Prolongement de la ligne bleue: «c’est 100% mon projet», soutient Miranda

Le maire d’Anjou, Luis Miranda, se réjouit que le gouvernement du Québec aille de l’avant avec ses propositions concernant le prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal.

Invité à réagir à l’annonce de vendredi concernant le prolongement de la ligne bleue, le maire d’arrondissement soutient que ce qui a été présenté, c’est 100% le projet qu’il a déposé.

Déjà en 2020, M. Miranda demandait que le projet de stationnement incitatif soit écarté et qu’une partie des installations du terminus Anjou soit construite à l’est de l’autoroute 25, deux éléments qui se retrouvent dans l’annonce du 18 mars. Ces changements permettront entre autres d’éviter les expropriations de nombreux commerces des Galeries d’Anjou et de mieux desservir la population de son arrondissement.

Cette proposition avait d’ailleurs été appuyée par Denis Coderre lors des dernières élections municipales, ce qui avait amené le chef d’Ensemble Montréal et le maire d’Anjou à signer un pacte de non-agression.

Si Luis Miranda est bien content que le prolongement de la ligne bleue aille de l’avant, il soutient que son équipe et lui ont été invités seulement le matin même de la conférence de presse.

Au moins, [Chantal] Rouleau a reconnu qu’on avait travaillé sur le dossier, alors que [Valérie] Plante, pour elle, on n’existe pas, déplore-t-il. Je trouve que Mme Plante n’est pas la mairesse des Montréalais, elle est la mairesse de Projet Montréal.

Luis Miranda, maire d’Anjou

Luis Miranda dit lui-même qu’il attend depuis 33 ans que le prolongement de la ligne bleue se réalise. A-t-il confiance que cela aura enfin lieu?

«Tant et aussi longtemps que je n’aurai pas vu des travaux comme tels, avancés, je vais toujours être craintif.»

Luis Miranda ne croit pas que le gouvernement ait pris cet engagement en prévision des élections, mais il admet en revanche que le report du REM de l’Est peut avoir accéléré l’annonce du prolongement de la ligne bleue.

Le maire d’Anjou pense d’ailleurs que le gouvernement du Québec devrait considérer d’autres options que le REM, par exemple le prolongement de la ligne verte.