Une première montréalaise: le pickleball s'implante à L'Île-des-Soeurs
Le 10 mai dernier, un nouveau jeu faisait ses débuts au gymnase de l’école primaire Île-des-Soeurs. Il y avait déjà eu des démonstrations dans quelques endroits, mais c’était la première fois qu’on pratiquait le pickleball de façon structurée en territoire montréalais.
Le promoteur de ce jeu est un résidant de L’Île-des-Soeurs, Henri Côté. Il a fondé une association à but non lucratif Pickeball Verdun et a conclu une entente avec l’arrondissement de Verdun qui permet à tous les résidants de pouvoir pratiquer ce sport sans frais.
En fait, le pickleball comporte plusieurs avantages sur le tennis. Il est beaucoup plus facile à maîtriser et il s’adresse à tous les groupes d’âge; il suffit d’être en bonne santé. On le pratique pour se divertir ou pour se mettre en forme et il requiert des installations peu coûteuses à aménager.
Ce jeudi 31 mai et jusqu’à la fin du mois de juin, les gens peuvent venir observer ou pratiquer le pickleball au gymnase de l’école Île des Sœurs, en passant par le centre Elgar (260, rue Elgar).
Ils peuvent s’adonner à ce sport, les mardis et jeudis, de 18h30 à 20h30; il suffit de se présenter. À compter du mois de juillet, les activités auront lieu à l’extérieur, mais l’horaire et le lieu n’avaient pas encore été déterminés au moment d’écrire ces lignes. Tout est gratuit: les raquettes et les balles sont fournies sans frais et le gymnase est prêté par l’arrondissement. Des instructeurs qualifiés de la Fédération québécoise de Pickleball seront sur les lieux afin d’initier les nouveaux joueurs.
Le pickleball se joue sur un terrain légèrement plus petit qu’un terrain de tennis; en fait, les dimensions sont les mêmes que pour un terrain de badminton. Le filet est deux pouces plus bas que celui utilisé pour le tennis et la palette utilisée est plus grande que celle du ping-pong. La balle de plastique est trouée, ce qui évite les grands rebonds. «Le pickleball se joue en double ou en simple, à l’intérieur comme à l’extérieur, sur une surface dure. Les règlements favorisent les échanges et ils ressemblent beaucoup a ceux du tennis,» précise M. Côté. Il ajoute qu’on peut se présenter seul pour jouer; les participants rencontrent leurs partenaires sur place. Ce sport est considéré par plusieurs adeptes comme une fontaine de jouvence et représente une excellente occasion de se faire des amis.
Aux États-Unis et au Canada (Colombie Britannique et Ontario) le pickleball est pratiqué par des milliers d’adeptes de tous âges. Des tournois sont organisés un peu partout, tant pour les jeunes que pour les adultes et les aînés. Ce sport a fait son entrée au Québec et, grâce a la Fédération québécoise de Pickleball, on le pratique déjà à Blainville, Drummondville, Lachute, Chomedey-Laval, Mirabel, Mont-Saint-Hilaire, Repentigny, Rosemère, Saint Eustache, Saint-Jérome et Sainte-Thérèse. On lui prévoit une forte croissance à cause de sa grande accessibilité et du faible coût de l’équipement.
Le pickleball fut inventé en 1965, dans l’état de Washington, par le sénateur américain Joel Pritchard. En 1972, on créa une organisation et en 1976, les premiers tournois voyaient le jour. L’origine du nom de ce sport est attribuée à son inventeur qui emmenait toujours son animal de compagnie, Prickle, lorsqu’il pratiquait «son» sport. Quand la balle sortait du jeu, il criait « Prickle, ball ! » afin que ce dernier la récupère pour lui. D’où le nom du jeu: prickleball.
Sur l’île de Montréal, le pickleball commence à faire des adeptes, grâce à l’initiative de M. Côté.
Pour plus d’information, on peut contacter Henri Côté, en composant le 514 362-1030; on peut aussi visiter le site Internet www.pickleballquebec.com.