Confiné et écolo: des conseils pour une vie plus verte
Confinement oblige, la voiture reste un peu plus sur son stationnement. Cela fait des économies, mais ça fait aussi souffler la planète. Et s’il était temps de passer à la vitesse supérieure et renforcer ses gestes pour l’environnement ? À l’occasion du Jour de la Terre, voici quelques conseils pour rester, ou même devenir, écolo en restant à la maison.
À l’Écoquartier de Montréal-Nord, ce n’est pas un seul jour, mais une semaine complète dédiée à la planète Terre. Julie Demers, la directrice, ainsi que son équipe, redoublent d’idées qu’ils mettront à disposition sur leur page Facebook.
« La décroissance est le mot d’ordre, note Mme Demers. Imaginons les impacts que cela pourrait avoir si tout le monde s’y mettait ». Cette dernière croit que ce temps de crise « est le moment ou jamais de faire mieux autrement » pour l’environnement.
Des propos appuyés par l’Éco de la Pointe-aux-Prairies (Écopap) qui conseille de vivre « minimalement ». C’est le temps « de remettre en question ce qui est important pour nous », revendique Charlie-Anne Bonnet, directrice de l’écoquartier de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles.
Faire ses semis
« On encourage à commencer à faire des semis », indique-t-elle. Ce n’est pas parce que les températures ne sont pas encore au beau fixe que l’on ne peut pas penser à faire son jardin en pot, sur le balcon ou à l’intérieur, « on peut planter des légumes racine par exemple ». Selon l’Écopap, « vous n’aurez plus à acheter autant de légumes au marché cet été et vous bénéficiez de légumes frais, locaux et biologiques ». Charlie-Anne Bonnet indique qu’il est possible de planter des pois des neiges ou des épinards en pleine terre.
Grand nettoyage de printemps
Autre geste écolo et bon pour l’humeur, nettoyer son balcon, sa terrasse ou encore l’avant de la maison. « Ainsi, on pourra avoir un environnement, un quartier, propre. Ça permet aussi que les déchets ne s’envolent n’importe où, notamment dans la rivière », pense Julie Demers.
Concernant le nettoyage, Mme Bonnet conseille de ne pas utiliser de produits chimiques, souvent en rupture de stock dans les magasins. Le bicarbonate de soude, le citron, le vinaigre et même le sel sont pour elle des « produits de base pour le nettoyage ».
Adopter le zéro déchet
Les citoyens confinés ont peut-être plus de temps devant eux pour passer, par exemple, au zéro déchet. « On peut faire une journée ou même une semaine dédiée », pense Mme Demers. Pour passer à ce mode de consommation, c’est assez simple et certaines épiceries y contribuent.
On peut apporter ses propres contenants lors de l’achat de viandes ou charcuteries, acheter des pâtes, du riz en vrac, faire un maximum de préparations maison… Pour la directrice de l’écoquartier de Montréal-Nord, « consommer moins permet aussi de réduire ses déchets ». Et pas de déchet à la maison permet de ne pas les mettre à la poubelle et de ne pas les retrouver dans la rue.
En dehors de l’alimentation, Charlie-Anne Bonnet, conseille la réutilisation de matériaux que l’on a la maison, comme la papier journal – après l’avoir lu – pour nettoyer les vitres, les miroirs. Ou encore l’achat de protections féminines comme les coupes menstruelles ou les serviettes réutilisables.
D’autres conseils de l’organisme Jour de la Terre
Changer ses ampoules pour des ampoules basse consommation
Les ampoules écolo basse consommation consomment 80% en moins d’électricité que les ampoules classiques.
Utiliser un moteur de recherche plus vert
Comme Écosia qui participe au financement de plantation d’arbres. Le numérique mondial représente quelque 4% des émissions de gaz à effet de serre.
Prioriser la marche et le vélo
Cela pour des déplacements en accord avec les directives de la santé publique. C’est bon pour la santé et bon pour la planète car cela contribue à la diminution de la pollution atmosphérique.