Luc Ferrandez élu chef intérimaire de Projet Montréal
Le maire du Plateau-Mont-Royal prévoyait quitter la politique après son mandat actuel. Face à la réforme des arrondissements de l’administration Coderre, il a toutefois changé d’avis.
« Mon objectif était de quitter après avoir fait du bon travail et d’avoir concrétiser des projets dans Le Plateau-Mont-Royal. Malheureusement, face au chaos, à l’indécision, à la bureaucratisation et la centralisation, le devoir m’appelle. Je dois lutter contre la réforme », explique le bouillant maire.
M. Ferrandez n’exclut pas la possibilité de devenir chef de façon permanente, après son mandat en tant qu’intérimaire.
« Si je n’ai pas réussi à arrêter la réforme, je me présenterai. Si l’administration Coderre a reculé d’ici là, je m’abstiendrai et je terminerai tout simplement mon mandat », indique le maire.
Questionné quant à la conciliation entre son travail de maire d’arrondissement et de chef de parti, M. Ferrandez ne passe pas par quatre chemins.
« Ça va être très dur. Il y aura beaucoup de travail à faire, mais heureusement, je peux me reposer sur une équipe aguerrie. Tant mes collègues du conseil d’arrondissement que les fonctionnaires du secteur pourront m’épauler et je n’hésiterai pas à déléguer. Je ne peux tout simplement pas laisser une administration avec des coupures de 8 M $ derrière, sans rien faire », continue l’élu.
Cette tâche s’ajoute à des obligations personnelles pour le maire qui est père d’un petit garçon de trois ans.
« C’est certain que malgré cette charge de travail supplémentaire, je vais m’assurer que mon fils ne devienne pas un orphelin de la politique. Il demeure ma priorité et mes fins de semaine lui seront consacrées. »
Luc Ferrandez assure qu’il continuera à porter plusieurs dossiers de l’arrondissement, tels l’avenir de l’Hôtel-Dieu, le logement social, la rétention des familles dans Le Plateau-Mont-Royal et la revitalisation du Plateau-Est.
Le maire de la Ville de Montréal, Denis Coderre a salué l’engagement de M. Ferrandez auprès de la métropole, en début d’après-midi.
« On a prouvé dans le dossier du Champ des possibles qu’on peut collaborer. On va aller brasser le Canadien Pacifique ensemble. Au niveau municipal, la partisanerie est secondaire. Nous travaillons pour le bien commun des Montréalais », indique M. Coderre.