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Louise LeBlond Vallée, 20 ans à la maison Trestler

Louise LeBlond Vallée
Louise LeBlond Vallée Photo: Olivier Boivin/Métro

La directrice générale de la maison Trestler, Louise LeBlond Vallée, célèbre ses vingt ans en poste. Au fil du temps, plusieurs défis ont dû être relevés afin que ce bâtiment patrimonial continue d’être préservé.

La culture a toujours été importante pour Mme LeBlond Vallée. Conseillère municipale pour la ville de Vaudreuil-Dorion de 1991 à 1998, elle a notamment été impliquée dans la création de la bibliothèque municipale et dans d’autres dossiers en loisirs et en culture.

En automne 2001, Monique Castonguay, alors directrice générale, l’approche pour qu’elle prenne sa place. Après avoir d’abord refusé, elle accepte finalement à la suite d’encouragements de la part du conseil d’administration.

Depuis, elle adore son travail. «Je ne m’attendais pas à faire vingt ans en poste, admet-elle. Mais c’est un emploi tellement stimulant avec la préservation de la bâtisse, la recherche de financement et l’organisation d’activités. Il n’y a pas deux journées identiques.»

Dès ses débuts, ses contacts avec le conseil municipal lui sont utiles. «Les gens ont tendance à penser qu’on est affilié à la Ville de Vaudreuil-Dorion, mais on est une fondation privée sans but lucratif, dit-elle. La Ville nous aide, mais on est autonome dans nos décisions.»

Ce qu’elle aime le plus dans son travail est de participer au legs que constitue la maison Trestler pour les générations futures. «Quand on arrive à la fin de travaux ou de projets pour mettre en valeur la maison, c’est là qu’on est le plus heureux, explique-t-elle. C’est vraiment de faire des gestes pour que ce bâtiment-là perdure.»

Ça fait peut-être 20 ans que je suis là, mais j’ai la chance de travailler avec une équipe et des bénévoles exceptionnels. Je donne beaucoup, mais je reçois beaucoup en retour aussi en travaillant avec eux et pour une cause importante.

Louise LeBlond Vallée

Défis

Au fil des années, plusieurs enjeux importants se présentent, auxquels l’équipe de la maison Trestler doit faire face. Des travaux ont notamment dû être réalisés sur la toiture du bâtiment et sur les berges du terrain.

Afin de réaliser sa mission de préserver et de faire rayonner le patrimoine lié à ce bâtiment, la recherche de financement est également un enjeu constant. Louise LeBlond Vallée a notamment assisté à la création du marché de Noël et du Trestlerfest, qui en seront à leurs 10e et 5e éditions.

«Ce sont deux événements qui ont vu le jour avec des réponses favorables à des demandes de subvention, partage-t-elle. Il a fallu avoir l’œil ouvert pour trouver des façons d’assurer le financement de nos activités.»

Au cours des deux dernières années, la pandémie a posé toutes sortes de problèmes à l’organisme, notamment en ce qui concerne la recherche de financement. «Ça n’a pas été facile, admet la directrice générale. On a dû présenter plusieurs demandes de prêts et de subventions aux deux paliers de gouvernement.»

Heureusement, l’équipe de la maison Trestler voit la lumière au bout du tunnel. Expositions, concerts et locations de salles sont possibles à nouveau, et l’équipe de gestion peut maintenant se tourner vers l’avenir.

Mme LeBlond Vallée compte demeurer en poste pour encore quelques années. Selon elle, la restauration des lieux demeure l’enjeu le plus important pour l’avenir. 

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