Soutenez

Défilé pour manifester contre la tarification de la rampe sur la 36e avenue

Photo: Archives/TC Media

Un mois après que l’arrondissement ait annoncé sa décision de rendre payant l’accès à la rampe de mise à l’eau de la 36e avenue pour les non-résidents, voilà que l’Association des pêcheurs sportifs du Québec (APSQ) prépare une riposte. Le 4 juillet prochain, un défilé de véhicules avec remorque arpentera les rues de Repentigny et de Pointe-aux-Trembles afin de contester le règlement adopté le 2 juin dernier.

«Nous sommes déçus que l’arrondissement ait pris cette décision qui aura sans doute un impact négatif sur les commerçants de Pointe-aux-Trembles, explique Stéphane Bourgeois, président de l’APSQ. Nous avons donc organisé ce défilé pour que les commerçants nous voient et réalisent qu’il y aura une baisse imminente de leur chiffre d’affaires si nous ne sommes plus là.»

M. Bourgeois déplore les tarifs «exorbitants» que les non-résidents devront payer afin de pouvoir utiliser la rampe.

«Nous sommes pour la plupart, des pêcheurs avec des embarcations modestes, alors nous ne pouvons pas nous permettre de payer 50 $ pour une journée ou 500 $ pour la saison comme l’arrondissement nous le demande, dit-il. Souvent nous allions dans les restaurants ou les dépanneurs du secteur, mais si nous ne pouvons plus venir, nous n’achèterons plus là.»

Le président de l’association s’attend à ce qu’une centaine de personnes soient présentes avec leurs véhicules lors du défilé de samedi prochain.

«Nous avons créé un événement Facebook et placé des annonces dans les journaux, raconte M. Bourgeois. Jusqu’à maintenant, nous avons eu beaucoup de réponses, ce qui prouve que plusieurs pêcheurs sont affectés par cette décision.»

Pas de marche arrière
Pour sa part, la conseillère municipale et responsable du dossier, Suzanne Décarie, explique que l’arrondissement ne reculera pas dans sa décision.

«Nous sommes redevables aux citoyens de Montréal, car ce sont eux qui paient pour cette rampe, dit-elle. Ça fait au moins quatre ou cinq ans que nos résidents se plaignent car il y a tellement de gens de la banlieue qui viennent ici, qu’ils ne peuvent même pas débarquer leurs bateaux.»

Elle ajoute que les tarifs jugés trop chers par les pêcheurs, sont les mêmes qui sont facturés dans la plupart des quais et marinas de la région.

«Nous avons fixés les mêmes tarifs qu’à Repentigny pour nous assurer qu’il y ait une certaine équité», indique la conseillère qui ne considère pas que la décision aura un impact négatif sur les commerçants de l’arrondissement.

«Je ne suis pas certaine qu’ils dépensaient tant d’argent dans nos commerces. Nous allons voir comment ça se passe, et après, il y aura sûrement des ajustements à faire, mais pour le moment, nous n’envisageons pas de modifier le règlement», conclut Mme Décarie.

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.