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Priorités du transport en commun : l'Est devrait recevoir sa part d'investissements

Le nouveau responsable des transports au comité exécutif, le magistrat de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve (MHM) Réal Ménard, a dévoilé ses priorités en matière de transport en commun dans lesquelles figurent trois projets pour les résidents de l’est de Montréal.

La priorité numéro un est la mise en place d’un service rapide par autobus (SRB) sur le boulevard Pie-IX, entre la rue Notre-Dame et l’autoroute 440 à Laval.

Des stations seraient érigées le long du parcours d’une dizaine de kilomètres pour permettre aux usagers un déplacement rapide et efficace.

« Le SRB a tous les atouts pour attirer les usagers et permettre un transfert modal réussi. À terme, c’est jusqu’à 70 000 personnes par jour qui pourraient transiter vers le centre-ville de Montréal de façon conviviale et sécuritaire », rappelle Louise Harel, chef de Vision Montréal.

Le prolongement de la ligne bleue du métro vers Anjou figure aussi sur la liste des priorités du magistrat hochelagais.

L’Agence métropolitaine de transport travaille sur le dossier et elle devrait être en mesure de faire connaître son calendrier à ce sujet d’ici le mois de mars.

« Cela fait plus de 20 ans que les Montréalais sont en attente de ce prolongement, ajoute Mme Harel. C’est sans contredit le projet de métro prioritaire à parachever afin de desservir un secteur fortement peuplé et où les moyens de transport sont déficients. »

Le prolongement du boulevard de l’Assomption, jusqu’à la rue Notre-Dame, a également été priorisé.

Il aurait pour effet d’améliorer la fluidité de la rue Notre-Dame. Les poids lourds qui empruntent sur toute sa longueur cette artère pour se rendre au Port de Montréal pourraient alors utiliser De Boucherville, le boulevard de l’Assomption, Soulligny ou encore Notre-Dame, sur une petite partie, selon le cas échéant, pour se rendre à destination.

Il permettrait également de mettre en valeur les anciens terrains de la « Canadian Steel Foundries », qui représente 3,5 millions de pieds carrés.

Tous ces projets sont une question de gros sous. Leur financement demeure un défi de taille. On parle d’investissements de plus d’un milliard de dollars. La Ville de Montréal devra contribuer financièrement elle ne peut pas que refiler la facture au gouvernement du Québec. Toutes les avenues sont envisagées et c’est pourquoi elle jongle avec la possibilité d’instaurer un péage métropolitain.

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