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La dépression, un sujet à démystifier

Gauthier Audrey - TC Media
La dépression est l’affaire de tous. Parlez-en à Maxime Caron, qui donne des conférences sur ce sujet auprès des jeunes dans des écoles de la Belle province.

Avec neuf autre animateurs, l’Hochelagais participe au programme Solidaires pour la vie (SPLV) de la Fondation des maladies mentales. L’objectif est de prévenir le suicide chez les jeunes tout en démystifiant la maladie mentale et en réduisant les tabous les entourant.

« Le message est vraiment important. Le fait de le passer aux jeunes, c’est ça qui fera le plus la différence, car cette génération future n’aura plus de préjugés sur la dépression. Elle va élever ses enfants sans tabous et sans avoir peur d’aller chercher de l’aide », affirme M. Caron.

L’isolement et le jugement des autres, M. Caron y est familier. Ayant été diagnostiqué avec un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), il a vécu des situations difficiles pendant sa jeunesse.

« J’ai fait face à beaucoup de préjugés. Les gens me disaient que j’étais trop excité ou m’insultaient. Ça m’a sensibilisé à ce que vivent les gens ayant des troubles de santé mentale en général », explique-t-il.

Les conférences dynamiques permettent de mettre les bons mots sur les situations que les adolescents rencontrent régulièrement, soutient M. Caron.

« Il y a un grand intérêt sur la façon de venir en aide à un ami. Les jeunes sont souvent ensemble et se parlent, par l’entremise des réseaux sociaux notamment. Malgré tout, ils se sentent seuls. Nous pouvons répondre à leurs questions et les diriger vers toutes les ressources disponibles. Nous sommes comme un pont entre les deux », indique-t-il.

Parcourant le Québec depuis le mois de septembre, le conférencier est persuadé du bienfait du programme. D’ailleurs, son expérience lui a permis de se découvrir une nouvelle passion.

« J’y ai découvert une facette de l’intervention que j’aime beaucoup. J’aimerais continuer dans ce domaine. Je n’ai pas encore réfléchi si je vais recommencer l’année prochaine, mais je veux rester dans ce milieu. Je crois beaucoup dans la notion d’éduquer des jeunes, pour changer le futur », fait valoir l’homme de 24 ans.

M. Caron sera de passage à l’école secondaire Chomedey-de-Maisonneuve, les 28 et 31 mars. Pour obtenir de l’information sur le programme SPLV, on visite le www.fmm-mif.ca/programmes-de-sensibilation.

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