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L’artiste Kelly Krow veut être un exemple pour la jeunesse prairivoise

Kelly Krow - Espoir de la jeunesse prairivoise
Kelly Krow vient de son sortir un nouveau titre intitulé « Sote ». Son mini-album de 7 titres est prévu pour le 10 septembre. Photo: Yohann Goyat / L'informateur

Kelly Krow, nom d’artiste de Youri Kelly Loiseau, est un enfant de Rivière-des-Prairies. Sa musique résonne désormais à l’international, grâce à une communauté plus que jamais fidèle à son art. Aujourd’hui, il s’adresse aux jeunes de son quartier et désire leur transmettre un message d’espoir.

«Je veux, par mon parcours et les choix que j’ai faits, montrer aux jeunes de Rivière-des-Prairies que c’est possible de s’en sortir et de réussir», dit celui qui est issu de la communauté haïtienne et fier d’avoir grandi dans le quartier.

«Aujourd’hui, mon succès je le dois en grande partie au soutien de la communauté de Rivière-des-Prairies.»

Kelly Krow

Au secondaire, Youri Kelly Loiseau faisait du rap sous le pseudonyme Young Kelly. Une identité qu’il a larguée. Avec du recul, l’artiste reconnaît que le choix de faire du hip-hop avait été en grande partie influencé par son entourage. «J’ai rappé pour me faire accepter par la communauté, mais ce n’était pas moi», confesse-t-il.

Désormais, il chante en créole haïtien et raconte ses histoires au travers des mélodies zouk, afropop, et konpa. Kelly Krow a pour ambition de «remettre Haïti sur la map et de faire connaître la musique haïtienne à travers le monde.»

Éducation

Engagé auprès des jeunes de son quartier pendant quelques années, notamment à la Maison des jeunes de RDP, il tient à souligner l’importance de l’enseignement.

«C’est à l’âge de 17-18 que tout bascule. La fin de la cinquième année de secondaire est cruciale pour ces jeunes. Ils ne savent pas forcément encore ce qu’ils veulent; c’est à ce moment-là qu’il faut les accompagner», affirme-t-il.

Le jeune père de famille insiste aussi sur l’importance des centres communautaires et du travail des intervenants. Lui qui a passé des journées entières sur le terrain de basketball du parc Don Bosco sait mieux que quiconque les besoins qu’éprouvent les jeunes.

«Ces infrastructures peuvent changer des vies», dit-il.

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