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L’église rend hommage aux victimes de la Covid-19

Le cimetière Le Repos Saint-François d'Assise et la paroisse Saint-François d'Assise de Montréal rendent hommage aux victimes de la Covid-19 Photo: Frédéric Hountondji/Métro Média

Cent-cinq bougies allumées disposées devant une toile dénommée Là…où brillent les étoiles. C’était le temps fort de la cérémonie organisée le jeudi 4 mars à l’Église Saint-François d’Assise de Mercier-Est pour honorer la mémoire des victimes de la Covid-19 et souligner l’anniversaire de la fondation du cimetière Le Repos Saint-François d’Assise.

«L’événement vise à souligner les 105 ans de l’institution et rendre hommage à Nicolas Desautels qui a fait ce don-là. Cette année, on a jumelé cet événement avec un événement d’une grande importance qui est une Journée nationale de commémoration pour les victimes de la pandémie le 11 mars», a résumé Alain Chartier, directeur général du cimetière Le Repos Saint-François d’Assise.

Durant la célébration, les 10 000 personnes décédées de la Covid en un an au Québec, étaient présentées comme des étoiles qui brilleront, et dont on se souviendra toujours sans oublier les membres de leurs familles respectives.

Éric Amahoumi, curé des paroisses du Secteur pastoral Mercier-Est et François Baril, prêtre et membre de l’équipe pastorale, ont concélébré la messe en ayant une pensée pieuse pour ces victimes.

Éric Amahoumi a décrit la peine, la souffrance et l’impuissance face à une «pandémie aux conséquences combien difficiles à notre société et à nos communautés». Il a prié pour le repos de l’âme des défunts, tout comme le concélébrant François Baril.

Funérailles reportées

Ce dernier évoque un triste anniversaire de plus de 10 000 morts et rapporte qu’on lui a souvent demandé s’il connaissait des personnes victimes de la Covid-19. Plus le temps passait et plus sa réponse était affirmative: «J’ai sur mon bureau les noms de personnes dont les funérailles sont reportées», a-t-il reconnu.

Pour faire ressortir d’autres conséquences liées à la crise sanitaire, il a passé en revue les mots et expressions qui sont souvent utilisés avec la pandémie tels que coronavirus, variant, zoom, confinement, virtuel, présentiel, isolement, détresse, perte d’emploi, chamboulement de l’économie, débordement du personnel médical, etc.

«Nous sommes devenus mutuellement des aidants naturels», réalise-t-il. Devant ces constats, les deux prêtres ont tenu à faire comprendre à la population qu’il y a espoir malgré tout. «L’énergie de l’amour vaincra encore sur la mort», cite François Baril. Ce dernier invite les gens à rester solidaires.

La cérémonie sera diffusée sur le site du Repos Saint-François d’Assise, RSFA.ca, le jeudi 11 mars, à 11h.

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