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L’administration Rouleau priorise le développement économique en 2017

La mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, s’adresse à des gens d’affaires le 24 janvier 2017 à la maison du citoyen.
Photo: Ralph-Bonet Sanon/TC Media

Le développement économique de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles demeurera une priorité en 2017, a assuré la mairesse Chantal Rouleau devant des gens d’affaires, mardi.

Mme Rouleau a indiqué que cette année électorale verra le lancement ou la poursuite de divers projets comme l’aménagement d’une place publique en bordure de la rivière des Prairies, la construction d’un belvédère derrière la maison du Citoyen, l’aménagement de la plage de l’Est, le réaménagement de la rue Sherbrooke, la revitalisation du boulevard Gouin et du Vieux-Pointe-aux-Trembles, ainsi que la construction d’Espace rivière, un édifice qui rassemblera la bibliothèque de Rivière-des-Prairies, sa maison de la culture et des locaux communautaires.

«En 2017, l’arrondissement poursuivra les efforts pour se positionner comme destination d’affaires privilégiée», a déclaré la mairesse Rouleau, en évoquant le potentiel de développement résidentiel et commercial du territoire de 42 kilomètres carrés, le deuxième plus vaste arrondissement de l’île de Montréal.

Son administration entend aussi poursuivre dans la veine de l’écologie industrielle et de l’économie circulaire «afin de se démarquer et de soutenir nos entreprises». Elle compte aussi s’impliquer dans la mise en place de la zone industrialo-portuaire de Montréal, annoncée en mars 2016 par le gouvernement du Québec.

«On sort Pointe-aux-Trembles de cette image de ville dortoir.» – Chantal Rouleau

Acheter et travailler local
Pour effacer l’image de ville dortoir, il faut mousser le commerce de proximité ainsi que les modes de déplacements autres que l’automobile, a fait valoir Mme Rouleau, qui compte poursuivre sa «lutte infernale» avec la Société de transport de Montréal pour améliorer le transport en commun dans l’arrondissement.

La Chambre de commerce de la Pointe de l’Île (CCPDI) est du même avis. «Tout nous passait au-dessus de la tête avant, mais cela a tendance à changer», a estimé la présidente de la CCPDI, Louise Masquer. «On ne peut pas se battre contre les grandes surfaces qui s’installent à Lachenaie ou dans Anjou, mais par contre, en développant les petits commerces spécialisés et surtout, le transport en commun, cela va attirer les gens.»

La PDG de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal, Christine Fréchette, renchérit. «Le commerce de détail fait face à des enjeux importants, alors il est important de fortifier nos commerçants de détail et de proximité puisque ce sont eux qui permettent de vitaliser des secteurs», a-t-elle souligné.

Optimiser les demandes de permis
Dans son discours, la mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles a également annoncé la poursuite d’un processus d’optimisation des demandes de permis pour les projets de développement économiques jugés prioritaires.

Avec ce processus entamé en 2016, un entrepreneur traite avec l’arrondissement par l’entremise d’un guichet unique et reçoit l’analyse d’un comité d’experts municipaux pour solutionner des projets complexes. «L’idée, c’est que des experts municipaux des divisions des permis, de l’urbanisme ou de l’ingénierie par exemple, étudient les projets en amont avant le dépôt d’une demande de permis, afin d’éviter qu’un dossier se perde dans les méandres de la Ville. En travaillant ainsi, on peut aider un projet ou un entrepreneur à intégrer un réseau ou à le bonifier», a fait valoir le commissaire au développement économique de l’arrondissement, Romain Fayolle.

«Transformer le gris en vert»
L’administration Rouleau compte garder une « perspective de développement durable » dans son développement économique en 2017. «On va promouvoir et représenter l’Est de Montréal auprès de la communauté d’affaires et des partenaires pour changer l’imager et passer du gris au vert», a déclaré Mme Rouleau.

Pour ce faire, l’arrondissement mettra notamment 1,8 hectare de terrains municipaux de plus à la disposition d’un banc d’essai en phytoremédiation. Il consacre déjà un hectare depuis mai 2016 à cette technique expérimentale de décontamination par les plantes.

L’arrondissement prévoit également verdir ses plus grands ilots de chaleur et choisir un concept d’agriculture urbaine sur le toit du futur Centre de compostage, prévu pour 2019 au coin de l’autoroute 40 et du boulevard Saint-Jean-Baptiste.

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