«Je protège mon école publique»: modeste mobilisation à Montréal-Nord
Des quatre écoles primaires de Montréal-Nord qui devaient prendre part à un rassemblement dans le cadre du mouvement «Je protège mon école publique», mardi matin, seulement deux y ont participé.
Une quarantaine d’enseignants, de parents et d’élèves se sont réunis devant l’école Saint-Vincent-Marie, avant le début des classes.
Certains avaient même préparé des pancartes, spécialement pour l’occasion. En formant une chaîne humaine devant l’école, les participants ont chanté des slogans pour prôner la protection de l’école publique et dénoncer les mesures d’austérité dans le monde de l’éducation.
À l’école Adélard-Desrosiers, un petit groupe, composé notamment d’enseignants, s’est réuni devant l’établissement, mardi matin.
Des rassemblements devaient aussi se tenir aux écoles Jules-Verne et Saint-Rémi, mais personne n’était présent lors du passage de TC Media.
Dénoncer les coupes
Le but de ce mouvement, qui est né dans le secteur de Rosemont, est de «protéger symboliquement [les écoles] des compressions dans le système scolaire primaire et secondaire, dont les conséquences désastreuses se font sentir dès la rentrée scolaire», indique la porte-parole du mouvement, Pascale Grignon, dans un communiqué.
«Augmentation du nombre d’élèves par groupe dès la 3e année, abolition de postes de conseillers pédagogiques et de directions adjointes, intégration des enfants en difficulté dans les classes ordinaires sans reconnaissance ni soutien», énumère-t-elle, comme conséquences.
Pour l’action du 1er septembre, les organisateurs s’attendaient à voir 20 000 parents d’élèves de 250 écoles, réparties dans 15 régions administratives de la province, participer à l’action citoyenne.
Rappelons que le 1er mai, 26 écoles de Montréal s’étaient mobilisées. Le mouvement avait touché 100 écoles au Québec, 1er juin.
Un nouveau rendez-vous est donné le 1er octobre prochain.