Jean-Claude Gravel, du plus haut au plus bas
Le concessionnaire automobile Jean-Claude Gravel a prononcé une conférence devant les membres de la Fondation du développement local de Verdun réunis en assemblée générale annuelle, récemment.
Approchant du micro, Jean-Claude Gravel a semblé plus calme et moins stressé qu’il y a quelques années, au moment où les ventes piquaient du nez dans le domaine de l’automobile. Devenu philosophe par la force des choses, l’homme a dressé un bilan des cinq dernières années, alors qu’il a vécu successivement la quasi-faillite de General Motors, la chute dramatique des ventes d’automobiles et le retour des clients parallèlement à la reconstruction de son garage de L’Île-des-Sœurs et l’obtention d’une deuxième concession, cette fois sous la bannière Hyundai.
Parlant de sa jeunesse et de son manque d’intérêt pour l’école, Jean-Claude Gravel n’hésite pas à qualifier de déficit d’attention, la cause de ses insuccès scolaires. À 23 ans en 1979, le jeune homme est déjà au travail, il se découvre une passion pour l’automobile, une première clef de sa réussite. En 1983, grâce au 75 000 $ prêtés par son père et au prêt de 300 000 $ consenti par la Banque Nationale, Jean-Claude achète son premier garage à Saint-Jean-sur-le-Richelieu. Par la suite en 1986, Jean-Claude Gravel réalise un rêve en s’installant à L’Île-des-Sœurs aux commandes de Champlain Motors qui deviendra quelques années plus tard, Gravel Chevrolet, Buick, Gravel Auto et Groupe Gravel.
La crise dans l’industrie automobile qui a mis en péril la survie de GM (2008-2009) et de plusieurs de ses concessionnaires, dont Gravel à L’Île-des-Sœurs, a fait réfléchir l’homme d’affaires verdunois, qui a rappelé en conférence, les cinq clefs qui lui ont permis de passer à travers ces moments difficiles: la passion pour son travail et pour l’automobile, l’attitude, l’importance de se fixer des objectifs, la sincérité et les relations interpersonnelles. À propos de ses relations avec son personnel, Jean-Claude Gravel a insisté sur le rôle positif de ses employés et sur la franchise entre lui et ses collaborateurs. En l’absence de compréhension mutuelle, l’entreprise n’aurait certainement pas survécu à la crise selon Jean-Claude Gravel, qui cite cette relance avbec les ventes en croissance de GM et l’implantation d’une nouvelle concession Hyundai. Monsieur Gravel a maintenant des intérêts dans d’autres concessions dont un garage GM situé sur le boulevard Décarie.