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Un LaSallois transformé en colon

Photo: Gracieuseté

Le LaSallois Maxime Lavallée fait partie des 14 participants qui ont défriché, bûché et sué tout le mois d’août, sans eau ni électricité, au cœur d’une forêt sauvage de Lanaudière pour l’émission «Le lot du diable» présentée à Historia.

Dans des conditions difficiles, ils revivaient l’aventure de la colonisation des années 1930. «J’ai perdu sept livres et c’est la fois où je me suis rendu le plus loin, physiquement et moralement, avec la fatigue et la faim. Je suis généralement capable de me pousser, mais ça été très long et pas évident», explique le paramédic de 27 ans.

Coupés du monde extérieur, il a dû résister à des tentations telles qu’une douche chaude ou l’appel d’un être cher.

«On vient à s’ennuyer de nos proches. Les nuits étaient froides, on dormait peu et la faim grandissait parce qu’il fallait trouver ce qu’on voulait manger», soutient-il.

Les hauts et les bas
Divisés en deux camps, les participants ont construit une cabane, dessouchéune parcelle de terrain dans un délai record et assuré la survie des récoltes.

«Les journées avaient souvent de 12 à 16 heures. Rien n’est stagé ou scénarisé, et on ne retournait pas à la maison le soir», fait valoir M. Lavallée.

Les participants font face à une élimination chaque semaine, pour les mener au grand prix de 100 000 $.

S’il remporte ce gros lot, Maxime Lavallée dit «qu’il pourrait réaliser son tour du monde plus tôt que prévu». Il faudra attendre le dernier des 10 épisodes à la fin mars pour connaître le dénouement.

Chose certaine, il a dû trimer dur. «Notre camp en bois rond a passé au feu. Un mur était troué, le plafond était ouvert et il fallait tout remettre d’aplomb. On devait s’arranger sans meubles et sans literie».

Le LaSallois a subi un petit accident en préparant du bois de chauffage. «Mon couteau a glissé et m’a piqué au milieu de la main. C’est vraiment tannant dans une telle aventure».

Heureusement, M. Lavallée a pu compter sur de petites victoires, en créant quelque chose ou en passant les épreuves qui lui permettaient d’avancer.

Fierté
«La production rend justice à ce qu’on a vécu. C’est trippant, bien monté et riche en information. Dès le premier épisode, on embarque dans l’aventure et les gens me disent qu’ils ont l’impression de vivre ça avec nous», raconte-il fièrement.

Le LaSallois a découvert l’émission par les réseaux sociaux. «J’ai toujours aimé la vie des premiers colons. Le concept est original et je ne voulais pas laisser passer cette chance», précise le natif de la Côte Nord.

Maxime Lavallée habite LaSalle depuis trois ans et travaille à partir du centre opérationnel d’Urgences-santé de la rue Saint-Patrick.

Membre des Kilomaîtres de LaSalle, il pratique la course en sentier, l’escalade et le surf. Celui qui a déjà réussi l’ascension du mont Chirripo, au Costa Rica, rêve de découvrir la Nouvelle-Zélande un jour.

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