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Un groupe de médecine familiale dans l'Est

Bousquet-Richard Simon - TC Media
La Polyclinique-réseau Pointe-aux-Trembles et le Centre médical Montréal-Est ont reçu l’accréditation du groupe de médecine de famille (GMF) le 17 octobre dernier, en présence du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc. L’accréditation a permis un agrandissement des locaux et l’ajout éventuel de deux médecins et deux infirmières bachelières, ce qui permettra au groupe d’augmenter sa clientèle de 20 % selon le directeur médical du groupe, François Mercier. « Attention, nous ne pourrons pas prendre de nouveaux patients avant juillet », signale toutefois l’adjointe administrative de la clinique, Francine Gaudet.

Le GMF de Pointe-aux-Trembles compte actuellement 15 médecins pour 60 000 dossiers. La clientèle est présentement complète. Les médecins peuvent occasionnellement accueillir de nouveaux patients, mais ils doivent prioriser les personnes malades qui ont besoin de soins immédiats plutôt que de faire de la prévention auprès de familles dont les membres sont en santé.

« Il est réaliste de penser que nous pourrons accueillir 15 000 patients de plus d’ici deux ou trois ans », conçoit M. Mercier. Le GMF de Pointe-aux-Trembles est le trentième à recevoir l’accréditation dans la région. L’ajout des infirmières bachelières permettra le suivi de malades chroniques, comme les diabétiques par exemple.

« L’intérêt de la formule des groupes de médecine de famille réside dans une organisation clinique fondée sur la pratique de groupe et l’interdisciplinarité. La collaboration professionnelle entre les infirmières et les médecins de famille est au cœur de cette approche. En regroupant leur pratique, les médecins du groupe de médecine de famille favorisent la continuité des soins, l’accès rapide à un suivi médical, de même qu’une prise en charge globale de l’état de santé des usagers, notamment au profit de ceux et celles qui souffrent de maladies chroniques », a expliqué le ministre Bolduc.

« Puisque tout le personnel médical de la clinique s’était mis d’accord pour travailler en collaboration, nous avons senti un réel appui du ministre Bolduc. C’est nous qui avons fait les premiers pas et je sens que s’il y avait eu de la discorde au sein du groupe, nous n’aurions pas eu un si bon appui », estime M. Mercier.

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