Nouvelle sortie de la cour de voirie: les travaux continuent malgré les protestations citoyennes
Malgré les protestations des citoyens d’Anjou-sur-le-Lac, les travaux de démolition d’une section du mur de brique de la cour de voirie de l’arrondissement ont effectués mercredi le 20 août.
L’arrondissement reste ferme sur son intention d’y aménager une entrée charretière et une guérite qui permettra aux véhicules municipaux de sortir par le boulevard des Galeries d’Anjou pour rejoindre la rue Bombardier.
Le maire Luis Miranda a tenté de rassurer les protestataires présents à la séance extraordinaire du conseil d’arrondissement du jeudi 22 août. « La clôture sera opaque, fermée en tout temps, et sera utilisée exclusivement de jour. Aucune sortie ne se fera les soirs et les fins de semaine, a-t-il expliqué. De plus, les véhicules ne pourront pas tourner vers le nord et rejoindre l’impasse de l’Eau-Vive. »
Selon M. Miranda, les travaux s’étaleront sur deux ou trois semaines. Il a réitéré que toutes les options proposées par les résidents, notamment l’installation d’un feu de circulation, ont été évaluées et ne peuvent être mises en place. Il s’est toutefois montré ouvert à installer des dos d’ânes si la demande lui était faite.
Un conseil mouvementé
Plus de 70 citoyens se sont présentés à mairie lors de la séance. Ils ont notamment reproché au directeur-général de la ville, Cherif Ferah, de ne pas leur avoir transmis les documents demandés lors de la rencontre précédente.
« M. Ferah nous avait promis que l’on aurait le contrat, les plans, le document d’appels d’offres, les soumissions et le rapport d’expertise externe sur les risques », a lancé un des résidents, John Di Marzio.
Or, selon l’arrondissement, aucun rapport n’a été produit puisque c’est le comité de circulation de l’arrondissement, et non une firme externe, qui a fait les évaluations. M. Miranda a avancé «penser pouvoir [leur] donner» le procès-verbal de la rencontre du comité, formé de citoyens, d’élus, de policiers et d’experts en circulation.
À ceux qui l’accusait d’avoir agi «en catimini et sans consultations», le maire Luis Miranda a rappelé que le projet a été présenté aux élus en février 2018, et que le contrat a été octroyé lors du conseil de juin 2019. «Quelqu’un aurait dû faire sa job» et prévenir les citoyens, a-t-il lancé, visant la conseillère du secteur, Lynn Shand, qui affirme ne pas avoir été prévenue de la construction imminente de la sortie. Furieuse, celle-ci a d’ailleurs quitté la salle à la fin de la période de questions, et n’a pas assisté à la suite de la rencontre du conseil.