Soutenez

De la verdure locale dans l’assiette même en hiver

Manger des micro pousses en hiver
Un nouveau guide québécois pour cultiver ses micro pousses à la maison. Photo: Devi Puspita Amartha Yahya/Unsplash

Le potager rend l’âme à mesure que les feuilles se colorent puis tombent des arbres, mais ce n’est pas pour autant le moment pour les amateurs de produits verts et frais cultivés à la maison de se rouler en boule et de pleurer jusqu’au printemps. L’autrice Lili Michaud propose dans son nouveau livre Germinations et pousses une foule de façons de cultiver la fraicheur toute l’année.

Agronome urbaine bien connue pour les nombreuses formations qu’elle a données sur le compostage – la moitié de la ville de Québec composte probablement grâce à elle – Lili Michaud propose avec ce 7e livre un autre aspect de ce qu’elle nomme le jardinage éconologique.

«Le livre s’adresse à tout le monde. Le gros avantage, c’est que personne ne peut dire qu’il ne peut pas faire de germination ou de pousse parce qu’il vit en appartement. On n’a pas besoin de terrain, on peut en faire été comme hiver, à l’intérieur, avec du matériel qu’on possède déjà comme des pots Masson ou des barquettes de champignons», explique celle qui a développé une spécialisation des pratiques écologiques et de la culture de plantes comestibles.

Au niveau santé, c’est très intéressant, surtout en hiver où on mange plus gras, moins vert. Ça permet de consommer plus de vitamines.

Lili Michaud, agronome

Toutes sortes de bonnes graines

Dans le livre, tout est classé selon le niveau de difficulté. «Tout le monde peut faire germer des graines de luzerne, c’est vraiment simple. Les graines mucilagineuses, qui s’entourent lorsque mouillées d’une substance visqueuse, c’est plus compliqué. D’autres encore comme le maïs doivent germer à la noirceur», explique Mme Michaud.

Mais pourquoi introduire les pousses et les germinations dans notre alimentation? «Au niveau santé, c’est très intéressant, surtout en hiver où on mange plus gras, moins vert. Ça permet de consommer plus de vitamines. C’est un apport intéressant en plus d’être décoratif, ce qui stimule notre appétit. Plus c’est beau, plus on a le gout de le manger!», assure Lili Michaud. Sans compter qu’on peut manger beaucoup de cette petite verdure sans craindre les poignées d’amour. «Ce n’est pas un apport calorique important. Un camionneur m’a même déjà dit qu’il grignotait des pousses pendant son travail.» De quoi remplacer avantageusement le sac de chips.

Attention toutefois, les graines à faire germer, ce ne sont pas les sacs de pois secs ou de fèves de l’épicerie. Celles-là ne germeront que très rarement et sont destinées à être réhydratées et mangées telles qu’elles, assure la spécialiste. Il faut plutôt se diriger vers les magasins d’alimentation naturelle, dans les jardineries, sur Internet ou encore en récupérant les graines dans votre propre potager.

Envie de vous lancer? Germinations et pousses propose en plus d’une foule de conseils et de techniques, un répertoire détaillé de 51 graines, des projets à réaliser avec les enfants ainsi que des conseils et des recettes pour mieux les intégrer dans notre alimentation.

Germinations et pousses est en vente depuis le 12 octobre au cout de 29,95$. Pour découvrir Lili Michaud: lilimichaud.com

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.