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L’adaptation d’un roman de Biz tournée à Montréal-Nord

L’école secondaire Calixa-Lavallée, à Montréal-Nord, va accueillir l’équipe du film La Chute de Sparte durant près de trois semaines. Une adaptation cinématographique du livre à succès du même nom.

Publié en 2011 par Biz, le rappeur de Loco Locass, ce best-seller primé à plusieurs reprises met en scène Steeve Simard, un adolescent de 16 ans, confronté durant sa dernière année au niveau secondaire à une multitude de problématiques touchant les jeunes.

«Quête de l’amitié, amour, homosexualité, intimidation: ce sont des thèmes rudes, difficiles, mais c’est la réalité que vivent les jeunes», décrit le producteur Marc Biron, qui travaille sur cette adaptation depuis quatre ans, avec notamment, une longue période pour garantir le financement de son projet.

«Ce livre est vraiment à hauteur des ados avec un regard très critique du narrateur sur ses pairs, reprend le patron de la société Parallaxes. Bien sûr, il y a un univers fantastique, mais ce livre rejoint vraiment cette génération. Biz est arrivé à se mettre dans la peau des jeunes.»

«Ils se reconnaissent et je suis convaincu que l’on peut réaliser quelque chose d’unique au Québec car il y a très peu de films qui s’adressent directement à notre jeunesse.»

Une sortie attendue à l’automne 2017
Dès le 1er octobre, ce roman commencera à prendre vie à Montréal-Nord, principalement à l’école secondaire Calixa-Lavallée, qui accueillera la vaste majorité des scènes de ce film réalisé par Tristan Dubois, attendu sur grand écran à l’automne 2017.

C’est une très belle histoire qui concorde avec nos mission éducatives. Je n’ai pas hésité avant d’accepter. Si l’on peut contribuer au succès de ce film, ce serait une grande fierté. C’est également un élément positif pour démontrer qu’il y a beaucoup de qualités à Montréal-Nord et dans cette école, contrairement à la mauvaise image véhiculée.»
Dominic Blanchette, directeur de Calixa-Lavallée

Durant une douzaine de jours de tournage, l’établissement nord-montréalais prendra le nom de Gaston-Miron. Une référence à l’école décrite dans le livre, choisie pour sa «beauté incroyable», selon un producteur conquis au terme de sa première visite au cours du mois de juin.

«C’était une rencontre architecturale, assure Marc Biron. Lorsque Steeve (le narrateur) décrit son école, ce n’est pas très élogieux. Il a un regard dur, avec beaucoup de critiques, mais aussi de l’amour. Calixa-Lavallée est vraiment particulière, avec du béton, un immense mur et des angles incroyables.»

Des figurants de Montréal-Nord
Alors que ce tournage se déroulera principalement en fin de journée et durant les prochaines fins de semaine pour ne pas perturber les activités scolaires, plusieurs dizaines de jeunes de l’arrondissements, inscrits au programme des arts dramatiques de Calixa-Lavallée, devraient faire partie de la distribution.

«On fera appel à eux pour tourner toutes les scènes dans les classes, à l’extérieur et la vie étudiante dans son ensemble», confirme Marc Biron, qui sera accompagné par près de 70 techniciens.

Le tournage complet devrait s’achever mi-novembre, avec notamment des scènes de football qui seront réalisées dans l’ouest de l’île au Collège John Abbott.

Un croquis de l'école Calixa-Lavallée transformée en école Gaston-Miron.
Un croquis de l’école Calixa-Lavallée transformée en école Gaston-Miron (Photo Geoff Isherwood)

Le synopsis du film

«Quand on est jeune, on a parfois l’impression d’avoir tout le monde à dos. C’est le cas de Steeve Simard, 16 ans, qui entame sa dernière année à la polyvalente Gaston-Miron de St-Lambert. Intellectuel misanthrope au sens critique très aiguisé, il peine à établir des liens avec ses parents et les autres élèves. Il n’a qu’un seul ami : Samir. Pour tromper sa solitude et meubler son imaginaire, il se réfugie dans la lecture et la musique. Mais un incident avec la grosse brute de l’équipe de football des Spartiates forcera Steeve à sortir de sa tête…»

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