Histoire de persévérance: un premier roman pour Caroline Légaré-Provost
Lancé au mois de novembre dernier, le premier livre de la Pointelière Caroline Légaré-Provost est maintenant disponible dans toutes les librairies à travers la province. Une prouesse qu’elle n’aurait pas réussi à atteindre si elle n’avait pas persévéré dans la poursuite de son rêve, celui de devenir écrivaine.
«C’est grâce aux encouragements de mes proches que je n’ai pas baissé les bras, explique Mme Provost. Percer dans cette industrie est plus difficile qu’on le pense. Il y a beaucoup de refus, mais je suis contente d’avoir finalement réussi à publier mon roman.»
Cette orthopédagogue, originaire de Pointe-aux-Trembles, a grandi dans le quartier où elle a de très beaux souvenirs.
«La première histoire que j’ai écrite, je l’ai faite avec des amis du quartier alors que j’étais adolescente, se souvient-elle. Je me rappelle aussi d’avoir passé de longues heures à la bibliothèque de Pointe-aux-Trembles où j’ai découvert ma passion pour la lecture et l’écriture.»
Sortir des sentiers battus
Son roman, En territoires interdits, plongera les lecteurs dans une histoire où l’amour, la haine et l’inceste hantent la vie de personnages que Mme Provost décrit comme étant «sombres.»
«Justine, le personnage principal, est quelqu’un de dépressif avec un passé obscur, dévoile-t-elle. Elle est amoureuse de quelqu’un qui l’aime, mais qui ne veut pas lui démontrer pour différentes raisons, dont, le fait qu’ils appartiennent à la même famille.»
Mme Provost décrit son livre comme étant un roman lourd et choquant, avec des passages explicites qui peuvent être troublants à lire.
«Je ne voulais pas écrire une histoire d’amour clichée. Je voulais rendre cela un peu plus complexe et à la limite, réaliste. Je suis curieuse de nature et avec toutes les familles recomposées qu’il y au Québec, je me suis posé des questions qui m’ont inspirée à écrire ce livre.»
L’écrivaine, qui a été enseignante de français pendant sept ans, indique qu’elle a différentes sources d’inspirations pour ses histoires.
«Je suis quelqu’un qui observe et écoute beaucoup tout ce qui se passe autour de moi. Tout peut m’inspirer, une nouvelle, une phrase, une chanson, un lieu… c’est que j’appelle de l’écriture intuitive. Quand j’écris je le fais de façon très spontanée. »
Elle indique d’ailleurs, qu’un deuxième tome de son livre sera publié d’ici le printemps prochain.
«J’avais envie de toucher les gens avec ce roman et c’est pour cette raison que je le poursuis. Pour donner à mes lecteurs la fin qu’ils méritent de lire», conclut Mme Provoston.