Des arrêts d’autobus inquiétants

Difficile de le croire, mais il y a encore des arrêts d’autobus dans l’Ouest-de-l’Île où il n’y a pas de trottoir, pas de banc ni abribus. L’hiver, avec les bancs de neige, les usagers doivent carrément attendre l’autobus dans la rue.

La ligne 68 sur le boulevard Gouin, entre le Manoir Pierrefonds et la rue Pilon, est un exemple où l’accès est difficile. L’arrêt d’autobus de la 201 au coin des rues Antoine-Faucon et Biroleau ainsi que l’arrêt de la 217 sur le chemin Sainte-Marie près de Saint-Tropez à Kirkland sont d’autres exemples.

«Je trouve ça carrément inacceptable. Quant à savoir si ça existe ailleurs, c’est fort possible», soutient le directeur général de Transport 2000, Normand Parisien.

«Parfois, la propreté est fort discutable en certains endroits (abribus). C’est pourquoi il importe d’en faire part aux dirigeants ou représentants officiels des sociétés de transport. La photo du Cités Nouvelles (sur la rue Antoine-Faucon) est assez éloquente pour qu’il y ait intervention dans un tel cas, d’autant plus que le gouvernement québécois a mis en place un programme de financement pour l’amélioration des services de TC urbains pour la période 2007-2011, programme qui a été reconduit entre-temps à deux reprises pour 2012 et 2013.  Et le ministre des Transports nous a assurés qu’il allait mettre en place une politique encore plus ferme dès 2014».