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Le BEI fait enquête sur une mort d’homme à L’Île-Bizard

Le poste de commandement du Bureau des enquêtes indépendantes était stationné lundi devant la résidence de Place Monk où s'est produit le drame. Photo: François Lemieux/TC Media

Pas moins de huit enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) ont été chargés de clarifier les circonstances entourant la mort d’un homme de 28 ans survenue très tôt le 6 mars, à L’Île-Bizard, lors d’une intervention policière. On ignore l’identité de la victime, qui a succombé des suites d’un malaise cardiaque.

Le centre de commandement du BEI, un autobus converti, est arrivé en début d’avant-midi sur les lieux de l’incident. Le véhicule a été stationné dans l’entrée de la résidence située au 5 Place Monk, l’endroit où s’est déroulée l’intervention.

Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) auraient été appelés sur les lieux en pleine nuit en lien avec «un homme en crise». Ces informations sont confirmées par le BEI, qui a émis un communiqué sur l’enquête en début de journée, lundi.

Toujours selon les informations du BEI, «sur les lieux, ils auraient été confrontés à un individu agressif». Alors qu’ils tentaient de le maîtriser, l’homme aurait subi un malaise cardiaque. Il a été transporté à l’hôpital où son décès a été constaté un peu plus tard.

Selon les chaînes de télévision CTV et TVA, l’appel aurait été logé à la police vers 2h en raison d’une dispute familiale. Les deux médias ont aussi indiqué que l’individu était sous l’influence de l’alcool et de la drogue au moment de son arrestation, des informations que TC Media n’a pu confirmer auprès du BEI.

Un «drame»
Le maire de l’arrondissement, Normand Marinacci, qui réside dans le quartier où s’est produit l’incident, a indiqué que ce n’est pas le genre de drame auquel on peut s’attendre dans ce quartier tranquille.

«C’est un coin un peu en retrait, une zone de villégiature. C’est un évènement assez rare [pour le coin], indique M. Marinacci. Je connais la famille. Je sympathise beaucoup avec eux. C’est quand même un drame de perdre un jeune de 28 ans dans ces circonstances, ça doit être dur pour les parents».

Comme pour toute intervention policière résultant en la mort d’un individu, l’enquête a été confiée au BEI, qui tentera de déterminer si ces informations sont exactes.

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