Bientôt un projet immobilier à la place du Loblaws
Vidés depuis le début de 2016, le Loblaws et le terrain longeant le 800 boulevard Henri-Bourassa Ouest pourraient connaître un développement dans un futur proche. Le propriétaire avait mandaté un cabinet d’architecture pour présenter à l’arrondissement un plan concept pour la réalisation d’un ensemble résidentiel et commercial à venir sur le site.
C’est le cabinet Fahey et associés qui devait discuter avec l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville pour parler du redéveloppement et de mise en valeur immobiliers du terrain.
Le propriétaire, Choice Properties REIT veut, selon le mandat de lobbyisme donné au cabinet d’architecture, «obtenir les orientations et l’autorisation de l’arrondissement pour un développement mixte (résidentiel et commercial) sur ce terrain.»
À l’arrondissement, on indique qu’aucune demande officielle n’a été déposée pour un éventuel projet. Quant à sa forme: «comme c’est le cas pour la plupart des projets de développement, c’est la firme d’architectes Fahey qui a validé les paramètres d’un éventuel projet», signale Michèle Blais, chargée de communication à la municipalité.
Le magasin et les terrains attenants font partie de la projection d’aménagement urbain de l’ambitieux Programme particulier d’urbanisme (PPU) Henri-Bourassa Ouest.
Le cabinet d’architecture voulait travailler en collaboration avec l’arrondissement pour «créer un projet qui atteint les objectifs du PPU ainsi que ceux du client», lit-on dans le mandat de lobbyisme. Des dérogations au plan d’urbanisme sont déjà envisagées, mais ils ne toucheraient pas les usages.
Le site est permis pour des locaux commerciaux de proximité et des résidences.
Difficile aussi d’en savoir plus sur les perspectives imaginées par le propriétaire. Ni Choice Properties REIT ni le cabinet Fahey et associés n’ont répondu aux demandes d’information que leur a adressées TC Media.
Le Loblaws a été fermé janvier 2016 alors que la chaine de distribution avait décidé de mettre un terme aux activités de cette épicerie ans le sillage de la fermeture de 52 magasins non rentables au Canada à l’automne 2015. Depuis, les lieux sont déserts. Il reste que, de toute évidence, cet espace ne saurait rester vide très longtemps.
Près des arbres |