Nouvelles formations en transport au Cégep André-Laurendeau
Deux nouvelles formations voient le jour au Cégep André-Laurendeau à LaSalle, l’une en transport routier et l’autre en logistique du transport, afin de mieux répondre aux besoins de l’industrie.
La formation de répartiteur permet d’obtenir une attestation de formation collégiale (AFC). André-Laurendeau, seul établissement à offrir un tel programme à Montréal, a misé sur la pratique. «Un laboratoire a été aménagé de façon à reproduire l’environnement de travail», explique Sophie Bohémier, conseillère pédagogique.
Les étudiants bénéficieront de trois écrans d’ordinateur avec des logiciels spécialisés permettant de reproduire les conditions réelles et les données visuelles dont ils ont besoin pour effectuer leur travail.
«La classe est séparée en deux pour faire des simulations. Toutes les mises en situation sont tirées de l’expérience des spécialistes qui enseignent cette formation», ajoute Mme Bohémier.
L’entreprise Robert Transport de Boucherville fait partie de ces spécialistes, de même qu’AP International, Unibéton et Supérieur Propane, notamment.
L’objectif est de répondre aux besoins du marché puisqu’il y a présentement deux fois plus de demandes d’entreprises que d’étudiants admis.
Logistique
La formation en logistique du transport, qui débouche sur une Attestation d’études collégiales (AEC), a été mise sur pied avec l’aide de 76 entreprises du secteur dont Boloré, Trac World, IDfoods, Staples, Sobeys et Océanex.
«Ils avaient de la difficulté à s’y retrouver avec toutes les AEC en logistique différentes, indique Mme Bohémier. Notre mandat était de faire un programme qui répond aux besoins de l’industrie et de proposer de remplacer les attestations existantes par un programme unique.»
Elle est validée et reconnue par le comité sectoriel Camo-route, organisme qui agit comme intermédiaire entre les partenaires sectoriels, régionaux, de l’emploi, du transport et de l’éducation.
Le volet stage a aussi été bonifié afin d’augmenter les heures de pratiques en entreprise. «Pour ce programme, il y a deux mois qui permettent à l’étudiant de mettre rapidement ses nouvelles connaissances et compétences en pratique», dit-elle.
Ainsi, les étudiants pourront constater leurs lacunes et leurs préférences ainsi que de travailler avant la fin du programme.