Soutenez

Dernier droit vers Noël au Studio Artefact

Guillaume Jacques est associé communication et marketing à Studio Artefact.
Guillaume Jacques est associé communication et marketing à Studio Artefact. Photo: Anouk Lebel/Métro

Les ateliers de Studio Artefact, spécialisés en production de décors de Noël, fourmillent en prévision du temps des fêtes. Mais peut-être pas autant qu’à l’habitude en raison de la pandémie de COVID-19.

Bon an mal an, novembre marque la fin d’un long processus de production dans les ateliers de 90 000 pieds carrés situés à Rivière-des-Prairies.

L’entreprise n’a rien en stock. Tout est fait sur mesure pour chacun des clients, des centres commerciaux situés partout en Amérique du Nord. Il faut 16 semaines pour concevoir, fabriquer et livrer un décor.

Cette année, les employés sont deux fois moins nombreux dans les ateliers de peinture, de sculpture, de montage et d’assemblage : un peu moins de 120, contre environ 250 pour une année «normale».

Diversification

Mais la pandémie est loin d’avoir signé l’arrêt de mort de cette entreprise en pleine expansion.

«On réussit à bien s’en tirer malgré tout», explique Guillaume Jacques, associé communication et marketing de l’entreprise.

Pendant cette année d’incertitude, l’entreprise a diversifié ses activités. Elle s’est entre autres davantage tournée vers la location pour s’adapter aux besoins de ses clients, dont le budget est plus limité.

Elle a aussi développé un catalogue pour que ses clients puissent adapter leur décor existant plutôt que de le remplacer.

«Les développeurs ont exploré différentes avenues : du père Noël virtuel, du père Noël COVID proof avec des plexiglas», explique M. Jacques.

L’entreprise a aussi misé sur sa nouvelle expertise en impression 3D, qui lui a notamment permis de fabriquer des visières pour les travailleurs de la santé pendant le confinement du printemps.

Mesures sanitaires

Studio Artefact n’a pas eu de cas de COVID-19 parmi ses employés.

La conception, le design et l’idéation peuvent se faire en télétravail, mais une bonne partie de la fabrication doit se faire sur place, souligne M. Jacques.

La température des employés est prise chaque matin et l’entreprise ne prend pas de risque : au moindre symptôme, ils sont priés de rester à la maison.

Dans l’atelier, entre les postes de travail, la distanciation physique est de mise, de même que le port du masque en tout temps.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.