Entente entre le Centre social d’aide aux immigrants et IKEA

Une entente vient d’être signée entre le Centre social d’aide aux immigrants (CSAI) et l’entreprise spécialisée dans la conception et la vente de mobilier IKEA pour faciliter l’accès à l’emploi aux immigrants et réfugiés. Elle inclut des emplois dans les magasins de Montréal et Boucherville.

Le Programme national d’embauche de réfugiés d’IKEA Canada vise à «aider les réfugiés à rallier les rangs de la main-d’œuvre active, acquérir de nouvelles compétences et appuyer leur intégration dans diverses collectivités à travers le Canada».

«Il permettra également de créer un environnement de travail diversifié et inclusif qui valorise les différences de chacun», a déclaré son président, Michael Ward, par voie de communiqué.

Le CSAI est la seule agence qui a été choisie à Montréal. Avec les 17 autres sélectionnées, elle offrira au total près de 250 emplois au cours des trois prochaines années.

Pour l’heure, les détails spécifiques à la métropole sont inconnus, que ce soit le nombre d’embauches ou les emplois à pourvoir. La directrice générale de l’organisme, Lida Aghasi participera ce mois-ci à une rencontre pour obtenir davantage d’informations.

D’ici là, elle aidera les chercheurs d’emplois à faire un curriculum vitae et les préparera à passer une entrevue.

Inspiration
«C’est vraiment important pour nous d’aider ces personnes qui ont de grandes difficultés à se trouver un emploi, surtout les réfugiés, explique Mme Aghasi. IKEA Canada est une multinationale, donc si elle embauche ces personnes, elle donne l’exemple aux autres entreprises.»

Elle ajoute qu’elle pourra recommander les travailleurs à IKEA ou à d’autres entreprises, notamment à travers sa collaboration avec Emploi-Québec. Elle a également deux projets avec Service Canada, l’un pour les réfugiés syriens, l’autre pour les réfugiés et les immigrants.

Ils prévoient un mois de formation, suivi de cinq ou six mois de stage en entreprise, le tout payé et les employeurs reçoivent aussi une aide financière à hauteur de 50%.

Lida Aghasi soutient que les immigrants et réfugiés peuvent répondre au manque de main-d’œuvre des entreprises et qu’il s’agit de travailleurs très motivés.

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