Le Défi pissenlits est lancé à Verdun
Avec l’arrivée du beau temps et l’éclosion des bourgeons, de nombreux Montréalais seraient tentés de tondre leur pelouse, question de se débarrasser des fleurs sauvages.
Le Défi pissenlits vous invite à user de patience.
L’objectif est simple: retarder la tonte des pissenlits afin de protéger la biodiversité et démontrer son appui à la gestion écologique des pelouses.
Un défi auquel l’arrondissement de Verdun a décidé de participer.
Lors du dernier conseil d’arrondissement, les élus municipaux se sont engagés à laisser les fleurs sauvages fleurir durant tout le mois de mai sur les pelouses des parcs et des espaces verts du secteur, à l’exception des terrains sportifs et des aires de jeux pour enfants.
Le pissenlit, source de pollen et de nectar, est l’une des premières origines en abondance de nourriture au printemps.
Les insectes pollinisateurs profitent de ces fleurs sauvages pour reprendre des forces après un rude hiver.
Alors que l’usage de pesticides est de plus en plus répandu au Québec, les abeilles manquent de sources de nourriture saines et variées.
La tonte du trèfle, de l’aster et de la verge d’or, notamment, sont également à proscrire au début du printemps.
Pour les amateurs de fines herbes, sachez que le thym, la menthe et le basilic sont de bonnes sources de nourritures pour les pollinisateurs.
Les résidents, entreprises et institutions de Verdun sont d’ailleurs invités à participer au Défi pissenlits en retardant la première tonte de leur pelouse.
Comme chantait Daniel Boucher: «P’tite abeille a’ travaille fort! Bzzz, bzzz, bzzz».