Valero investit 130 M $ dans ses installations à Montréal-Est
Au total, 200 M $ ont été investis au Québec, dont 130 M $ à Montréal-Est.
Sonia Léonard, directrice principale du terminal, explique qu’il s’agit de l’un des investissements les plus importants des dernières années.
« Ce qui change principalement, c’est notre mode d’approvisionnement, dit-elle. Avant, le pétrole arrivait par voie ferroviaire, maintenant il arrive de façon souterraine à travers un pipeline. »
Rappelons que c’est à la suite de la décision rendue par l’Office national de l’énergie (ONF) d’autoriser le renversement de la ligne 9B d’Enbridge, que Valero a entrepris ces mises à niveau.
« Nous avons procédé à des travaux dans les réservoirs, à l’installation de pompes et à la mise à jour de notre réseau de tuyauterie, explique Mme Léonard. De plus, nous avons installé des bras de chargement à notre quai, et construit une tour de filtration d’air qui contribuera à maintenir la bonne qualité de l’air dans le secteur. »
Près de 350 travailleurs ont fait partie de l’équipe en charge de réaliser les modifications au terminal.
« Des spécialistes de tous les métiers reliés à l’industrie de la pétrochimie sont venus à Pointe-aux-Trembles pour travailler dans ce projet, explique Julie Cusson, directrice principale des affaires publiques et gouvernementales de Valero. Une fois que le pétrole va commencer à arriver, 100 nouveaux postes permanents seront créés pour le volet maritime. »
Du transport par voie maritime
L’entreprise qui prévoit commencer le raffinage du pétrole brut aussitôt que la ligne 9b d’Enbridge sera mise en service, assure que 80 % du transport se fera par voie maritime.
« Nous avons deux navires très modernes qui feront l’aller-retour entre Montréal et Lévis, indique Mme Cusson. Le pétrole sera transporté à Lévis où il sera raffiné, alors il n’y aura pas beaucoup de trafic sur le fleuve, puisque nous prévoyons avoir une fréquence de deux à trois navires par semaine. »
Près de 375 000 barils de pétrole seront transportés chaque fois.
« Chaque navire à une capacité de 500 000 barils, mais pour des questions de sécurité, nous allons en transporter un peu moins pour nous donner une marge de manœuvre », signale Mme Léonard.
D’ailleurs en ce qui concerne la sécurité, Mme Cusson assure que l’entreprise « a pris toutes les précautions nécessaires afin de contourner les risques. »
« Nous avons un plan d’urgence très strict et nous avons des ententes avec des entreprises spécialisées qui sont prêtes à répondre à toutes les urgences, dit-elle. Nous avons pensé à tous les dangers potentiels et pour chacun de ces points, nous avons établi un plan d’action. »
Se rapprocher de la communauté
La compagnie a exprimé le souhait de se rapprocher de la communauté. Pour cela, un comité de liaison sera créé afin que les résidents de Montréal-Est puissent en apprendre davantage à propos des activités qui se déroulent au terminal.
« Ce sera une façon d’informer les citoyens, mais aussi de prendre leur pouls, indique Mme Cusson. Nous faisons déjà ça à Lévis et dans plusieurs autres municipalités et ça a donné de très bons résultats jusqu’à maintenant. »
L’entreprise a établi un seul critère pour les citoyens qui voudraient faire partie du comité de liaison; vivre près du terminal.
Pour envoyer sa candidature, il faut adresser un courriel avec ses coordonnées à l’adresse affairespubliques@valero.com