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Francine Laprade: bénévole de la relève

Francine Laprade fait partie des bénévoles qui se démarquent au SAC Anjou Photo: Gracieuseté/Francine Laprade

Francine Laprade est bénévole au Service d’aide communautaire Anjou (SAC Anjou) où elle fait un véritable travail de moine.

«J’allais une fois par semaine compléter le tableau des statistiques en vue du rapport annuel pour montrer le nombre d’heures de bénévolat effectuées et le nombre de participants dans chaque activité. Il fallait accumuler ça mensuellement: un petit travail de moine», décrit-elle.

Son implication au sein de l’organisme remonte à 2013 quand elle a pris sa retraite, après avoir travaillé durant 35 ans à Radio-Canada. Elle avait été pendant les dernières 20 années, la cheffe de projets aux émissions Jeunesse chez le diffuseur public.

Mme Laprade s’est intégrée au SAC Anjou à travers le Club de marche des 55 ans et plus, ce qui lui a permis, a-t-elle souligné, de rencontrer des gens sympathiques, même une dame de 90 ans!

Bénévole touche-à-tout

Elle participait aussi  aux dîners communautaires et, c’était au cours d’une de ces activités, qu’elle avait été approchée pour être bénévole. La réponse n’avait pas été automatique. Finalement, elle se retrouve au sein du conseil d’administration, dans les différents comités consultatifs, dans l’administration et responsable des statistiques du centre communautaire.

«Beaucoup de bénévoles s’impliquaient, soit pour des cours de tricot, des cours d’informatique, de cuisine communautaire, la cuisine intergénérationnelle pour les 6-11 ans avec les aînés… Tout ce beau boulot-là a fait que je me suis impliquée de plus en plus», a-t-elle confié.

À part le bénévolat qu’elle y fait, le SAC Anjou est comme une famille pour elle aujourd’hui. Il représente une source de réconfort dans ses moments difficiles.

«Malheureusement en 2019, mon mari est décédé, alors je me suis retrouvée seule. J’avoue que de faire partie d’une communauté m’a sauvée et permis de rester en contact avec des gens à l’extérieur. J’ai tellement apprécié l’accueil qu’ils nous ont offert», s’est-elle réjouie.

Au service aussi de la banque alimentaire

Dans le contexte de Covid-19, le nombre des activités a augmenté dans l’organisme. Mme Laprade se trouve alors un job de plus: la banque alimentaire. Elle téléphone aux aînés et est également à l’accueil pour servir les usagers tous les mercredi après-midi.

«À la banque alimentaire, ils apprécient qu’on soit là. Ça fait un baume au cœur quand tu vois que tu peux les aider. Je ne réalisais pas ça à ce point-là», avoue-t-elle. Elle spécifie que le bénévolat lui fait rencontrer les gens et lui démontre à quel point la communauté est accueillante. La bénévole est contente de sa journée en lisant la joie dans les visages des personnes qu’elle sert.

Depuis les bancs de l’école

Les activités bénévoles de Mme Laprade ne datent pas d’aujourd’hui. C’est depuis les bancs de l’école qu’elle en avait eu la piqûre incurable en s’impliquant dans les comités d’école. Elle était par ailleurs bénévole dans les activités du ski acrobatique de son fils, et avait aussi siégé au sein du conseil d’administration de la Caisse populaire de Radio-Canada où les membres du CA n’étaient pas rémunérés.

Francine Baril, directrice générale du SAC Anjou, la présente comme une figure montante du bénévolat dans son organisme.

«Elle fait partie des bénévoles de la relève parce que nous, on a beaucoup de bénévoles qui sont passablement âgés. Avec la pandémie, il y en a qui étaient moins actives et actifs. On est choyé parce qu’on a un amalgame de bénévoles», a-t-elle déclaré.

Mme Baril a tenu à mentionner que plusieurs bénévoles se démarquent dans l’organisme; raison pour laquelle, « il a été difficile de faire un choix.»

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