y ait différents niveaux d’interprétations. Il y a des subtilités pour les adultes et c’est entièrement voulu. Il y a des choses que je sais que ce sont juste les parents qui vont comprendre. C’est aussi pour ça qu’à la fin du livre, il y a un guide pour les parents pour amorcer la discussion», indique-t-il.

Défi personnel

Au-delà de l’histoire et des enjeux qui y sont abordés, Le Pharmachien s’est imposé un défi personnel. La quasi-totalité des phrases du livre comprend des rimes. «C’est arrivé un peu par hasard. À un moment donné, j’ai écrit trois pages de suite où il y avait des rimes alors que ce n’était pas volontaire. Je me suis donc demandé si j’étais capable de faire tout le livre comme ça», révèle-t-il en racontant qu’il cherchait à rendre son œuvre «moins ordinaire et plus drôle» à un certain point dans son processus créatif.

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