Zone Homa : de retour pour un sixième été
« Les créateurs ont besoin d’un festival comme Zone Homa, entre autres pour sa visibilité. Plusieurs ont fait leurs premiers pas ici. C’est un coup de masse dans le milieu culturel », affirme Ève Landry, co-porte-parole.
« J’ai participé à trois reprises dans le passé. Je me suis fait contaminer par la relève. Je les voyais s’illustrer à Zone Homa et je voulais aussi y faire voir mes œuvres. Cet événement est autant bénéfique pour les artistes que pour le quartier. Ça permet de revitaliser le secteur », ajoute le co-porte-parole, Simon Boulerice.
Montrer le vrai visage de Hochelaga-Maisonneuve, voici un des attraits de Zone Homa, souligne la députée fédérale, Marjolaine Boutin-Sweet. Toutefois, amener des gens dans l’Est n’a pas été une mince affaire.
« C’était tout un défi d’attirer la population, mais aussi les artistes dans le quartier. Ce n’était une habitude pour personne de se rendre ici pour des spectacles. Plusieurs considéraient que c’était trop loin. Aujourd’hui, c’est devenu un rendez-vous pour la relève », laisse savoir la directrice générale et artistique, Mellissa Larrivière.
Orque-sicle
Sous le thème de l’été « bonbon », quatre artistes locaux ont créé une œuvre signature représentant des milliers de popsicles fondus qui s’amoncèlent devant la maison de la culture Maisonneuve.
« C’est une idée très originale. Ça suscite l’attention. Ça représente bien ce qu’on peut trouver dans le cadre de Zone Homa », mentionne Mme Larrivière.
« J’aime travailler les petits objets qui se multiplient. Tout le monde peut y trouver son sens », soutient Louis-Karl Tremblay, un des artistes de l’Orque-sicle.
Pour de l’information ou la programmation, on visite le www.zonehoma.com.