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Casse-Noisette, l’expérience d’une vie

Jeunes ballerines, Sabrina Trempe-Delgado sera à sa première expérience dans la troupe de Casse-Noisette, tandis que Camille Lussier entrera dans la peau d’un petit rat pour une seconde fois. Photo: IDS/Verdun-Hebdo - Denis Germain

Il s’agira de l’expérience d’une vie pour Sabrina Trempe-Delago et Camille Lussier, deux jeunes danseuses de Verdun, sont prêtes à enfiler les mythiques costumes du spectacle Casse-Noisette après des semaines de répétitions. Pour une 56e année consécutive, le ballet inspiré du célèbre conte d’Hoffmann, rassemblera plus de cent danseurs, amateurs comme professionnels.

Il s’agit d’une première expérience pour Sabrina qui interprétera un ange. «[En pensant à la grande première], je suis un peu excitée et un peu nerveuse, mais j’ai vraiment hâte aussi», lance la fillette de 12 ans.

Quant à Camille, elle renouvelle son expérience dans la peau d’un rat. Elle se souvient du vertige qu’elle a eu en foulant la scène de la salle Wilfrid-Pelletier. «La première fois que tu montes sur scène, tu te dis ‘wouah, c’est vraiment impressionnant’ parce qu’il y a beaucoup de sièges», raconte l’adolescente de 14 ans.

Costumes

Le spectacle comprend plus de 350 costumes et 180 000 $ sont investis chaque année pour les réparer ou en refaire certains, en plus d’améliorer les décors. Un costume coûte en moyenne 2 000 $.

«Les rats, on a un vêtement une-pièce, un maillot de danse par-dessus, une cagoule, deux paires de gants et un casque. Quand on roule par terre, il fait vraiment chaud», explique Camille.

Quand elle pense à son costume, Sabrina trouve surtout qu’il est très lourd, mais aussi très beau. «J’étais vraiment surprise, ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Ce n’est pas un ange blanc comme on est habitué», souligne-t-elle. Il est plutôt très coloré, avec des teintes orangées qui rappellent un peu l’automne, décrit la Verdunoise.

Défi

Casse-Noisette interprété par l’Orchestre des Grands Ballets, réunit 165 personnages sur scène. «La partie difficile, c’est d’être tous ensemble et que tout soit parfaitement synchronisé», explique Sabrina.

La scène de la bataille des rats contre les soldats est plutôt le défi de Camille. «Notre répétiteur nous dit que c’est la pièce la plus dangereuse parce qu’on est à quatre pattes et que ça bouge vraiment vite. Il y a aussi beaucoup de monde autour de nous et donc, il y a plus de chance qu’on se blesse», explique la ballerine.

Apprentissages

Les deux jeunes danseuses ont fait preuve de persévérance, puisqu’elles ont passé les auditions plus d’une fois avant d’obtenir un rôle.

«L’important, c’est de bien réagir face à l’audition qu’elles [aient le rôle] ou pas. Tout ça, c’est de l’apprentissage», explique la mère de Sabrina, Alexandra Delgado.

L’expérience leur montre aussi la discipline, l’esprit de groupe et à gérer leur stress, croit pour sa part Caroline Laverdière, la maman de Camille.

Apprendre la chorégraphie sur place, lors des auditions, est un élément de stress qu’elles doivent gérer. «Cette année, je ne voulais pas être déçue, alors je me suis présentée sans avoir d’attente. À la dernière seconde, ils ont dit ‘félicitation, c’est vous les anges’», décrit Sabrina, le sourire aux lèvres.

Casse-Noisette sera présenté du 12 au 30 décembre à la Place des arts. À travers les années, plus de 2 millions de spectateurs ont assisté à ce classique du temps des Fêtes.

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