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Location de jeux de société pendant le confinement

Photo de Dominic Poirier.
Dominic Poirier, directeur et copropriétaire de L’Adversaire, a dû faire preuve d’inventivité afin de poursuivre ses activités. Photo: Jason Paré/Métro Média

Afin de survivre au confinement et d’offrir à sa clientèle un moyen de se divertir pendant le couvre-feu, L’Adversaire Pub Ludique offre désormais un service de location de jeux de société sur sa boutique en ligne.

À l’instar des bars et des restaurants, L’Adversaire est fermé depuis le 1er octobre.

Le service de location a été mis en place au cours de l’été, mais les gens devaient entrer à l’intérieur du commerce pour sélectionner leurs jeux, guidés par les conseils des employés. Une petite boutique avait également été créée lors du premier confinement afin que les clients puissent acheter.

Depuis le 24 décembre, la donne a changé, puisque les commerces non essentiels ont été totalement fermés. Le directeur administratif et copropriétaire de L’Adversaire, Dominic Poirier, espérait reprendre ses activités le 11 janvier, mais puisque seule la cueillette à la porte est permise, il a décidé de migrer son service de location de jeux de société sur sa plateforme Web.

En plus de la cueillette à la porte, un service de livraison est disponible. Plus de 600 jeux seront bientôt disponibles pour la location.

Le forfait de base est de 7 $ pour 7 jours de location, ce qui n’inclut pas les frais pour la livraison.

Parmi les jeux que Dominic Poirier conseille, il y a ceux de la série Unlock.

«Ce sont des jeux d’évasion en jeux de société, explique-t-il. Ce sont les jeux parfaits pour la location, parce qu’il y a trois missions dans une boîte. Une fois que tu les as faites, tu ne peux pas les refaire.»

Sinon, les jeux coopératifs sont actuellement très populaires. Ce sont des jeux où les joueurs perdent ou gagnent ensemble, par exemple L’Île interdite, Chronicles of Crime ou encore, Les Poilus.

Impacts de la pandémie

Avant la pandémie, L’Adversaire avait autour de quatorze employés.

«Là, on est quatre à temps partiel. Très partiel», précise le copropriétaire.

Comparativement à l’année 2019, le pub a perdu plus de 90% de son chiffre d’affaires. Pour la suite, Dominic Poirier aimerait que le gouvernement ait plus de prévoyance. Il espère également que les subventions ne soient pas coupées trop rapidement une fois la pandémie terminée, «parce que la reprise va être très dure.»

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