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Il rêve d’un refuge pour animaux à Montréal-Nord

Guillaume Onsow retrouve souvent des animaux abandonnés devant son commerce de Montréal-Nord. Photo: Simon Bousquet/TC Média

Le commerçant de Montréal-Nord qui trouve souvent des animaux abandonnés devant sa porte, Guillaume Onsow, rêve de fonder un refuge pour animaux où il pourrait faire l’éducation des humains et de la zoothérapie.

«C’est parce que je manque de financement sinon j’aurais déjà un plus gros refuge», assure-t-il.

Prendre sa «dose d’animaux»
L’amoureux des animaux estime que les règlements de contrôle animalier sont peu efficaces. Il croit que les médailles d’animaux devraient être remplacées par des permis pour les propriétaires, une méthode utiliser dans certains pays d’Europe.

Dans son modeste commerce du boulevard Léger, il lute à sa façon contre l’abandon des animaux de compagnie. Il a déjà aménagé un petit coin où il sert du café. Les gens peuvent venir y «prendre leur dose d’animaux», raconte le commerçant.

«Ils peuvent venir les flatter et les embrasser. Il y en a qui vient et quand ils repartent, ils me disent “merci, vous avez comblé ma journée”», explique-t-il.

Selon M. Onsow, ce service est la meilleure façon de combler les besoins des gens qui n’ont pas les moyens ou la volonté de s’occuper d’animaux, mais qui pourraient tout de même être tentés de s’en procurer un.

Les visiteurs doivent tout de même se conformer aux deux règles de base: ne pas prendre les animaux et leur montrer du respect.

À l’occasion, il arrive que M. Onsow accepte de donner un animal en adoption, mais il doit d’abord être convaincu des capacités et de la volonté du futur propriétaire.

«Je suis beaucoup plus dur que la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA). Je les sors de la cruauté et ce n’est pas pour les remettre dans un endroit où ils vont encore en subir ou qu’ils seront abandonnés.

M. Onsow a déjà entrepris des démarches de partenariat avec la SPCA, mais un profond fossé idéologique rend l’entente impossible: l’homme s’oppose vivement à l’euthanasie.

«Je les soigne et je les arrange: ce n’est certainement pas pour les préparer à manger leur dernier repas avant de mourir», conclut-il.

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