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ESPAT: actes de violence avec une arme à air comprimé

L'événement a eu lieu le 26 octobre. Photo: Gracieuseté/Google Maps

Un étudiant aurait menacé des élèves et tiré sur au moins l’un d’entre eux avec une arme à air comprimé à l’extérieur de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles, le 26 octobre. Aucun élève n’a été blessé lors de l’événement, qui fait présentement l’objet d’une enquête par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

«Sur l’heure du dîner, des élèves seraient sortis jouer sur le terrain de soccer extérieur. Deux jeunes se seraient présentés au terrain. Un des deux avait une arme à air comprimé. Il aurait dit aux étudiants de se mettre à genoux, sinon il allait tirer», relate une porte-parole du SPVM, Véronique Comtois.

Certains étudiants auraient refusé d’obtempérer aux menaces. Le suspect aurait alors tiré.

«Au moins un étudiant aurait été atteint, mais il n’a pas été blessé», précise Mme Comtois, expliquant qu’une arme à air comprimé est normalement munie de petits projectiles en plastique ou en métal.

La directrice des communications au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSSPI), Valérie Biron, explique dans un courriel que deux élèves seraient allés voir un intervenant de l’école à la suite de l’événement pour l’en aviser et lui remettre des balles de plastique. L’élève a été recherché sans succès. Ce n’est que le lendemain que l’élève en question a pu être identifié, et qu’un agent de sécurité aurait demandé à l’élève d’aller chercher le fusil à la maison afin de le confisquer. L’élève a ensuite été suspendu, précise Mme Biron.

Le SPVM indique avoir été avisé de l’événement le 29 octobre et avoir saisi l’arme pour expertise. «Il y a encore beaucoup d’éléments à vérifier avant de pouvoir se prononcer sur les accusations qui sont possibles», précise Mme Comtois.

Manque de communication de la part du CSSPI?

La nouvelle, qui a d’abord été rapportée par 98,5, a également mis en lumière le fait que le CSSPI n’a pas avisé les parents des jeunes présents sur le terrain de soccer à la suite de l’événement.

Comme explication, Mme Biron soutient que l’intervenant de l’école aurait «vérifi[é] avec les deux jeunes qu’ils vont bien et qu’ils ne se sentent pas menacés», qu’«aucun jeune présent n’a manifesté de la peur au moment de l’événement» et qu’ils auraient ensuite continué à jouer. «Dans ce contexte et avec les faits qui nous ont été rapportés, les parents des élèves présents sur le terrain de soccer n’ont pas été informés», ajoute-t-elle.

Du côté du SPVM, on précise qu’un agent sociocommunautaire du poste de quartier 49 serait en contact avec la commission scolaire, notamment pour faire des liens au niveau communautaire ainsi que de la prévention.

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