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La routine préolympique de Marie-Philip Poulin 

Marie-Philip Poulin, lors des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang en 2018. Photo: La Presse canadienne

Elle a beau avoir trois médailles olympiques à son actif, la hockeyeuse Marie-Philip Poulin ne s’assoit pas sur ses lauriers à l’approche des Jeux olympiques d’hiver de Beijing. Avant de se lancer sur la glace le jour J, celle qu’on surnomme la «Crosby du hockey féminin» nous dévoile son quotidien.

Sa passion pour le hockey et pour son équipe – l’équipe nationale canadienne de hockey –, c’est ce qui pousse Marie-Philip Poulin à sortir du lit chaque matin et à toujours «donner [son] 100%».  

«Pour jouer au plus haut niveau, tu dois avoir un amour et une passion pour ce que tu fais. Tu dois vouloir devenir meilleure à chaque jour», affirme-t-elle. 

Des journées bien remplies 

Et pour devenir meilleur.e, il faut travailler et s’entraîner sans relâche. Un effort quotidien exigeant, mais qui est loin de déplaire à Marie-Philip.  

«Je suis une personne qui aime vivre le processus, confie-t-elle. Je n’aime pas juste jouer les matchs. J’aime le style de vie d’une athlète professionnelle.» 

Un style de vie rythmé principalement par le sport et les entraînements. Marie-Philip se rend en effet à l’aréna et au gym tous les jours pour ses deux séances d’entraînement quotidiennes.   

«Pendant une année olympique, nous avons des entraînements hors glace et sur glace pas mal tous les jours, précise la hockeyeuse. Nos journées sont bien remplies!» 

Malgré ce rythme effréné, en rentrant chez elle le soir, Marie-Philip aime prendre le temps de cuisiner elle-même son souper pour «reprendre des forces et récupérer». Son plat préféré? Une omelette aux légumes, rapide à préparer et riche en protéines!  

Une équipe soudée  

Si sa routine est prenante, elle est loin d’être solitaire. Sport d’équipe oblige, Marie-Philip passe ainsi la plupart de son temps à s’entraîner avec ses coéquipières. Tout est aussi fait pour favoriser une bonne entente et un véritable esprit d’équipe entre les joueuses. Non, la chicane n’a pas sa place. 

«Nous avons la chance de dîner ensemble en équipe, témoigne-t-elle. Nous avons aussi habituellement des réunions d’équipe et des activités afin de tisser nos liens entre coéquipières.»  

Une cohésion collective qui a encore plus d’importance dans le contexte de la pandémie et qui permet à l’équipe nationale de rester confiante.  

«Notre équipe est très concentrée sur ce que nous pouvons contrôler, explique Marie-Philip. C’est notre mentalité depuis le début. Nous savons qu’il y aura des choses qui seront différentes avec lesquelles nous allons devoir naviguer. Mais une fois sur la glace, le défi reste le même et nous serons prêtes à jouer.» 

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