Tabla: une inspiration pour de jeunes athlètes
En 2009, un petit nouveau s’ajoute aux Jets U10AA de l’Association de soccer de Pointe-aux-Trembles (ASPAT). L’arrivée de Ballou Jean-Yves Tabla aura été un moment marquant pour plusieurs jeunes athlètes.
«J’étais bouche bée en le voyant jouer. Des techniques que je peinais à réaliser, il les maîtrisait déjà. C’était comme un Messi qui arrivait dans l’équipe. Je voulais voir ce dont il était capable et je voulais jouer avec lui, devenir son ami», se rappelle Louis-Jacques Boillard, qui a été le coéquipier de Ballou Jean-Yves pendant trois ans.
«Quand je l’ai vu, je me suis dit « wow ». Il était une coche au-dessus de nous. Il était très bon», ajoute Simon Veilleux, aussi ancien coéquipier de Ballou avec les Jets de Pointe-aux-Trembles.
Les Jets U10AA ont eu une année record. Avec l’arrivée de Ballou Jean-Yves Tabla dans les rangs, la formation a réussi une saison sans défaite.
«Notre première saison a été « wow ». Tout le monde parlait de nous», se réjouit Louis-Jacques Boillard.
«C’est grâce à lui que j’ai réussi mon premier but à vie et il a lancé ma « carrière » de soccer amateur», ajoute Simon Veilleux.
Mais en 2012, le jeune prodige quitte les Jets pour un club rival. Le coéquipier devient alors l’adversaire.
«On n’a jamais pensé que c’était un traître. On se disait « merde, là on va jouer contre lui », se rappelle Louis-Jacques. Il était tellement fort, on n’arrivait pas à le bloquer.»
L’annonce de son transfert vers Barcelone a été un choc pour ses anciens coéquipiers.
«Je ne le croyais pas. J’ai joué avec lui et il est devenu joueur professionnel. J’ai capoté quand il a signé avec l’Impact. Là pour Barcelone, je n’arrive toujours pas à y croire. C’est un rêve de le voir jouer», ajoute Louis-Jacques Boillard.
Même si le passage de Ballou Jean-Yves Tabla a été de courte durée dans la vie des deux joueurs, il aura marqué leur vie sportive, mais également leur façon de penser.
«Jouer avec Jean-Yves m’a appris beaucoup de choses que je continue d’utiliser aujourd’hui», avoue Louis-Jacques Boillard.