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Un laboratoire d’ecstasy dans une résidence pour aînés

Près d’une dizaine de personnes âgées vivaient paisiblement, sans le savoir, au dessus d’un laboratoire de stupéfiants qui a été démantelé au cours du mois de mai. En effet, on produisait de l’ecstasy dans le sous-sol d’une résidence pour aînés de Montréal-Nord.

Le Service de police de la Ville de Montréal a reçu une information au sujet du 3855, rue Fleury Est. Après plusieurs mois d’enquête, les policiers ont perquisitionné la résidence Fleury C. L., le 9 mai.

Les agents y ont trouvé des presses à pilules pour la confection de méthamphétamine et des cartouches de cigarettes.

Ils ont aussi effectué une perquisition dans une résidence privée de Montréal-Nord. Ils y ont découvert du speed, de la marijuana, du hachich, de la cocaïne, de la méthamphétamine, de l’argent canadien, de l’équipement pour le trafic de stupéfiants, plusieurs types d’armes à feu, de munitions, un poing américain, une veste par balles, un arc et des flèches.

Trois personnes ont été arrêtées, lors des perquisitions. Un homme et une femme d’une cinquantaine d’années seront accusés de production et de possession de stupéfiants. Un deuxième homme, celui-ci âgé de 26 ans, sera aussi accusé pour des infractions en matière d’armes à feu.

Devant l’ampleur des éléments perquisitionnés, tout porte à croire que les suspects seraient en lien avec le crime organisé.

Résidence Fleury C.L.

À la suite de la perquisition, l’Agence de la santé et des services sociaux a révoqué la certification à la résidence Fleury C. L.

Les sept locataires ont été déménagés dans d’autres centres de la région.

Pour le moment, le 3855, rue Fleury Est n’offre plus le gite aux aînés. Pour qu’une nouvelle résidence pour personnes âgées y voit le jour, de nouveaux administrateurs devront se manifester.

« Nous pourrions décerner une nouvelle certification à cette adresse, si elle répond aux critères, notamment pour ce qui a trait aux antécédents policiers. Les présents propriétaires, ne satisfaisant plus à ceux-ci, ne pourront recevoir un nouveau certificat. Il faudrait que de nouveaux administrateurs en fassent la demande pour qu’elle puisse rouvrir ses portes en tant que résidence légale », explique Geneviève Bettez, des relations médias de l’agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

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