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Revisiter l’histoire de la rivière-des-Prairies

Ancienne photo. Vue aérienne de la centrale hydroélectrique de la rivière-des-Prairies.
La rivière des Prairies a changé de forme après la construction de la centrale hydroélectrique en 1930. Photo: Archives-Ville de Montréal

La rivière-des-Prairies au nord de Montréal a été, au-delà du cours d’eau, une route, une source d’énergie et un lieu de villégiature. Son histoire est racontée au musée de la maison du Pressoir, à Ahuntsic. Une visite et conférence sera animée par l’historien et conférencier Stéphane Tessier habillé en costume de l’époque.

L’activité se déroule en trois temps. En premier, les participants sont invités à découvrir l’exposition permanente sur l’histoire de la rivière-des-Prairies.

Ils sont ensuite conviés à prendre part à un jeu-questionnaire doté de prix. «On aura des cadeaux de la Corbeille qui gère le bistro café de la maison du Meunier ainsi que des laissez-passer pour le train-balade», indique M. Tessier.

En troisième partie, ils feront une visite guidée des lieux significatifs et vestiges à proximité de la maison du Pressoir. «On devrait tout faire en 3h et demie approximativement», assure M. Tessier.

Longue histoire

Pour l’histoire, la rivière-des-Prairies doit son nom à François des Prairies, compagnon de Samuel de Champlain qui s’y était perdu en croyant qu’il naviguait sur le fleuve Saint-Laurent.

Ce cours d’eau important était une route commerciale majeure dès l’arrivée des premiers colons. Obstacle à franchir, elle permettait de transporter au 19e siècle le bois. Les cageux manœuvraient sur la rivière les énormes cargaisons d’arbres abattus et les emmenaient jusqu’à Ottawa.

«L’industrie du bois avait permis de créer un environnement économique le long de la rivière, souligne M. Tessier. Une série d’auberges avait vu le jour où les cageux et les bûcherons allaient dépenser leurs salaires.»

Cette rivière a été source d’énergie pour les moulins dont les vestiges sont toujours debout. C’est grâce à elle que la centrale hydroélectrique construite en 1930 continue de fournir du courant.

«La rivière elle-même a changé depuis l’édification du barrage hydroélectrique, observe M. Tessier. Par exemple, les rapides où ont péri le missionnaire Nicolas Viel et son accompagnateur Ahuntsic n’existent plus.» M. Tessier emmènera les participants au lieu supposé où cet incident eut lieu au 17e siècle.

La rivière a été un des principaux fournisseurs de glace pour les glacières avant que la généralisation des réfrigérateurs. Elle est devenue aussi lieu de divertissement l’été, pour la baignade et les sports nautiques, mais aussi l’hiver pour le patinage et la pêche.

Le 17 août à 13h. Rendez-vous à la maison du Pressoir au 10865, rue du Pressoir (parc-nature de l’Île-de-la-Visitation). Info au 514 280-6783.

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