60 ans de curling à Baie-D’Urfé
Le curling semble de plus en plus populaire, notamment chez les jeunes de l’Ouest-de-l’Île. À Baie-D’Urfé, le club de la rue Churchill fête ses 60 ans avec sensiblement le même nombre de membres qu’à son ouverture, en février 1960.
L’âge médian des membres baisse d’année en année selon le président, John Michalovic. «Plusieurs des jeunes ont des parents qui sont aussi membres. Ils amènent leurs amis avec eux, souligne-t-il. La fermeture du club de Sainte-Anne-de-Bellevue, il y a quelques années, nous a aussi aidés.»
En neuf semaines, le programme d’introduction Learn the curl permet de recruter de nouveaux adeptes chaque année.
«Le programme existe depuis cinq ans. Ça permet à ceux qui n’ont jamais joué d’avoir l’opportunité d’apprendre à jouer de la bonne façon. Ils s’adaptent rapidement et décident souvent de devenir membres», explique M. Michalovic.
Les inscriptions se font en septembre. La saison s’étend jusqu’à avril, mais la section lounge est souvent louée pour la tenue d’évènements tout au long de l’année.
Histoire
Joueur de curling à Ville Mont-Royal, Charlie Weeks a eu l’idée en 1954 de fonder un club près de chez lui, à Baie-D’Urfé. Il avait remarqué un besoin dans l’Ouest-de-l’Île, notamment en raison de l’augmentation de la population.
Le 13 février 1960, le maire de l’époque, Tommy Lee, a lancé la première pierre des nouvelles installations. L’actuelle mairesse, Maria Tutino, elle-même une adepte de curling, a lancé le 26 janvier une pierre symbolique afin de marquer les 60 ans du club.
Par ailleurs, l’aréna peut servir de centre de secours pour la municipalité en situation d’urgence, comme ce fut le cas lors de la crise du verglas de 1998.
Curling 101
Chacun des membres des deux équipes de quatre joueurs tente de placer des pierres le plus près du centre d’une cible, appelée maison. Pour faciliter la glisse sur la piste longue d’environ 46 mètres, les joueurs balaient la surface devant la pierre.
Contrairement à une patinoire, la glace de curling est faite de petites gouttelettes d’eau gelées appelées piton, qui facilitent le déplacement des pierres en courbant vers l’intérieur ou l’extérieur, d’où le nom du sport.