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De Saint-Laurent au Salon bleu

Alexis Ferland et Jade Roy
Alexis Ferland et Jade Roy en sont à leur première participation au Parlement étudiant du Québec. Photo: Gracieuseté – William d’Avignon

Un Laurentien et une résidente de l’arrondissement voisin d’Ahuntsic-Cartierville ont pu se faire entendre à l’Assemblée nationale lors de la simulation du Parlement étudiant du Québec (PEQ). Une centaine de jeunes ont ainsi eu l’occasion d’en apprendre davantage sur les rouages du système politique québécois durant les Fêtes. 

Pour une 34e année, une centaine d’étudiants de 18 à 25 ans ont croisé le fer sur la colline parlementaire. Alexis Ferland, du caucus bleu, et Jade Roy, des Rouges, étaient du nombre.  

Le bouche-à-oreille leur a permis de découvrir cette activité. Après mûre réflexion, puisqu’une telle implication nécessite du temps et prendre la parole à l’Assemblée nationale peut être intimidant, ils se sont lancés.

«Je fais de l’anxiété sociale. […] Je repousse mes limites», raconte Jade Roy.

La jeune femme de 20 ans a représenté la circonscription de Chapleau, en Outaouais, où elle a vécu toute sa jeunesse avant de déménager à Ahuntsic-Cartierville, dans la circonscription provinciale de Saint-Laurent.

Rôle

Chaque parlementaire a la chance pendant plusieurs mois avant la simulation de mettre son grain de sel dans l’élaboration des projets de loi, de budgets et de Livres blancs. 

Alexis Ferland, qui a représenté la circonscription de Saint-Laurent, a pour sa part contribué à un projet visant à «redorer les lettres de noblesse de l’éducation publique». 

Son baccalauréat en science politique et sa maîtrise en affaires publiques et internationales, qui est en cours, lui ont bien servi, notamment dans le mécanisme d’application des règlements. 

Pour un projet de loi sur «l’électrification des autoroutes», Jade Roy a présidé une commission parlementaire, période où les deux partis négocient pour apporter des changements à ce qui est présenté en Chambre. 

Affiliation

Jade Roy et Alexis Ferland ont-ils rejoint des caucus qui s’alignent avec leurs positions politiques de la «vraie vie»?

La parlementaire rouge, qui étudie en économie et politique à l’Université de Montréal, sort pour sa part de sa zone de confort. «J’ai vraiment envie d’en apprendre plus sur la façon dont la droite pense, d’où proviennent ses valeurs, sur quels arguments ils se basent pour défendre les valeurs plus conservatrices», indique celle qui espère un jour se tailler une place comme députée.

Il en est tout autre pour M. Ferland. «Le caucus des Bleus me rejoint quand même idéologiquement», souligne l’étudiant de 22 ans, qui siège au conseil d’administration de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAECUM). 

Règles du jeu

Le PEQ est composé de trois caucus: les Rouges, bien ancrés à droite dans l’échiquier politique, les Bleus, qui se trouvent à l’autre opposé et les journalistes. Ces derniers produisent des reportages télé et des éditions papier qui sont distribués aux parlementaires chaque matin. 

Durant la simulation, chaque parti politique accède au pouvoir et dépose trois projets de loi, un Livre blanc, un guide qui établit la vision à long terme du gouvernement, et un budget annuel. 

Le soir, les politiciens en herbe participent à des commissions parlementaires qui donnent droit à des face à face entre députés. 

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