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Des parents demandent une école secondaire anglophone dans Rivière-des-Prairies

Everyone knows the right answear Photo: Getty Images/iStockphoto

Des parents d’élèves déplorent l’absence d’école secondaire dans le secteur de Rivière-des-Prairies. Ils ont lancé une pétition qui a reçu plus de 650 signatures en trois jours.

Père de deux enfants à l’école primaire, Joseph Paglia fait partie des parents qui souhaitent voir un établissement d’étude secondaire anglophone dans Rivière-des-Prairies dans les « deux prochaines années ».

Le quartier compte trois écoles primaires anglophones qui accueillent 1400 enfants, mais n’a toujours d’établissement secondaire.

Ce manque oblige les élèves à se rediriger vers des établissements de Montréal-Nord, Saint-Léonard et Rosemont. Par exemple, deux tiers des élèves de l’école Lester-B. Pearson, soit 650 élèves sur 970, vient de Rivière-des-Prairies, selon Joe Ortona, vice-président de la Commission scolaire English-Montreal (CSEM).

Leur durée de trajet qui avoisine généralement 25 minutes à 50 minutes pour ces élèves peut se prolonger augmenter suivant l’école, le trafic ou les conditions météorologiques. Joseph Paglia explique qu’à cause de cela certains élèves subissent entre « 40 minutes et 1 h 40 de temps de transport » chaque matin. Plusieurs parents signataires de la pétition se sont également plaints d’un réel problème face à la distance parcourue par leur enfant.

Échanger ou construire
Les propositions faites dans la pétition, lancée le 27 avril, est de construire une nouvelle école anglophone dans Rivière-des-Prairies ou d’« échanger » une école de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI).

La CSPI doit impérativement trouver de 3000 places pour la prochaine rentrée scolaire en septembre, ce qui représente plus de 156 classes.

M. Paglia explique par exemple que le secondaire Lester-B. Pearson pourrait admettre pas moins de 2000 élèves. L’idée de construire une nouvelle école ou d’échanger et laisser Pearson à la CSPI permettrait de « soulager » cette dernière qui pourrait donc recevoir plus d’étudiants francophones et ainsi répondre aux besoins pressants atteste M. Paglia.

Un travail commun pour les deux commissions est essentiel afin de pallier rapidement au problème, selon M. Paglia.

Discussion enclenchée entre les commissions
Mardi soir, une discussion entre les deux commissions scolaires a été entamée. Mener une consultation auprès des parents a également été débattu, mais « la présidente [Angela Mancini] n’était pas du tout en faveur » affirme M. Ortona, ajoutant que cela fait de « nombreuses années que des parents demandent à avoir une école secondaire anglophone dans Rivière-des-Prairies ». Ce dernier insiste sur l’importance « d’écouter ce que la communauté a à dire sur la question, car le besoin est là ».

Angela Mancini, présidente de la CSEM soutient que l’école secondaire anglophone de Montréal-Nord répond aux attentes au niveau de la distance et se demande s’il y a vraiment « un besoin de faire construire un établissement dans Rivière-des-Prairies ».

Une rencontre est prévu vendredi avec le Ministre de l’Éducation et des Études Supérieures pour discuter des solutions qui doivent être trouvées et mises en place.

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