La Maison Caracol inaugure ses nouveaux locaux
Ayant connu des moments difficiles depuis son ouverture en novembre 2017, la Maison Caracol, centre de pédiatrie sociale de Pierrefonds-Est, traverse depuis janvier une période plus faste. Une nouvelle pédiatre s’est jointe à l’organisme, qui a déménagé dans le quartier de Cloverdale, où habite majoritairement sa clientèle visée.
La semaine dernière, l’organisme inaugurait ses nouveaux locaux de la rue Basswood en présence de dignitaires et de bénévoles.
Le centre offre présentement des services d’évaluation et de suivis médicaux et psychosociaux, d’orthophonie, atelier de développement pour les enfants de 2 à 5 ans et des camps de vacances.
Ayant piloté le projet depuis septembre 2013, la fondatrice et directrice générale, Claire Legault ressent une grande fierté d’avoir vu la Maison Caracol survivre aux premières embuches.
«Il a d’abord fallu s’insérer parmi les autres organismes communautaires qui desservaient le quartier, être reconnu par le Centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île comme partenaire et non pas comme un dédoublement de service», souligne-t-elle.
Cette dernière affirme toutefois que la tâche la plus ardue aura été de trouver et retenir les services d’un pédiatre.
«Notre premier médecin a quitté après quelques mois à la suite d’un accident de ski. On a été plusieurs mois sans docteur. Une autre pédiatre est arrivée, mais elle est tombée en situation d’épuisement professionnel après quelques mois. J’ai fait des démarches. J’ai dû appeler toutes les cliniques de Montréal», se souvient Mme Legault.
Nouvelle pédiatre
La pédiatre Michelle Vartian a été engagée par la Maison Caracol, en janvier. C’est aussi à ce moment que l’organisme est déménagé sur la rue Basswood, dans le quartier Cloverdale. Le centre était auparavant situé sur le boulevard Lalande, également dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro.
Éventuellement, l’organisme aimerait pouvoir offrir des services de psychoéducation et d’art-thérapie en plus d’ajouter un autre pédiatre et un travailleur social additionnel. Mme Legault souhaiterait également trouver des locaux additionnels afin d’avoir plus d’espace pour les activités et services offerts.
«On voudrait aussi avoir d’autres spécialistes comme en psychoéducation. On offre, par exemple, des services en orthophonie qu’on paie, mais c’est offert à petite dose parce qu’on a un petit budget. On aimerait avoir une orthophoniste à l’interne, qui ferait des activités parce qu’on a beaucoup d’enfants en difficulté», soutient Mme Legault.
Le centre offre des services gratuits à 120 enfants, parmi lesquels une proportion de 60% est issue de familles de réfugiés.
La Maison Caracol est présentement en attente d’une certification de la part du ministère de la Famille et de la Fondation du Dr. Julien, qui est à l’origine du mouvement des centres de pédiatrie sociale au Québec.