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L’architecte du Stade remercie le Parc olympique

Photo: TC Media/Catherine Paquette

 

Maîtres d’œuvres du Parc olympique, dont l’architecte Roger Taillibert, et organisateurs des Olympiades de Montréal se sont réunis pour la première fois en quarante ans au stade de l’avenue Pierre-de Coubertin dans le cadre d’une exposition célébrant l’héritage des jeux de 1976.

Le Parc olympique donnait lundi le coup d’envoi à Souvenirs de 1976, une exposition qui met en valeur les installations sportives du parc olympique et célèbre les pionniers ayant contribué aux jeux de Montréal.

«On s’aperçoit que les Jeux olympiques et d’autres activités dans la vie d’une ville nous force à donner le meilleur dans tous les domaines. Les meilleurs talents sont mis à contribution», a affirmé le président-directeur du Parc olympique, Michel Labrecque.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, assuré qu’il voyait en l’héritage de ces Jeux olympiques des installations qui «font partie de la signature de Montréal», effleurant ainsi la question de l’utilité du stade.

«On y croit au stade olympique. Ce n’est pas parce qu’on veut un autre stade [de Baseball] qu’on ne croit pas au stade actuel, mesdames et messieurs. On croit au Parc olympique et on pense que ces équipements-là doivent permettre d’assurer une plus grande activité», a-t-il assuré aux personnalités présentes.

Reconnaissance
Architectes, designers, ingénieurs et membres du Comité olympique de l’époque ont applaudit l’initiative.

L’architecte du stade, le français Roger Taillibert, n’a pas manqué de remercier la Régie des installations olympiques pour cette marque de reconnaissance.

«J’ai trouvé ce matin une super exposition où l’histoire y est conté avec sagesse, et où la lumière permet de revoir tous les moments», a affirmé l’architecte, qui garde en mémoire l’ambition du maire Jean Drapeau, qui avait lancé l’idée d’ouvrir une université du sport à Montréal.

L’architecte se désole de n’avoir pas vu ce projet se réaliser dans la métropole.

«Cette université du sport n’est plus à Montréal, elle est à Qatar. Je l’ai réalisée avec des équipements extraordinaires de recherche sur la force du corps humaine», a-t-il soulevé.

Effort de mémoire
Lise Bisonnette, qui présidait en 2012 le Comité-conseil sur l’avenir du Parc olympique, a quant à elle félicité le Parc olympique «pour avoir enfin rendu hommage à M. Taillibert et à tous les bâtisseurs, après 40 ans».

«Ce qui me touche le plus c’est moins la nostalgie des Jeux, mais c’est quand même le premier geste de reconnaissance des québécois envers M. Taillibert. On s’est conduit de manière odieuse envers ce grand artiste, parce que durant la construction il y a eu de la corruption», affirme-t-elle.

Le rapport du Comité-conseil sur l’avenir du Parc olympique recommandait entre autres la réalisation d’un musée du sport dans la Tour du Stade.

«Il faut que le Parc olympique soit le cœur du sport et du loisir au Québec et que pour les jeunes on crée un imaginaire, on symbolise le sport. On devrait avoir un musée du sport», ajoute Mme Bissonnette.

L’exposition Souvenirs de 1976 se tiendra jusqu’au 30 septembre dans trois lieux, soit le Stade olympique, le Musée Dufresne Nincheri et la Maison de la culture Maisonneuve.

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