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Aide médicale à mourir: 17 demandes dans le nord de l’île

Sur 17 demandes d’aide médicale à mourir reçues au CIUSSS du Nord-de-l’île de Montréal, 12 ont été acceptées entre décembre 2015, date d’entrée en vigueur de la loi concernant les soins de fin de vie, et décembre 2016.

Ces chiffres ont été présentés par la Dre Josée Savoie, directrice générale adjointe au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’ile-de-Montréal.

Les demandes ont commencé à être reçues en juin, soit six mois après l’entrée en vigueur de la loi.

«Sur les 17 demandes, neuf ont été répondues positivement toute de suite. Cinq cas ne se qualifiaient pas pour la demande d’aide médicale à mourir, mais une fois que ces personnes répondaient aux critères on a pu répondre positivement s’ils refaisaient leurs demandes», indique le Dre Savoie. Deux patients se sont rétractés.

Ces chiffres ont été présentés aux membres du conseil d’administration du CIUSSS du Nord-de- l’île réunis en assemblée ordinaire le 22 mars. Des éclaircissements apportés en réponse à  un  reportage dans les médias concernant la demande d’aide médicale à mourir.

Le CIUSSS du Nord-de- l’île, qui couvre Ahuntsic-Cartierville, Saint Laurent, Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies, y était décrit comme le mauvais élève, classé en bas de la liste avec cinq cas d’aide médicale à mourir administrée, soit 35,7% des demandes.

Le Dre Savoie souligne qu’à aucun moment les médecins n’ont refusé de donner les soins quand les malades se qualifiaient. «Ces données montrent que l’on a répondu positivement à deux tiers des demandes», affirme la Dre Savoie.

Le CIUSSS n’a eu aucune personne à traiter à son domicile, toutefois deux patients ont reçu les soins dans deux Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD).

«Il a fallu déplacer des équipements là où se trouvait une des patientes et le médecin avait laissé son numéro de cellulaire pour l’appeler au cas où un problème survenait puisque l’établissement n’était pas aménagé pour ce genre de traitement», raconte la Dre Savoie.

Selon les chiffres présentés dans la presse, 461 personnes ont obtenu l’aide médicale à mourir dans tout le Québec depuis la mise en place la loi.

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