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Tir à l’arc: Thiffeault Picard représente le Canada à Rio

Photo: Photo TC Media/ Archives

Après un parcours parsemé de victoires, Georcy-Stéphanie Thiffeault Picard, résidente d’Ahuntsic, représentera le Canada aux Jeux olympiques de Rio cet été. La tireuse à l’arc s’est livrée à TC Media avant son départ.

Georcy-Stéphanie Thiffeault Picard reconnaît qu’elle a très hâte d’être à Rio. «C’est la réalisation d’un rêve, dit-elle. Depuis toute petite je regardais les Jeux avec émerveillement et ma mère qui avait travaillé pour les Jeux Olympiques de 1976 me disait à quel point c’était gigantesque et grandiose, puis que l’énergie déployée était fantastique.»

Si elle reconnaît être fébrile, elle se dit sereine. «Je vais tirer avec mes flèches sur une cible, comme je le fais à la maison, alors je ne vois pas pourquoi stresser.»

Mlle Thiffeault Picard considère aussi que sa participation à ces JO est un honneur. Elle est la première représentante montréalaise du Canada en tir à l’arc depuis 1992. Le dernier à y être allé, était Sylvain Cadieux, son entraîneur québécois. La dernière femme de Montréal, Lucille Goyette-Lemay, a participé aux JO en 1984. «Je trouve ça comique et un drôle de hasard que 40 ans après les Jeux Olympiques à Montréal, c’est une Montréalaise qui ira se battre aux JO», observe l’athlète.

Une médaille dans la cible

Même si c’est sa première compétition olympique, comme toute sportive convaincue, elle vise tout une médaille.

«Je sais que ce n’est pas sur le résultat, mais bien sur le processus qu’il faut se concentrer. Mon objectif personnel est de tirer mes flèches selon ma routine pré-établie et de m’amuser, soutient-elle. Le reste viendra si je fais bien mon travail.»

En attendant, elle s’entraîne assidûment. «J’ai toute une équipe de professionnel derrière moi qui me supporte et me prépare afin d’être fin prête pour les Jeux Olympiques», assure-t-elle.

À cette occasion elle tient à remercier Archery Canada, son entraîneur Richard Tone, Sport Canada et CanFund. «Ils sont les piliers de mon évolution cette année.»

Georcy semble prendre une revanche sur le temps. La marche a été longue avant de pouvoir se qualifier pour les JO. «Plusieurs fois j’ai risqué alors que d’autres restaient dans leurs zones de confort et à la longue, on voit où cela m’a mené. Chaque journée, chaque tournoi difficile, chaque fois où je suis tombé, je me suis relevée et suis revenue plus forte, relève-t-elle. Il y a toujours des gens qui sont là pour dire que c’est impossible. J’ai appris que les faire taire était très gratifiant.»

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